Parcours
Né en 1958 à Gomon, ville du sud de la Côte-d’Ivoire d’où il est originaire, le Révérend YAO Essoh Pierre est marié légalement et légitimement avec Mirelle Essoh née KOUAKOU. Il est père de deux enfants dont une fille et un garçon. Ils forment un couple béni de 36 ans de mariage.
Diplômé d’une Licence en Science Economique et de Gestion à l’Université de Cocody en Côte-d’Ivoire, Il obtient des stages de perfectionnement à la PETROCI puis à la SODEMI assorti de contrat d’embauche à la SODECI en tant que Responsable Technique du Matériel, ensuite un autre à la PETROCI en qualité d’Analyste Programmeur après une formation à l’INSET (Institut National de l’Enseignement Technique) et à l’Office National de la Mécanographie. Des fonctions qu’il n’occupera jamais à cause d’une terrible maladie dont il souffrait mais par ailleurs à cause de l’Appel du Seigneur.
Fils de prédicateur, le Ministère du Révérend Essoh Pierre est marqué par deux serviteurs de Dieu. D’abord celui de son père Essoh Yao Esaïe et celui du Prophète William Marrion Branaham. Le premier a reçu la visitation de la Colonne de Feu, ce qui lui a permis de chasser du village de Gomon au Nom du Seigneur Jésus, plusieurs démons du «Dipri” (Fête des ignames, célébrée en avril de chaque année) et le “Kpon” (cérémonie de démonstrations de puissances où les initiés se font des scarifications et des incisions sur tout le corps avec des couteaux, puis les cicatrisent aussitôt à l’aide de plantes mystiques). Le deuxième, William Marrion Branham, messager-étoile du dernier âge appelé Laodicée l’a marqué par sa Foi et sa fidélité à la Parole de Dieu malgré les rejets de la part de toutes les organisations religieuses.
Son père ayant été prédicateur à la Mission Méthodiste puis dans la Mission des Assemblée de Dieu, Pierre Essoh a passé un bon moment de son jeune âge (1957-1972) dans le sillage de la Parole de Dieu. Très tôt, dès l’âge de 08 ans, il connait des expériences avec le Seigneur. Il entendait fréquemment une voix audible lui parler. De plus, Le Seigneur lui révélait certains événements. Il se baptise dans Le Nom du Seigneur Jésus en 1972 lors d’une visite des missionnaires Ewald Franck et Alexis Barilier à Sikensi, ville du sud de la Côte-d’Ivoire.
En 1974, pendant qu’il méditait la Bible, il tombe sur un passage dans le livre des Proverbes 22 versets 19-21 « Afin que ta confiance repose sur l’Eternel, Je veux t’instruire aujourd’hui, oui, toi ! N’ai-je pas déjà pour toi mis par écrit des conseils et des réflexions, pour t’enseigner des choses sûres, des paroles vraies, afin que tu répondes par des paroles vraies à Celui qui t’envoie ? ». Ce passage marqua à jamais sa vie. C’est d’ailleurs de là que vient le déclic de son Ministère. Il comprend par là qu’il ne devrait pas faire d’erreurs dans son ministère. C’est un ministère qui ne doit pas prêcher le faux, ni prendre contact avec la fausse doctrine, car il fut été interpellé par l’Esprit de Dieu au travers de cette Ecriture à ne dire que les choses vraies et sûres.
Quelques années plutard, élève aux Cours Secondaire de Dabou, il y entreprend des séances d’évangélisation qui sont suivies de guérisons, et des miracles. Sa renommée dans l’établissement lui donne accès au poste de président de l’Association Chrétienne des Elèves et Etudiants Protestants de Côte d’Ivoire sous deux mandats consécutifs. A Sikensi, il baptise plusieurs élèves et même des professeurs dans Le Nom du Seigneur Jésus et fonde une assemblée du Message du Temps de la Fin. Cette période lui a valu des persécutions de pasteurs Méthodistes. En 1979, lorsqu’il se rend à Grand-Bassam pour la classe de Terminale, là aussi il y crée une assemblée du Message.
En 1980, il forme une assemblée dans sa chambre à la cité universitaire de Yopougon, puis déporte cette assemblée à Yopougon Sogefiha au 16ème Arrondissement. Il est ordonné Pasteur général en 1981 par le premier missionnaire Pentecôtiste Robert Fiking qui n’était pas opposé au Message du Prophète William Marrion Branham. Sept ans plupart, il quitte les Pentecôtistes en raison de leur doctrine contraire au Message. Dans la même année, pendant qu’il était isolé à la maison, il entend une voix audible qui lui dit : « lève-toi et va aux 220 logements à Adjamé, je ferai avec toi une Œuvre plus grande que les quatre premières !». Aux 220 Logements, il commence d’abord une cellule de prière au 12ème étage des tours puis il se retrouve ensuite avec sa petite assemblée dans une petite baraque de 4.5 sur 4 près du collège Jean-Delafosse.
En 1996, il obtient l’agrément du Statut de la Mission de la Parole parlée en Côte-d’Ivoire où il bâtit un grand temple. A ce jour, Ce Centre Biblique Missionnaire comporte outre ses sept chambres annexes d’hébergement où logent des serviteurs de Dieu et des missionnaires, on y trouve une vingtaine d’accessoires, de bureaux et des pièces qui contiennent les différents offices des différentes commissions, une salle de conciergerie, une salle de séjour, une salle de conférence, une cuisine, un secrétariat, une station Radiodiffusion Web, une salle d’imprimerie, une infirmerie. Il y a aussi la bibliothèque ou la salle de lecture où il est possible de méditer et
d’écouter les bandes des messages. La Mission se constitue d’une dizaine de ministères en service à travers plusieurs villes de l’intérieur du pays.
Le Pasteur Pierre Essoh YAO est aussi auteur-compositeur de plusieurs cantiques connus du monde chrétien ” J’ai bâti sur le rocher et quand viendra la tempête”, qui est chanté partout dans les églises.
« Amour, si merveilleux pour moi !
« God is my strength, my Lord, my All!
« Jésus est le Roc » etc. (cf. liste des chants composés par le pasteur Pierre
Essoh Yao)
Il est aussi auteur de quelques brochures, dont quelques-unes :
- La Puissance de la Louange
- Le Saint-Esprit et les dix vierges
- Le Saint Voile de Sa Présence ou du substitut humain…
- La Sainteté convient à Ta Maison ô Eternel
- L’Epouse de l’Afrique dans le concert de la Prophétie
- La Dîme : un Acte suivi d’une Promesse
- Les Mises au point sur les 7 tonnerres d’Apo 10/3-4 et l’année 1977
