septembre 16, 2024

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CHAPITRE HUIT: LES "ETRANGES" DOCTRINES DE BRANHAM

1Co.2/11-16 : « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.
Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.
L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne.
Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ ».

Comme dans les chapitres précédents, par des passages tirés hors de leur contexte, Toh Glacia tourne la vérité en dérision, qualifiée de mensonge, à travers des propos violents et incongrus, mêlés de haine : "Branham est brouillon" à la page 61 de son livre, et encore " l’âne Branham " à la page 72 ».

Propos qu’on ne doit même pas tenir à son ennemi, à plus forte raison à un frère. Il oublie que l’Ecriture déclare que celui qui dit à son frère "raca", c’est-à-dire "insensé" est passible de la géhenne (Mat 5/22). Tout ceci en effet témoigne de sa ferme volonté "d’obscurcir" les voies droites du Seigneur par des "discours sans intelligence" (Job 38/2), de jeter le discrédit sur le prophète de Dieu, sur son ministère et sur sa doctrine. Telle est l’idée centrale de ce chapitre qui se résume essentiellement dans un dénigrement.

A la lumière de ce chapitre, nous pouvons voir jusqu’à quel point peut aller la haine de Toh Glacia contre notre frère Branham. Le contenu creux de son analyse et la malhonnêteté avec laquelle il exploite les déclarations du prophète témoignent d’une réelle volonté de dénigrement et non d’un souci de vérité. Même les lapsus du prophète sont passés au peigne fin et, exploités pour ternir son image. Par ignorance et par mauvaise foi, les vérités historiques auxquelles se réfère frère Branham sont dédaigneusement rejetées par Toh Glacia.
A notre humble niveau nous ne pouvons baisser les bras et laisser faire. Nous nous proposons à cet effet, de rétablir point par point les faits.

Nous savons néanmoins par-dessus tout, que c’est Dieu qui rend témoignage de ses envoyés et les défend. (Nbres 16 ; à l’instar de Moïse et Aaron face à Koré, Dathan et Abiram)

1-Frère Branham ne connaît pas la Bible ! écrit Toh Glacia

Qui peut se vanter de connaître la Bible ? La Parole de Dieu ?

1 Cor 8/2 : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. » nous dit l’apôtre Paul !

Même en sachant lire, nous pouvons ne pas comprendre la Parole de Dieu car c’est un Livre cacheté !

Esaïe 29/11 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : lis donc cela ! Et qui répond : je ne le puis, car il est cacheté. »

1Cor.13/9-12 : « Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra… Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu. »

À la remarque d’un ministre de Dieu, lui disant : « Vous ne connaissez vraiment pas votre Bible ! », William Branham, répond humblement : « C’est vrai, frère Booth, mais je connais vraiment l’Auteur… Vous savez, ce n’est pas de connaître sa Parole qui est la Vie, mais, Le connaître, Lui ! C’est la Vie ! C’est vrai ! Voyez : Que je connaisse sa Parole ou pas, si seulement je Le connais, Lui ! Et c’est certainement la Vérité ! » (WMB : "Divinité expliquée" ; 1961, Chicago)

D’abord, relevons que William Branham est vraiment respectueux dans ses propos envers ses frères. En face d’un reproche cinglant, il donne un enseignement profond à son frère. Car, « … La lettre tue, mais l’Esprit vivifie ! » (2 Cor 3/6)
En effet, les pharisiens, les Sadducéens et les Scribes qui se targuaient de connaitre toute la Loi (étant assis dans la chaire de Moïse selon Math 23/1-2), n’ont pas reconnu Jésus lorsqu’Il se tint au devant d’eux ; ils Le méprisèrent et Le traitèrent de "Belzébul" c’est-à-dire : "prince des démons" montrant ainsi leur méconnaissance notoire de cette même Parole !
Tandis que des gens illettrés, sans instruction, ceux du peuple, L’ont reconnu comme étant le Messie promis : à l’exemple  d’André, de Simon (des pêcheurs), de Nathanaël… de l’aveugle-né (Jean 9/37-38), de la femme samaritaine au puits (Jean 4/19, 29, 41, 42) de laquelle survint un grand réveil en Samarie.

Aucun de tous ceux- là n’avait une connaissance livresque des Ecritures, « … sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » Actes 4/13 !
Et pourtant, c’étaient là, les adorateurs que le Père demandait !
Car ayant perçu par révélation le Dessein de Dieu, ils ont reconnu Christ le Messie.

« Et l’heure vient et elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en Vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en Esprit et en Vérité ». Jn.4/23-24

Le but de l’envoi de la Parole, c’est de connaître Qui est notre Seigneur Jésus-Christ !

Jn.8/24-25 : « C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que "JE SUIS", vous mourrez dans vos péchés.
Qui es-tu? Lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que Je vous dis dès le commencement ».

Il est le " JE SUIS", le même Yahvé-Eternel d’Exode 3/14 qui parla à Moïse sous l’Ancienne Alliance à travers le buisson ardent ; le JESUS-CHRIST du Nouveau Testament « qui est au dessus de toutes choses, le Dieu béni Eternellement » ! (Ro.9/5)

Et encore :

« Or, la Vie Eternelle, c’est qu’ils Te connaissent Toi le Seul Vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé Jésus-Christ. » Jean 17/3 .

« Puis Il leur dit : C’est là ce que Je vous disais lorsque J’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de Moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes. Alors Il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprennent les Ecritures » Luc 24/44-45.

C’est pourquoi les apôtres diront avec certitude ! 

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu Véritable, et la Vie Eternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » 1 Jn 5/20-21 

Quand la Révélation fut donnée à Jean dans l’Apocalypse, c’était afin de Le connaître, non seulement comme "le Rédempteur", mais comme "le Tout-Puissant" :

Apo 1/1 : « Révélation de Jésus-Christ… »

Verset 8 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant ! »

1 Tim 3/16 « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en Chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la Gloire ».

C’est avec raison que notre Seigneur Jésus, devant des conducteurs religieux, orgueilleux de leurs vaines connaissances ecclésiastiques, prononça cette sentence divine encore d’actualité :
« C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que "Je suis", vous mourrez dans vos péchés » Jean 8/24 

Toh Glacia utilise une Ecriture qui semble contredire ce fait, il n’en est rien ! Jean 5/39 : « Vous sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle : ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. » Toujours les Ecritures rendent témoignage de son Auteur.
Aujourd’hui encore, le même constat que Christ, se tenant devant les Pharisiens avait fait, est d’une évidence manifeste et criante : 
Jean 8/43 : « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma Parole. »

En effet, un langage découle toujours du contexte de la Parole

1 Cor 2/13 : « Et nous en parlons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. »

Il y a nuance entre la Parole de Dieu (matière à théologie qui est la pensée de l’homme sur Dieu), et la Parole de Christ (Parole Ointe, prophétique, support de la Révélation qui est la  Lumière pour notre jour).

Rom 10/8 : « Que dit-elle donc ? La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est "la Parole de la Foi" que nous prêchons… » ;
V.17 : « Ainsi, la Foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de "la Parole de Christ". »

Ps 119/130 : « La Révélation de tes Paroles éclaire. Elle donne de l’intelligence aux simples. »

2 Pier 1/19 : «  Nous tenons pour d’autant plus certaine la Parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’Etoile Brillante du matin se lève dans vos cœurs. »

C’est au travers de la Parole Ointe que le croyant se fortifie et accomplit la "lettre".

Jean 6/63 : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les Paroles que Je vous ai dites sont Esprit et Vie. »

La Parole de Christ nous met au dessus de la théologie humaine et nous fait accéder à la Pensée de Christ. 

1 Cor 2/16 : « Car qui a connu la Pensée du Seigneur pour L’instruire ? Or nous, nous avons la Pensée de Christ. »

Ainsi avant de conclure sur ce point, écoutons à nouveau le prophète William Marrion Branham  insister sur le fait d’avoir le Donateur ; car dit-il : « Ce qui est vital, essentiel et de premier ordre, c’est avant tout de L’avoir, Lui, le Donateur des dons ! Lui ; pas les dons en premier, mais Lui le Donateur ! Car si Christ est en vous, vous avez l’Espérance d’une Vie glorieuse » (selon Col 1/27).

WMB : "Là où je pense que les Pentecôtistes ont failli" 11/11/1955 à San Fernando, Californie, USA
« Mais vous voyez, vous les pentecôtistes, vous courez après les dons au lieu de chercher le Donateur. Voyez? Revenez à Dieu, ayez ce véritable amour Divin dans votre coeur, dans votre communion fraternelle, de sorte que, oh! Vous l'aimiez simplement de tout votre coeur. Frère, les dons, ça viendra de soi. Laissez simplement cela tranquille. Voyez ? Cela viendra. Dieu vous placera dans l'Église à la place de Son choix, après qu'Il vous aura adopté dans sa famille. Il vous appellera un jour dans une petite réunion de prière; la première chose, vous savez, Il vous revêtira d'une robe et dira: «Maintenant, mon fils, Je t'envoie prêcher l'Évangile.» Le monde entier le saura. C'est juste.

Il vous appellera et dira: «Mon fils, Je t'envoie prier pour les malades.» Voyez simplement comment les choses vont changer en ce moment-là, après qu'Il vous aura adopté dans Sa famille; mais vous ne pouvez pas forcer cela, vous ne pouvez pas vous le fabriquer par imagination. Dieu confirme Ses dons. Dieu rend témoignage de Ses dons. Mais qu'est-ce que le don sans le Donateur? Si vous avez- compris la Bible, juste comme un orthodoxe… C'est ça le problème aujourd'hui. »

WMB : "Le Péché Impardonnable" – 24.10.1954 Jeffersonville, in, usa ; § 243 
« Et vous, recevez le baptême du Saint-Esprit. Formez une seule grande et heureuse famille. Après cela, ne venez pas en disant: «Oh, gloire à Dieu, j’ai reçu le Saint-Esprit. Je vais maintenant avoir des dons.» Laissez les dons tranquilles, ils s’occuperont bien d’eux-mêmes, voyez. Quand Dieu verra qu’Il a besoin de vous, Il vous dira quoi faire. Ensuite faites-le. Ne recherchez pas les dons. Recherchez le Donateur. Venez et recevez le Saint-Esprit. Je crois que nous allons avoir un temps merveilleux, n’est-ce pas? »

2- Les Messages de Branham qualifiés de "targums" c’est-à-dire des commentaires incontournables de la
Parole de Dieu.

Nous vivons les derniers temps où toutes les prophéties de l’Ecriture convergent sur la Venue du Seigneur Jésus-Christ et la préparation de l’Epouse qui doit s’en suivre !
Le peuple de Dieu a encore besoin d’une Voix afin de ramener l’Eglise-Epouse, au dessus de la mêlée, sur la Voie de la Restauration et de la Restitution promises (selon Joël 2/23-25) ; comme celle de Jean-Baptiste (Esaïe 40/3-5) au milieu de multiples controverses des partis religieux de son temps (pharisiens, sadducéens, zélotes, hérodiens etc.) ;

Amos 8/11-12 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les Paroles de l’Eternel.
Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du Septentrion à l’Orient. Ils iront çà et là pour chercher la Parole de l'Eternel, et ils ne La trouveront pas. »

D’où l’envoi dans ces derniers jours, d’un prophète promis avec l’Esprit d’Elie !

Mal 4/5-6 : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le Jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable… Il ramènera le cœur des enfants (de cette époque) à leurs pères (la Foi et l’Enseignement des Apôtres). »

Jésus le confirma dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 17, le verset 11 : « Il est vrai qu’Elie doit venir pour rétablir toutes choses. »
N.B : Ici il ne s’agissait pas de Jean-Baptiste, ni des prophètes Elie et Moïse accordés à Israël pendant la tribulation selon Apo 11! Mais celui dont le Message apprête l’Epouse pour l’Enlèvement avant le Retour de Jésus-Christ, c’est-à-dire, avant les jours de détresses sur la terre qui sont les jours de la tribulation.
A ce sujet, écoutons le docteur SCOFIELD, célèbre théologien du milieu évangélique ; il reconnaît la venue de l’Elie de Malachie 4/5-6, et écrit à ce sujet :
« Il est vrai qu’Elie doit venir et rétablir toutes choses. » Matt17/11 ; Ici, comme dans Malachie, la prophétie réalisée par Jean Baptiste et celle qui doit l’être par Elie sont distinctes ». (Cf. note de page de Matt 17/11 de la Bible Scofield).

C’est pourquoi à la question du Rétablissement de toute la Parole ou de l’Elie qui doit venir premièrement et rétablir toutes choses avant le Jour de l’Eternel (la tribulation), Jean le Baptiste ne se sentit pas concerné : « Et ils lui demandèrent: Quoi donc? Es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non. » Jean 1/21 

Apo 10/7 : « Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, tout le mystère de Dieu serait révélé comme Il l’a annoncé à Ses serviteurs les prophètes. »

Comme annoncé ici, l’envoi de l’ange messager, qui est celui de Laodicée, vient pour révéler ou compléter ou terminer le mystère de Dieu (selon la version Darby) c’est-à-dire l’ensemble de tous les mystères écrits dans la Parole de Dieu, à commencer par la Genèse jusqu’à l’Apocalypse.

Citons-en quelques-uns :
– La Semence du serpent le mystère de la Divinité Suprême du Seigneur Jésus-Christ ; le mystère du Christ vivant le Même hier, aujourd’hui et éternellement Qui est Melchisédek le Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ – le mystère du Baptême du Saint-Esprit (le Scellement du croyant) sans aucune sensation – l’évidence initiale de la réception du Saint-Esprit – Mariage et Divorce – Le mystère de l’iniquité – le mystère du Royaume des cieux et la Révélation des 7 âges de l’Eglise – Le mystère des 7 étoiles d’Apo 1/20 – le mystère de l’aveuglement d’Israël et les 70 semaines de Daniel – la Révélation des 7 Sceaux – Le mystère de Babylone, la prostituée – Le mystère du retour de la Colonne de feu…

En effet, le prophète magnifie (rend manifeste) la Parole de Dieu. Car la Parole parlée éclaire la Parole écrite et la Parole écrite confirme la Parole parlée.
Mais cela ne sera pas évident pour tous !

2 Pier 3/15-17 : « … Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.
C’est ce qu’il fait dans les lettres où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine.
Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entrainés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »

3- Le symbole des Apôtres

Le symbole des Apôtres qualifié par Tôh Glacia de "Charte Magnifique possédant de puissantes racines dans la Parole de Dieu" est énuméré comme suit :
« Je crois en Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre… Je crois en la sainte église catholique, en la communion des saints… En la résurrection de la chair… »

Ce symbole n’existe pas dans la Bible, mais se trouve dans l’Almanach des conciles de l’église catholique.
Cela est apparu sous Constantin en 325 au Concile de Nicée.
– En 350, le culte des saints et des anges a été introduit par Basile Césarée.
– En 988 et 993 : introduction de la célébration de la fête des morts sous Odilon
– En 1075, Grégoire ordonne que quiconque n’est pas en communion avec l’église romaine ne peut être considéré comme catholique.
– En 1545 : Sous le 19ème concile œcuménique (concile de Trente) convoqué par le pape Paul III : il fut décidé l’invocation des saints, la vénération des reliques, des images et des peintures sacrées ainsi que le paiement des indulgences.

Or que nous dit l’Ecriture à propos de "la célébration des morts" qui est "la fête des morts" : "La Toussaint" célébrée le 1er Novembre de chaque année même dans les cimetières?

Lev 20/6-7 : « Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l'Eternel, votre Dieu. »

Deut 18/10-12 : « Qu'on ne trouve chez toi … personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.
Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »

1 Cor.10/2-23 : « Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?»
Quant à la résurrection de la chair, Paul dit ceci dans :

1 Cor.15/50 : « Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité. »

L’on ne doit donc pas croire à la résurrection de la chair qui va pourrir dans la tombe comme le stipule l’Ecclésiaste : « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit à Dieu qui l’a donné. » Car, selon:

1 Cor 15/51-53 : « Voici, je vous dis un mystère… en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.» 

Voici plutôt la Charte des Apôtres consignée dans l’Ecriture :

1 Jn 5/20 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu Véritable, et la Vie Eternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. »

4- William Branham affirme : « Des faux prophètes et des faux docteurs sont oints du Saint-Esprit »

Cette assertion est biblique et limpide à travers toute l’Ecriture.

Mat 7/21-23 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux. »
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton Nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton Nom ?
Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton Nom ?
Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. »

Il existe effectivement de "faux oints" ; oints de la bonne Onction du Saint-Esprit mais superficiellement ; c’est-à-dire une Onction au niveau de l’esprit (de l’homme) et non du Scellement de l’âme, ce qui est le réel Baptême du Saint-Esprit.

Il ne faut donc pas s’arrêter à la Justification, ni à la Sanctification, mais continuer son expérience jusqu’au Baptême du Saint-Esprit afin que notre âme soit scellée et que notre être entier soit à Dieu, occupant le premier rang de notre vie. Alors notre nature correspondra à la Nature de Dieu, c’est-à-dire : "la bonne Semence", qui est la Parole de Dieu (Luc 8/11),  laquelle représente aussi "les fils du Royaume" (Matt 13/38) reflétant alors la nature de la Parole.

1 Thes 5/23-24 : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!
Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera. »

1 Jean 2/26-27 : « Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés. »

Heb 6/4-6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont gouté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont gouté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et L’exposent à l’ignominie Eternelle. »

Paul montre ici la déchéance de ceux qui ont été seulement oints extérieurement du Saint-Esprit c’est-à-dire ceux qui ont reçu le Saint-Esprit au niveau de l’esprit.
Ce qui est différent du scellement qui est le Baptême du Saint-Esprit au niveau de l’âme.
Car l’âme qui est la nature même de l’homme, c’est-à-dire le siège de toutes nos émotions sera toujours ainsi domptée par la Parole, par le Baptême du Saint-Esprit.

Seul le Message du temps de la fin nous ramène à cette réalité évidente de la Parole !
Examinons ici certains faits similaires :

– La même fiole (d’huile d’olive) du prophète Samuel qui a oint Saül, a aussi oint David. Pourtant l’un fut disgracié car son cœur haineux désobéissait à Dieu, et l’autre (David) fut agréé du Seigneur à cause de son humilité, étant l’homme selon le cœur de Dieu.
Saül prophétisa à l’instar des prophètes mais il haïssait David de toute son âme. Tandis que David l’aimait et ne voulut point porter la main sur lui. (1 Sam 10/1-11)

– Balaam, pour s’être obstiné à maudire Israël à cause d’un salaire que lui proposa le roi Barak (Nbres 21 ; 22 ; 23), fut désapprouvé et repris par Dieu par la bouche d’une ânesse.
Ne pouvant maudire Israël, il plaça un guet-apens, une voie par laquelle Dieu serait dans l’obligation de juger Israël. Ce fut le culte à Baal Peor où Israël entra dans la débauche avec les femmes moabites et où vingt-trois mille périrent en un seul jour.
C’est la raison pour laquelle il fut appelé un devin quoiqu’il apportât une prophétie juste à propos d’Israël et du Messie qui sortira de Jacob !

– Caïphe, l’un des ennemis de notre Seigneur Jésus a aussi prophétisé juste dans Jean 11/49-52 : « L’un d’eux, Caïphe qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : vous n’y comprenez rien ; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne disait cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul Corps les enfants de Dieu dispersés. »
Il donna par l’Esprit une prophétie juste mais son cœur n’était pas converti. Son âme, voilée par la religion demeurait dans l’obscurantisme du pharisaïsme.

– Judas Iscariot, qui eut part au ministère d’apostolat, (Actes 1/17-26) fut du nombre des douze à guérir les malades, à purifier les lépreux, à ouvrir les yeux des aveugles… (Luc 10)
Mais l’Esprit agissait en dehors de son âme. Il fut seulement oint au niveau de son esprit pour accomplir les miracles. Puis il trahi et vendit le Seigneur son Maître pour seulement trente pièces d’argent.

– Démas, cité dans 2 Tim 4/10  par Paul « Car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique. » Ce dernier (Démas) par amour du gain et pour la popularité quitta l’apôtre pour prêcher un évangile social.

5- Jésus n’est pas Juif !

Tôh Glacia affirme : « On le sait, est Juif, celui dont la mère est Juive… » et de ce fait, cette assertion s’applique aussi à la personne de notre Seigneur Jésus.

Cela, c’est notre législation qui le dit ! C’est aussi la loi moderne de l’immigration qui le stipule !
Mais aucune Ecriture parlant de Jésus-Christ notre Rédempteur, ne fait mention d’un sang Juif.
Bien au contraire, tous les prophètes ont annoncé et magnifié la Cellule de Sang d’Emmanuel venue du Trône de Dieu, pour accomplir l’œuvre expiatoire de la Rédemption par le moyen d’un Sang, le Sang Divin.

La venue du Juste annoncée par les prophètes de Dieu tout au long des dispensations

Le prophète Esaïe, 800 ans avant la Naissance de Jésus-Christ, montrait de quelle manière Dieu viendrait dans un Corps de Chair (selon Gen 3/15).
A propos de la Semence promise de la femme (Gen 3/15), il est à noter que la femme ne possède pas de semence – car elle est toujours fécondée par une semence venant de l’homme – Dieu voulant ainsi montrer avec évidence l’ORIGINE ENTIEREMENT DIVINE DU REDEMPTEUR !

Esaïe 7/14 : « C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un Signe : Voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un Fils, et elle Lui donnera le Nom d’Emmanuel ! »

Jer 33/15-16 : « En ces jours et en ce temps-là, Je ferai éclore à David un Germe de justice ; Il pratiquera la Justice et l’équité dans le pays… Et voici comment on L’appellera : L’Eternel, notre Justice (de l’hébreu : YAHVEH TSIDKENU ! )»

Zach 3/8 : « … Voici, Je ferai venir mon Serviteur, le Germe. (Ici, le Germe signifie la Cellule de Sang d’Emmanuel : (Dieu avec Nous) ; donc un Sang Divin !) »

Ro.3/23-25 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ.
C'est lui que Dieu a destiné, par son Sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire… »

Marie n’était qu’une mère porteuse !

Mat 1/18 : « Voici de quelle manière arriva la Naissance de Jésus-Christ : Marie, sa mère (porteuse)… se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit. »
Verset 20b : « Car l’Enfant qu’elle a conçu, vient du Saint-Esprit. »

MARIE N’ETAIT QU’UNE "MERE PORTEUSE" OU UNE INCUBATRICE ! C’est-à-dire jouant un rôle nourricier par le placenta !

Ce ne fut pas un ovule fécondé d’une femme ! Non ! Car le contraire signifierait évidemment une participation de la mère dans l’élaboration du patrimoine génétique du bébé et par conséquent elle prêterait aussi son sang (l’allèle X).

Le Germe ici est l’Œuf ou l’Embryon déjà prédisposé ou prédestiné (1 Pier 1/19-20) par Le Saint-Esprit dès avant la fondation du monde comme Solution du Rachat et de la Rédemption ! « Mais par le Sang précieux de Christ, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache ; prédestiné avant la fondation du monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous. »

Dieu, des millénaires à l’avance, a devancé la science par l’implantation d’un Embryon dans une matrice de femme à savoir : celle de Marie ; montrant par ce fait qu’elle ne fut qu’une mère porteuse.

Heb 9/14 : « Combien plus, le Sang de Christ, qui, par l’Esprit Eternel (la provenance), s’est offert Lui-même sans tâche à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu Vivant ! »

Remarquons que tout au long de l’Ecriture, Jésus n’a jamais appelé Marie "mère" mais plutôt "femme" (Jean 2/4 ; Jean 19/26); terme qu’Il employait aussi pour nommer les autres femmes.

Mais, parlant du Saint-Esprit, Il précisait toujours "Mon Père" ou "Mon Dieu"! C’est-à-dire Celui qui donne la Vie.

Aucunement un sang juif qui est un sang humain, ne pourra sauver !

Ecoutons l’apôtre Paul à ce sujet :
Ro.3/9-10 : « Quoi donc! Sommes-nous (Juifs) plus excellents ? Nullement ! Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul. »

Tôh Glacia et les siens devraient se voiler la face pour s’être encore une fois plantés dans l’un des moindres mystères de Dieu sans cesse révélés et cités par les apôtres de Christ, à travers les épîtres de la Bible !

Ce sont les "ABC" du Fondement de la Doctrine de toute la Bible qu’aucun croyant, encore moins un ministre de Dieu, ne peut ignorer !

La postérité naturelle diffère de la postérité spirituelle !

Depuis la chute dans Genèse, Dieu a annoncé le relèvement de l’humanité déchue, par l’effusion du Sang expiatoire de Christ (Gen 3/15) appelé la "Semence Promise de la femme". Ceci quatre mille ans avant la Croix.
Dieu, en vue de cette Rédemption, fit alliance avec Abraham, le premier Hébreux (Nom dérivé d’Héber ; Gen 14/13) de la lignée de Sem.

Quant au terme "Juif", venu plus tard, il désigne tous les Hébreux revenus de la captivité. Or :
« Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les apparences; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.
Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. » Ro 2/28-29 
L’apôtre Paul illustre clairement cette différence !

« Et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité, c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. » Rom 9/8

Rom 9/3-5 : « Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! »
Quand Jésus dit : « le Salut vient des Juifs », Il fait référence à l’Alliance faite à Abraham et à sa Postérité c’est-à-dire à Jésus-Christ.

Gal 3/16 : « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une Seule: et à ta Postérité, c'est-à-dire, à Christ. »

Gal 3/28-29 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. »

6- Selon frère Branham, Jésus parla en langues sur la croix

 

« Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » Marc 15/34.

Cette phrase est en Araméen primitif et ceux qui étaient présents à la croix, n’ont pas compris cette langue qui leur était inconnue : « Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Elie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra Le sauver. » (Mat 27/47-49)

Christ parlait ainsi une langue inconnue à son auditoire sous l’inspiration du Saint-Esprit, selon l’Ecriture (Ps 22/2).

Cela s’appelle "le parler en langues", d’où son

Interprétation dans :

Matt 27/46 : «… C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ? »

7- L’Apôtre Jean trempé dans l’huile bouillante

Ce fait historique daté est encore contesté par Toh Glacia. Pourtant l’histoire de l’Eglise confirme bien cette vérité. L’apôtre Jean a été plongé dans l’huile bouillante pendant près de 24 heures sous l’empereur Domitien à l’An 81 de notre ère sans qu’il ne meure ; puisqu’il fut plus tard exilé sur l’île de Patmos.

L’histoire des martyrs n’est pas une légende, ni le fruit d’une imagination, mais une histoire vraie avec des faits réels, datés, retenus pour les générations futures.
Les ouvrages suivants mentionnent ce fait :

– "Une histoire de la torture" de Georges Riley Scott
– "L’histoire du Protestantisme"
– "Les premiers martyrs de la Réforme en France" par James A. Wylie
– Tertullien dans "L’apologétique et les Prescriptions", chapitre 36 écrit ceci : «  Jean, apôtre et évangéliste, le bien-aimé du Seigneur, avait été élu alors qu’il était encore vierge. Après la Pentecôte, et quand les apôtres se furent séparés, il partit pour l’Asie, où il fonda un grand nombre d’églises. L’empereur Domitien, qui entendit parler de lui, le fit venir et jeter dans une cuve d’huile bouillante, à la porte Latine. Il en sortit sain et entier, parce qu’il avait vécu affranchi de la corruption de la chair. L’empereur ayant su que Jean n’en continuait pas moins à prêcher, le relégua en exil dans l’île inhabitée de Patmos et où le saint écrivit l’Apocalypse. »

8- L’histoire de Jeanne d’Arc

La même église catholique qui la fit brûler, plus tard l’a canonisée.

9- Branham face à la théorie de l’évolution

Dieu créa les espèces de manière progressive, de sorte que l’homme fut créé après le règne animal.
Branham ne légitimait pas la théorie de Darwin, mais montrait par l’exemple du phoque que Dieu pourvoyait en fonction de nos besoins.

10- Selon Branham, Jean Baptiste était dans le désert à l’âge de 9 ans.

Luc 1/80 : « Or, l’enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Et il demeura dans les déserts jusqu’aux jours où il se présenta devant Israël. »

2 Tim 3/8 : « De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à la vérité, étant corrompus… »

D’où Paul a-t-il aussi tiré les noms des deux magiciens, à savoir Jannès et Jambrès ?
Paul et Branham qui sont des prophètes ont parlé par révélation.

11- Selon Branham, l’homme peut être tout-puissant !

Dans Exo 7/1 : « L’Eternel dit à Moïse : vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète. »

Depuis lors, Dieu a accompli de puissants prodigues, montrant que la parole de Moïse était toute-puissante !
Jos 3/7 : « L’Eternel dit à Josué : Aujourd’hui, Je commencerai à t’élever aux yeux de tout Israël, afin qu’ils sachent que Je serai avec toi comme J’ai été avec Moïse. »

La foi parfaite manifeste toujours la toute Puissance de Dieu !

Marc 11/22-23 : « Jésus prit la Parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. »

Eph 1/19 : « … Et quelle est envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa Puissance, se manifestant avec efficacité par la Vertu de sa Force. »

Jos 10/11-14 : « … Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël :
Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon !
Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation ait tiré vengeance de ses ennemis.
Cela n’est-il pas écrit dans le Livre du Juste ?
Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta pas de se coucher, presque tout un jour.
Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Eternel ait écouté la voix d’un homme… »

L’homme pleinement soumis à Dieu est tout-puissant car Christ est venu pour relever la Semence d’Abraham pour qu’elle puisse reprendre sa position.

Ps 82/6 : « J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. »

12- Elie serait-il un misogyne selon Branham, comme le prétend Toh Glacia ?

WMB – Révélation des 7 Sceaux ; le 1ier Sceau, P. 147, § 179 :
«Quel genre d’esprit reposait sur Elie ? (…) Il était haï. Oh là là ! Et à quelle époque a-t-il paru ? A l’époque même de la popularité d’Israël, quand ils étaient tous tombés dans la mondanité. Il a apporté cela, et c’était un "misogyne" ! Et oui ! Oui monsieur ! Certainement ! Il aimait le désert. C’était sa nature. »

Que dire donc ?
Les gens disent qu’Elie détestait les femmes… 
Elie ne détestait pas les vraies femmes à l’exemple de celle de Sarepta qui le logea. Mais il n’aimait pas les "Jézabel" !
En ces temps-là, la corruption avait gagné les filles de Sion : maquillage, bijoux, port de pantalons, corruption spirituelle de tout genre, avènement de femmes-pasteurs (telles Jezabel – Athalie etc.)… et c’est ce que dénonçait Elie !

Car l’Ecriture dit clairement dans 1 Tim 2/12 : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. »
Quoiqu’il ait eu des femmes lévites (descendant de Lévi), il n’y eut jamais de femme sacrificateur.

Ecoutons à nouveau le prophète qui clarifie sa pensée dans :

WMB : Mariage et Divorce ; § 188-192 :

« Eh bien, les gens, ils disent que je suis un misogyne. C'est loin d'être la Vérité. Je n'en suis pas un. Ils disent: "Un misogyne!" Souvenez-vous, ils ont traité Paul de misogyne. Il n'y a pas longtemps, une femme-prédicateur disait: «Oh, vous êtes comme le vieux Paul, tout ce qu'il trouvait à faire, c'est de rouspéter après nous, les femmes ! »
Un saint de Dieu, à qui il a été permis d'écrire la Bible, le Nouveau Testament, et contester ses Paroles? Il a dit: «Quand un Ange du Ciel enseignerait autre chose que ce que je vous ai annoncé, qu'il soit anathème», à plus forte raison une femme prédicateur.
Ils ont dit d'Élie que c'était un misogyne. Ce n'était pas un misogyne, pour ce qui est des vraies femmes. Il n'aimait pas les Jézabel, c'est tout. »

13- Branham se fait l’avocat de Jésus s’en offusque Toh Glacia

Actes 1/8 : «Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins… »

En quoi Toh Glacia est-il offusqué quand William Branham dénonce les maux multiples de notre génération et la démission de la quasi-totalité des conducteurs religieux à maintenir la Parole dans son authenticité sans faire de compromis ?

Le Seigneur n’a-t-il pas solennellement averti par cette parole : « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. » Marc 8/38

L’apôtre Paul prit lui aussi la défense du Seigneur et éleva cette sentence dans Heb 6/4-6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. »
Là-bas, c’était le Fils de l’Homme qui avait été crucifié ; Aujourd’hui, c’est le Fils de Dieu qu’on crucifie sur l’autel de la Parole en ne reconnaissant pas Jésus comme l’Elohim de l’Ancien Testament.

Tout comme Simon le pharisien fit honte à Jésus, les dénominations lui font aussi honte avec la doctrine de la trinité reniant ainsi la Divinité Suprême du Seigneur Jésus. Or que dit Jean, l’apôtre du Seigneur ?

1 Jn 2/23 : « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse ou se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père. »

Le patriarche Job ne défend-t-il pas lui aussi la cause de son Créateur ?

Job 36/1-3 : « Attends un peu, et je vais poursuivre, car j’ai des paroles encore pour la cause de Dieu.
Je prendrai mes raisons de loin, et je prouverai la justice de mon Créateur. »

14- Selon Branham, Judas a trahi Jésus à la Pentecôte

Il faut cerner la pensée de ce qui est dit et écrit. Judas en effet fut absent au rendez-vous du Scellement à la Pentecôte.
Il y a trois étapes dans le processus du Salut :
Justification, Sanctification et Baptême du Saint-Esprit.

William Branham montrait l’importance de saisir la Nouvelle Naissance en atteignant le Baptême du Saint-Esprit (le Scellement de l’âme) qui seul est l’Assurance de notre Salut. C’est l’Esprit qui achève la Nouvelle Naissance du chrétien. Au scellement, le chrétien est au Repos. Mais Judas n’a pas persévéré jusque là !

WMB : "Révélation de Jésus-Christ" ; P. 8, § 44 
« Mais quand ce fut le temps de la pentecôte, le temps où Judas aurait dû recevoir le Saint-Esprit, c’est là qu’il montra ses couleurs (de traître)… il renia Jésus et le trahi… »

15- L’histoire des mages d’Orient

Les trois mages qui vinrent adorer le Seigneur guidés par son Etoile depuis l’Orient, n’étaient-ils pas des Hébreux ?

En effet, les Hébreux déportés en Babylonie, qui attendaient la Venue du Messie, furent rodés dans les sciences telles que l’astrologie. Ils pouvaient ainsi tirer des présages à travers l’observation des étoiles, en veillant au Signe du Messie dans le ciel (puisque "la première Bible" fut inscrite dans le zodiaque).

Les nations païennes ne s’y attendaient pas ! Seuls les Hébreux qui suivaient les prédictions divines, demeuraient dans cette expectative.

WMB : "Le Temps et le Signe de l’union" ; P. 8

« La première venue de Jésus n’était que pour les Juifs. »

Mat 15/24 : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »

16- Selon Branham, Nahum a vu Chicago

Frère Branham paraphrasant le prophète Nahum, a mis sa vision en rapport avec la ville de Chicago !

Il convient de souligner qu’à l’époque, Chicago était l’une des premières métropoles dont les boulevards immenses étaient bondés de véhicules, roulant à vive allure.

Le prophète Nahum, 700 ans avant JC a décrit effectivement ces faits dans sa prophétie :
Nahum 2/5 : « Les chars s’élancent dans la campagne, se précipitent sur les places. A les voir, on dirait des flambeaux, ils courent comme des éclairs… »

Ecoutons frère Branham à ce sujet :

WMB : "Les dix vierges et les 144 000", prêché le 11/12/1960 Jeff, Ind, USA

« Avez-vous jamais pensé à Nahum, lorsqu’il vit le boulevard périphérique de Chicago, (il y a quatre mille ans) ? Il dit: "Les chars s’élancent avec furie dans les rues".

J’ai eu l’occasion d’aller dans les pays de l’ancien continent. Leurs rues sont comme à Oslo et à divers endroits, il n’y a presque pas de place pour passer, c’est juste assez large pour qu’un char puisse traverser la ville. Elles sont larges à peu près comme d’ici à ce mur, c’est tout. C’est juste suffisant pour qu’une charrette puisse passer dans la rue. Nahum dit: "Ils s’élancent dans les rues… ".

Il a dit aussi: "Ils courent comme des éclairs". Ce sont ces voitures. "Leur apparence est comme des torches". Ce sont leurs phares. Il a dit: "Ils trébuchent dans leur marche". Ce sont les accidents. Ce prophète s’est élevé au-dessus du voile du temps; il a regardé au loin (il y a quatre mille ans), et il a vu arriver cela. Pensez-y! C’est l’inspiration. »

Plusieurs prophètes ont eu aussi à décrire le futur mais avec le langage de leur temps.

1 Pier 1/10-12 : « Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations ; Ils voulaient sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Citons-en quelques-uns :

¨ Le prophète Ezéchiel : Il a vu la Restauration et le Rétablissement de l’Eglise à travers Israël dans la vision de la vallée des ossements desséchés. Eze 37 

¨ Le prophète Daniel eut quant à lui, la vision des "quatre animaux" qui représentent les quatre grandes civilisations de la terre, à savoir :
La civilisation babylonienne qui passa à celle desMèdes et Perses,
Ensuite celle de la Grèce, puis vint,
La civilisation Romaine.

Il vit que ce quatrième animal (la civilisation romaine) fut extrêmement terrible.

Dan 7/17-28 : « Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait; et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres (Cette corne était Le Vatican, un Etat dans un autre composant l’empire de l’Occident).

Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux, [c’est l’instauration de la papauté, un clergé dominateur dans l’église, avec des titres jamais connus auparavant tels que archevêque, monseigneur, cardinal, "saint père", "vicaire de Christ sur la terre" etc. Ceci s’est fait par l’émergence du nicolaïsme (3Jn./9-11 ; Ap.2/6) dans le milieu chrétien : Nicolaïsme qui vient de Nikao qui signifie conquérir ou dominer ; et de Laos qui signifie les laïcs.

Ce qui était au départ les rumeurs d’une fausse inspiration (2Thess 2/2-12), s’est mué en une loi d’église, puis érigé plus tard en une doctrine (Ap.2/15).
Puis vint le balaamisme (Ap.2/14) ; le guet-apens de la substitution de la Parole par des traditions, telles que : le dogme de la trinité, le baptême trinitaire, l’aspersion, la mariolâtrie, l’eucharistie, le rosaire, le paiement des indulgences, avec son corollaire immédiat : la période de l’inquisition avec soixante-huit millions de martyrs selon le docteur S. S. Schmucker : « de l’époque de saint Augustin d’Hippone jusqu’à l’an 1586 où l’église catholique a mis à mort soixante huit millions de protestants »]

jusqu'au moment où l'Ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut [la Réforme par Luther, Wesley(…) et l’avènement du Message de la Restauration et de la Restitution, par l’envoi de l’Elie de Malachie 4/5-6],

Et le temps arriva où les saints furent en possession du Royaume [le Millénium avec le Règne de Christ, le Fils de David pour mille ans].

Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera…
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la Loi [la Bible remplacée par le "missel"(livre de liturgie catholique) avec des ajouts de textes non inspirés de Dieu ; la célébration de l’eucharistie : changement substantiel du pain (l’hostie) en chair et du vin en sang de Christ etc. substituant ainsi les dispensations mentionnées dans la Parole : le baptême du Saint-Esprit, la Restauration du peuple de Dieu et l’Avènement du Seigneur Jésus) ;

Et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps [trois ans et demi de tribulation].
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut.
Son Règne est un règne éternel, et tous les dominateurs Le serviront et Lui obéiront. Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé…»

Pour sa part, l’apôtre Jean exilé sur l’île de Patmos nous décrit cette église apostate.

Ap 17/3-9 : « Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.

Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.

Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.
La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. – C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »

Notons ici que la Rome impériale fut décrite depuis l’antiquité par des historiens et des poètes comme étant la ville assise sur sept collines :
· Virgile qui vécut de 71-19 (av. JC) se réfère à elle : « Rome est devenue à la fois la plus belle cité du monde… de sept hauteurs avec une muraille. »
Cf. "Tous les chemins mènent à Rome" d’André Paul Morin Ed. SWB, Page 160.

· Prospertius qui vécut de 42-15 (av. JC), y fait allusion en la présentant en ces termes : « Rome, la noble ville sur sept collines qui gouverne le monde entier. »
· Horace parle d’elle en se référant à sept collines : « Les dieux qui ont établi leur affection sur les sept collines » Cf. Carmen Seculare Vol.7 page 497

Pour les citoyens romains, appeler Rome "la ville des sept collines" était aussi valable que de l’appeler par son propre nom.
Et en 1825, à l’occasion du jubilé, le pape Léon XII fit frapper une médaille portant d’un coté sa propre image et de l’autre l’église de Rome symbolisée par une femme qui tient à la main gauche une croix et de l’autre une coupe, avec cette légende : "sedet super universum" qui signifie : "elle a pour siège le monde entier".


Jean a aussi décrit le grand combat d’harmaguédon avec deux cent millions de cavaliers (soldats).

Apo 9/16-19 : « Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades: j'en entendis le nombre. Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre.
Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.
Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient du mal. »

Notons que les chevaux de feu décrits par Jean dans la vision sont aujourd’hui les chars et les blindés.

Parlant de Moïse, il a aussi vu refleurir le figuier qui est Israël :

Exode.19/4 : « Vous avez vu ce que J'ai fait à l'Egypte, et comment Je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers Moi. »

Cette parole de Moïse est un symbolisme. Elle s’est accomplie lorsque le 15 mai 1948, les Juifs exilés à travers toute la terre, revinrent dans leur patrie, portés par des avions (image de l’aigle).

L’apôtre Paul deux mille ans auparavant, a également vu la grande apostasie qui frappera tout le milieu chrétien :
L’œcuménisme qui est par définition le mouvement visant à l’union de toutes les églises chrétiennes en une seule ; voudra qu’on taise la Doctrine (la Parole) pour s’unir sous la papauté, une autre tête que Christ. 
1 Tim 4/1 : « Mais l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. »

17- Branham et les langues bibliques : Toh Glacia sur ce point conteste l’usage de l’Araméen et de l’Hébreu dans la traduction du Nouveau Testament, traitant frère Branham de menteur

Après la déportation, les Juifs adoptèrent l’Araméen, une langue syriaque, (de l’Assyrie ou de la Syrie). Elle exerça une influence décisive sur l’Hébreux et finit par le supplanter comme langue parlée.
L’Araméen devint alors leur langue courante. L’Hébreu n’était parlé que dans les synagogues, les écoles et par les gens instruits.
Nous trouvons l’Araméen occidental dans certaines parties des livres comme : Daniel, Esdras, Jérémie, Genèse.

Selon le Dictionnaire Emmaüs, dans la Bible, l’Araméen tardif se rencontre dans des mots et des phrases du Nouveau Testament ; par exemple : « Eloï, Eloï, lama sabachtani ? » (Marc 15/34)

Quant à la Bible Version Louis Segond, elle a été traduite des textes originaux grecs et hébreux. Ainsi, la Bible est composée effectivement de textes en Araméen, en Hébreu et en Grec. Et Branham a dit vrai !

18- Selon Branham, la mort n’est pas venue par Adam : Toh Glacia affirme le contraire

Précisons pour commencer qu’Adam, fils de Dieu ne peut être vecteur de la mort, ou celui qui apporte la mort ! Mais, c’est Satan  selon qu’il est écrit dans :

Héb 2/14 : « … Afin que, par la mort, Il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. »

Il a été dit que, par la désobéissance, la mort est "entrée" par Adam (Ro 5/12), et non "est venue"par Adam (1Co 15/21 Version Darby : « Car puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts) : Ce fut Eve qui séduite, a entraîné Adam dans la déchéance.

1 Tim 2/14-15 : « Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée…»

WMB : la Parole parlée est la semence originelle, P.56 1962
« Elle (la mort) ne vint pas par Adam. Honte à vous qui ne voyez pas cela ! Ce n’est pas la faute d’Adam. Il n’avait rien à faire avec cela. Si la mort vient par Adam alors elle vient par Dieu »

19- Selon Branham, le Seigneur Jésus ne s’est jamais identifié comme étant le Fils de Dieu… Il disait : « C’est vous qui le dites ; c’est dans ce but que Je suis né… » WMB, Mariage et Divorce ; P. 4

Oui ! Oui ! Là encore, frère Branham a vu juste ! C’est ce que dit aussi la Bible 

Luc 22/70 : « Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et Il leur répondit : Vous le dites, Je le suis. »

William Branham voulait seulement montrer que l’Ecriture est rendue manifeste en son temps.
Car le Seigneur ne manifeste une Ecriture que quand son heure est venue ! C’est la Parole ou le Message de l’heure.

Ce n’est que lors de sa condamnation, qu’Il révéla cette identité de "Fils de Dieu" : « Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole Lui dit : je t’adjure, par le Dieu Vivant, de nous dire si tu es le "Christ", le "Fils de Dieu". Jésus lui répondit : Tu l’as dit… » Mat 26/63-64 

Mat.27/54 : « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » c’est-à-dire : le Grand Esprit de Dieu YAHWEH qui a habité ce Corps, s’est pleinement manifesté. A présent, le Corps du Seigneur Jésus est le grand Vase d’albâtre brisé, qui laissa échapper l’Esprit de la Résurrection de toute Eternité.

Ainsi :
Le voile du temple se déchira de haut en bas, brisant le mur de l’inimitié,
La terre trembla, les sépulcres s’ouvrirent et plusieurs corps des saints sous l’Ancienne Alliance ressuscitèrent et apparurent dans la ville sainte (Mat 27/50-54)

He 10/19-20 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair,… »

Le Fils de l’homme en rapport avec son Ministère : "le prophète"

Jésus-Christ se manifesta à Israël d’abord comme étant le "Fils de l’Homme" qui signifie "le Prophète" (Jean 4/19, 25-26) ou "Dieu-Prophète" (Deut 18/15-19 ; Esaïe 35/4-6).

Le Fils de Dieu en rapport avec la dispensation du Saint-Esprit

Le Seigneur Jésus, durant les 3 ans et demi de son Ministère terrestre en tant que "Fils de l’Homme", a gardé sécrète cette autre Fonction à venir c’est-à-dire "Fils de Dieu". Il appela cela un "autre Consolateur" qui viendra en Son Nom (Jn.14/16) et qui Le glorifiera. « Il me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi, et vous l'annoncera. » Jn.16/14.
Il ne pouvait s’identifier comme "Fils de Dieu" qu’à l’avènement de la Pentecôte : Dieu en émanation sur son peuple par le "Saint-Esprit" Jn 7/37-39 : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture.
Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. »
Car Christ est l’Esprit, Il est Celui qui oint selon Jean Baptiste (Jn.1/33).

C’est pourquoi le prophète Esaïe lui attribue les qualificatifs du Saint-Esprit : Il est
– L’Admirable, Le Conseiller d’Esaïe 9/5 
– Le Consolateur ou le Paraclet de Jean 14/17-19 : « L’Esprit de Vérité que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne Le voit point et ne Le connaît point ; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, Je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je vis, et vous vivrez aussi. »

C’est aussi là le Grand Mystère que l’apôtre Paul a montré à travers l’Evangile :
Col 1/26-27 : « le Mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce Mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’Espérance de la Gloire. »

Mat 18/20 : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je suis au milieu d’eux. »
Le Saint-Esprit venu au Nom de Jésus-Christ, ne se glorifiera pas lui-même, mais glorifiera toujours le Nom de Jésus !

Jn.15/26 : « … Il rendra témoignage de Moi… »

Jn.16/13-14 : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, Il vous conduira dans toute la vérité; car Il ne parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

Il me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi, et vous l'annoncera. »

Contrairement à ces recommandations du Seigneur, les trinitaires insistent tout spécialement sur l’adoration séparée des prétendues "trois personnes de la trinité". 

Ils saluent le Saint-Esprit ("bonjour Monsieur Saint-Esprit" ! je te salue ! je t’embrasse ! je t’aime !). Ils vont jusqu’à dire : Saint-Esprit, je te glorifie ! Je t’adore ! Ils l’ovationnent, l’acclament comme étant une Personne à part entière et à qui l’Adoration est aussi due !

Le pape Jean Paul II avait proclamé en son temps : 1997 : année pour le "Père" – 1998 : année pour le "Fils" – 1999 : année pour le Saint-Esprit – pour ensuite adorer ensemble les trois personnes unies en l’an 2000, déclarée "année sainte du jubilée".

Chose qui n’a jamais été mentionnée du temps des apôtres !

Jn.15/26 : « Quand sera venu le Consolateur, (…) Il rendra témoignage de Moi… »

En définitive, à la Révélation de l’Identité de Jésus-Christ, Simon Pierre montra que Jésus est indubitablement le Christ, ce qui signifie l’Oint c’est-à-dire "Celui qui oint", "le Saint-Esprit", dans sa fonction de Fils du Dieu vivant.
Jean le baptiste a pour sa part montré cette même évidence : « … Lui (Jésus-Christ), Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » Mat.3/11

Mat 16/16-20 : « … Alors Il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu’Il était le Christ. »

Marc 3/11-12 : « Les esprits impurs, quand ils Le voyaient se prosternèrent devant Lui et s’écrièrent : Tu es le "Fils de Dieu". Mais Il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître. »

20- William Marrion Branham confond "Mer morte et Mer rouge"

C’est un lapsus.

21- Le 7ème Endroit

Le septième endroit appelé la septième dimension n’est pas à confondre avec un septième ciel qui n’existe pas dans les Ecritures ! Ici, frère Branham parle de la septième dimension qui correspond au troisième Ciel, celui du Trône de Dieu.
Voici le tableau qu’il dresse à cet effet, dans la biographie :

WMB : Biographie, P.399-400
Les mondes visibles et invisibles : les sept (7) Dimensions

· Les Dimensions des mortels
On a 3 dimensions : La Lumière
Le Temps
La matière

· La 4ème Dimension : Les ondes Radios – Télécommunications.

· La 5ème Dimension : Les Régions inférieures 

Elles comportent : La région des perdus
La région des démons (esprits) L’enfer

Luc.16/23 : « Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. »

Notez bien que le sein d’Abraham ou le paradis fut supprimé lors de la Résurrection de Christ d’entre les morts. Ainsi, les âmes des justes décédés ne partagent plus le séjour des morts avec les méchants.
Mais ceux-ci vont directement "sous l’autel" ou dans la "Présence de Dieu", dans la sixième dimension.

· Les Dimensions des immortels :

La 6ème Dimension qui est le 1er Ciel

2 Cor 5/1-2 : « Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu (théophanie) qui n’a pas été fait de main d’homme. Aussi gémissons-nous dans cette tente désirant revêtir notre domicile céleste. »

Apo 6/9 : « Quand il ouvrit le cinquième Sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la Parole de Dieu et du Témoignage qu’ils avaient rendu. »

Le 2ème Ciel : lieu de la rencontre dans les airs, de
L’Epouse de Christ avec son Divin Epoux Jésus-Christ au dessus du magma de la galaxie et du système solaire.
1 Thes 4/17 : « … A la rencontre du Seigneur dans les airs. »
C’est le type de la rencontre de Rébecca avec Isaac dans les champs.
Gen 24/63 : « Un soir qu’Isaac était sorti pour méditer dans les champs, il leva les yeux, et regarda ; et voici, des chameaux arrivaient. »

La 7ième Dimension : le Trône de Dieu ; ou le 3ième Ciel

Apo 4/1-2 : « Après cela, je regardai, et voici, une Porte était ouverte dans le Ciel… Et voici, il y avait un Trône dans le Ciel et sur ce Trône, Quelqu’un était assis.»

Esaïe 6/1 : « … Je vis le Seigneur assis sur un Trône très élevé, et les pans de sa Robe remplissaient le Temple. »

Heb 12/22-23 : « Mais vous vous êtes approchés de la Montagne de Sion, de la Cité du Dieu Vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’Assemblée des premiers-nés inscrits dans les Cieux, du Juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. »

2 Cor 12/2 : « Je connais un homme en Christ qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel. »

1 Cor 2/9 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. »

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO
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CHAPITRE SEPT: BRANHAM ET LE RACISME

Actes.17/26 : « Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure »

Gal 3 /28-29 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse ».

1- William Marrion Branham auréolé de la même colonne de feu qui conduisait Israël dans le désert

Toh Glacia débute ce chapitre en affichant trois photographies où apparaît une Lumière surnaturelle au-dessus de la tête de William Branham ; le présentant comme "un dangereux faux-prophète".

Dans une obstination amère, doublée d’une hargne excessive, Toh Glacia désire coûte que coûte discréditer William Branham, que Dieu a pourtant confirmé aux yeux de tous ; même au devant de ses propres contradicteurs comme ce fut le cas ici dans cette photo prise à Houston lors d’une vive contestation. Dieu faisant suivre Son prophète de signes et de prodiges surnaturels.

« Moi, J'ai un témoignage plus grand…; car les oeuvres que le Père M'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que Je fais, témoignent de Moi que c'est le Père qui M'a envoyé. Et le Père qui M'a envoyé a rendu Lui-même témoignage de Moi ».Jn.5/36-37

« … même si vous ne croyez point (en Moi), croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en Moi et que Je suis dans le Père » Jn.10/38 a dit Jésus, notre Seigneur !

Ces photos brandies par Toh Glacia sont le témoignage vivant de la confirmation du Choix même de Dieu sur la personne de William Marrion Branham pour une Vocation de premier ordre, comme "Messager-étoile" pour l’Age du Temps de la Fin.
Ce fut lors d’une séance de guérison, le 24 janvier 1950, qu’un pasteur baptiste du nom de Best traitant frère Branham de faux prophète, parce qu’il manifestait le don de guérison – à l’époque seuls les pentecôtistes croyaient en la guérison divine – lui demandait de faire un miracle sous ses yeux. C’est alors que le Seigneur Lui-même entra en scène et cette photo fut prise en présence de plus de huit mille personnes réunies dans le "Music hall" de Houston.
Le F.B.I. (Bureau Fédéral d’investigations) confirma que c’est la seule Présence Surnaturelle photographiée jusqu’alors dans toute l’histoire !

WMB : la biographie P. 192
« Et ils envoyèrent ce négatif à Washington. Il fut retourné avec les droits réservés (voir page 564 de la biographie de William Marrion Branham). On amena ce document à George J. Lacy, du département des empreintes digitales, un des plus grand qu’il y ait dans le monde entier. Il travailla deux jours pour vérifier la caméra, les lumières et tout le reste. Et quand nous allâmes cet après-midi là, il dit : frère Branham, j’ai été aussi l’un de vos critiques, et je disais que c’était de la psychologie… mais, frère Branham, l’œil mécanique de cet appareil photo ne peut prendre de la psychologie ! La Lumière (surnaturelle) a frappé le négatif et C’était là ! Il posa la question : que pensez-vous que c’est alors ; frère Branham ? Je dis : je crois que c’est la même Colonne de Feu qui conduisit les enfants d’Israël d’Egypte en Palestine. Je crois que c’est le même Ange de lumière qui entra dans la prison et alla vers saint Pierre, le toucha et ouvrit la porte. Je crois que c’est Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. »
Plus tard, ce même pasteur qui s’était opposé à frère Branham lui fit appel afin de prier pour son fils qui était condamné à la chaise électrique. La prière de frère Branham empêcha l’exécution de la sentence.

Amen ! Dieu confond toujours les détracteurs !

2- LE RACISME

2-1- L’attitude de William Branham face au racisme :

Toh Glacia, à la page 59 de son livre accuse à tort :
« comme nous pouvons le vérifier concernant l’église mormone et les témoins de Jéhovah, cette politique raciste fut aussi l’apanage de William Branham, le prédicateur du Kentucky décédé en 1965 ! »

C’est encore malheureux de voir ici, un soi-disant serviteur de Dieu porter des accusations haineuses et sans fondement à l’instar des pharisiens religieux et hypocrites dont le seul but était de jeter le discrédit sur l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Il en est de même aujourd’hui !

Pour qu’on taxe quelqu’un de raciste, c’est qu’il n’admet pas d’autres races dans son entourage, ou qu’il place une race au-dessus des autres. Or frère Branham pouvait compter dans son assemblée des individus de toutes races y compris des noirs (les gens de couleur)!

Par ces déclarations du prophète mentionnées ci-dessous, montrons de manière catégorique que les allégations de Toh Glacia sont fausses et infondées.
Que chaque lecteur apprécie ici l’esprit qui anime les uns et les autres !
Ecoutons donc le prophète :

« Nous sommes tous du même sang. Nous venons tous d’un même arbre : Adam.
Dieu, par un seul sang, a fait toutes les Nations. Et que notre peau soit brune, noire, jaune, rouge ou de n’importe quelle autre couleur, nous sommes tous des créatures du Tout-Puissant, vous voyez, et il ne devait y avoir aucune différence entre nous. » WMB : Il prend soin, et vous ? Du 21/07/1963 

Dans "La plus grande bataille jamais livrée" ; § 9 
« La famille de Dieu ne trace pas de lignes de démarcation raciales. Que nous soyons rouges, bruns, noirs ou jaunes, peu importe, blancs, quoi que ce soit, nous sommes frères et sœurs en Christ. »

Dans "la Dislocation du monde" – 15.11.1963 New York, USA § 153 
« Nous sommes tous sortis d’un même arbre. L’un peut donner à l’autre la transfusion sanguine, que nous soyons jaunes, noirs, bruns, rouges ou quoi que nous soyons. Nous sommes tous de la race d’Adam. Le milieu dans lequel nous vivons a changé nos couleurs, ça n’a rien à voir avec cela, pas du tout. Jésus est mort pour sauver le pécheur, peu importe qui il était. »

Dans "Honteux de Lui" ; 11/07/65 
« Rappelez-vous depuis des années, j’ai désiré retourner en Afrique, car j’ai l’impression que mon ministère en Afrique n’est pas encore terminé…
Après tout, qu’irai-je faire en Afrique ? Alors qu’ici, il y a 600 ou 700 églises qui m’ont demandé de les visiter. Voyez-vous ? Ici même ; sans omettre le Canada et le Mexique… Pourquoi ai-je le désir de retourner en Afrique ? Car il y a dans mon cœur quelque chose qui m’attire en Afrique.
J’aime les Africains ! Il y a quelque chose que j’aime en eux. Je désire y aller, retrouver les gens de couleur seulement. C’est là que le Seigneur m’a appelé. Ils sont dans le besoin… »

Dans "le troisième Exode" : P. 18 
« D’ailleurs dans la Race noire, il y a bien des caractères que la Race blanche pourrait envier.
Ils ne se tracassent pas comme nous ; ils sont plus spirituels. Ils ont mille et une petites choses que nous n’aurons jamais. C’est Dieu qui les a faits ainsi. Qui pourra jamais chanter aussi bien qu’un chœur de Noirs ? Où trouverons-nous des voix pareilles 

Dans "La Révélation de Jésus Christ" ; P. 3, § 13 
« C’est quelque chose, cela, n’est-ce pas ? L’Afrique doit nous envoyer des missionnaires ici en Amérique ! Voilà où nous en avons besoin ! »

Dans "Ecoutez-Le" ; § 4 
« C’est ainsi que je pense. Il fait des hommes blancs, des Bruns, des Noirs, des Jaunes… Un Dieu de variété…
Un Noir peut donner de son sang à un Blanc, et vice versa. L’Indien peut en donner au Blanc et le Blanc à l’Indien. Car, Dieu a fait toutes les Nations d’un même sang. Ainsi, Il nous a créés pour être un peuple. »

Aussi, frère Branham place toutes les Races sur le même pied d’égalité.

Dans "Les dix vierges et les 144 000" ; § 39 
« Les Nations, les Juifs, les Ethiopiens, les Africains, chaque genre de peuple dans le monde fait partie des Nations pour former ce Corps (le Corps de Christ).
Noirs, Blancs, Bruns ; tous. C’est un bouquet de fleurs, (c’est vrai !), que Dieu met sur son autel, et Il en fait de toutes les nations, races, langues et peuples. »

Dans "Loi ou grâce" du 06/10/54 ; § 44 
« Peu importe qu’il soit Noir, Blanc, Jaune ou de couleur qu’ils sont, nous sommes tous venus d’une seule et même personne. Voyez-vous ? Cela peut être scientifiquement prouvé. Que vous alliez dans l’Afrique la plus noire et trouviez l’homme le plus noir que vous puissiez trouver, et, si vous tombiez malade ; il pourrait vous donner une transfusion de sang. Votre sang est exactement comme le sien.
Ou bien, vous pourriez aller en Chine, et prendre l’homme le plus jaune qu’il y ait en Chine, et il pourrait vous donner une transfusion de sang ; vous voyez ?
Ou bien l’homme le plus brun qu’il y ait en Inde pourrait vous donner une transfusion de sang. ‘‘Dieu, par un seul sang, a fait toutes les nations, tous les peuples.’’
Mais il n’y a pas un animal dans le monde qui pourrait se comparer au sang humain ! Vous voyez ? Le sang de chacune des espèces animales est différent mais le sang de tous les humains est le même. »

En guise de conclusion sur le racisme, écoutons encore le prophète William Marrion Branham dans :

Dans "Le 3ème Exode" 30/06/63 Jeff. Ind. USA
« Si ces gens (les Noirs) étaient des esclaves, je prendrais mon assemblée et nous irions dans le Sud pour les aider à sortir de l’esclavage. Je le ferais certainement parce que ce n’est pas Dieu qui a fait les esclaves, c’est l’homme. Nous sommes tous du même sang. Nous venons tous d’un même arbre : Adam… là-bas, la question est la ségrégation dans les écoles.  »

2-2 – Son opposition aux actions de Martin Luther King

De manière sensée, ce n’est pas le devoir d’un pasteur d’envoyer des gens à être massacrés pour des revendications sociopolitiques.

Mat 20/25-26 : « Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous…  »

Malheureusement, cette Recommandation du Seigneur ne fut toujours pas suivie par ceux qui servent à Sa cause !
A propos du Pasteur Noir Américain Martin Luther King, qui a combattu pour l’intégration et l’émancipation des Noirs aux USA dont Frère Branham a fait mention dans :

WMB : J’accuse cette génération numéro 9, 1963, P. 25 :
« Comme ce prédicateur dont je vous ai parlé Dimanche passé, ce Martin Luther King et ses âmes précieuses aux yeux de Dieu qu’il conduit à la mort… penser donc, vouloir faire une révolution pour une simple question de règlements d’écoles. »
Frère Branham ; dis-je, voulait montrer  qu’un homme de Dieu ne doit pas s’investir dans les affaires politiques ni dans les luttes et revendications sociales ; les formations sociopolitiques sont créées à cet effet : Mat 22/21 « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Autrement dit l’œuvre de DIEU incombe aux hommes de Dieu, et la politique aux politiciens.
Et que  c’est là, le piège que tend le diable aux hommes de Dieu !

WMB : Et tu ne le sais pas ; 15-08-1965, Jeff, Indiana USA, § 284 :
« Regardez ce qui s’est passé en Californie. Voyez les émeutes. Voyez les dix-neuf meurtres qu’il y a eu, des crimes racistes. Je vous avais bien dit, il n’y a pas longtemps ici, que ce Martin Luther King allait conduire son peuple au massacre. Combien s’en souviennent ? (L’assemblée dit : ‘‘Amen » ». N.D.E.) Ce ne sont pas ces gens de couleur, ce sont leurs leaders, qui les poussent à la révolte. Ce n’est pas l’intégration, la ségrégation, ou peu importe le nom qu’ils veulent y donner, c’est le diable ! C’est vrai. Et pas seulement pour les Blancs, les Noirs ; C’est tout le monde. C’est le diable. »

Dans l’histoire de l’Eglise, nous pouvons citer l’exemple de Luther, de Jean Calvin et d’autres qui, par leurs règlements et jugements inadéquats ont entrainé des batailles meurtrières pour le partage des terres et autres luttes sociales, lors de la Reforme du Moyen-Âge. Etaient-ils aussi Noirs ?

Ecoutons le prophète à propos du ministère de Luther, messager de l’Age de Sardes : 1520-1750 :

WMB : Exposé des 7 Ages de l’Eglise ; P. 247-248 
« Plus tard, on assista à un grand changement dans sa manière de conduire les affaires auxquelles il se trouvait mêlé. Au début, il n’était que bienveillance, courage et patience, s’en remettant toujours à Dieu pour résoudre ses problèmes. Mais ensuite, de larges foules se rassemblèrent sous sa bannière. Leur but n’était pas purement spirituel mais plutôt politique. Ils désiraient briser le joug du pape, car ils s’accommodaient mal d’envoyer de l’argent à Rome. On vit apparaître des fanatiques. Luther fut bientôt attiré dans des affaires politiques, où il eut à prendre des décisions ; tout cela n’ayant en fait aucun rapport avec l’église, si ce n’est que par ses prières, par la prédication et par sa conduite, l’église n’aurait pu donner un exemple à suivre. Ces affaires de politique en arrivèrent à un point tel qu’il se trouva dans la position intenable de médiateur entre seigneurs et paysans. Il rendit de si mauvais jugements qu’un soulèvement eut lieu, où des milliers d’hommes furent tués. Ses intentions étaient pures, mais quand il se laissa de nouveau empêtrer dans un évangile mêlant l’église et l’état, il dut en récolter les fruits : la tempête. »

Tout étudiant de la Bible au regard de l’Histoire comprendra, que c’est avec force, que le Saint-Esprit, au lieu d’apporter un éloge à la Réforme, l’a plutôt blâmée :
Apo 3/1-2b : « … Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort… Car Je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. »

2-3- L’attitude de l’apôtre Paul face à l’injustice sociale

A ce propos, ayant constaté la condition d’un de ses frères du nom d’Onésime, esclave de Philémon, l’apôtre Paul persuada le "maître" Philémon à considérer Onésime son frère en Christ comme un affranchi de Christ (Philémon 1-21).

1 Cor 7/21-22 : « As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre profites-en plutôt. (Pas par une lutte sociale, ni par des marches d’affrontements ; mais par l’Evangile de Paix) Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. »  

2Cor.5/18-20 : « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le Ministère de la Réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la Parole de la Réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’Ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au Nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! »

Car plus les hommes se rapprocheront de Christ et de Sa Croix, plus ils se rapprocheront les uns des autres et briseront toutes les barrières raciales et sociales.

Prenons le cas de notre Seigneur Jésus Christ qui refusa de se faire couronner "Roi des Juifs" dans le but de briser l’hégémonie de l’Empire Romain à laquelle ils étaient assujettis. Jean 6/14-15

Pierre fut repris par le Seigneur Jésus lorsqu’il usa de son épée pour attaquer un garde du souverain sacrificateur, du nom de Malchus.

Mat 26/51-54 : « Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée ; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; Car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Penses-tu que Je ne puisse pas invoquer mon Père, qui Me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ?»

Tirant instruction des recommandations de notre Seigneur Jésus-Christ, nous ne nous attaquons pas à la chair et au sang.
Mais c’est dans l’Amour, par l’Evangile de paix, par la Puissance de la prière dans une attitude chrétienne, que nous arriverons à défaire l’étau d’une hégémonie politique, et à faire disparaître la haine, le mépris afin de briser les barrières raciales et les injustices sociales de tous ordres.

… Et encore là, Toh Glacia mord la poussière !

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO
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CHAPITRE SIX: LE BAPTEME, UNE QUESTION IMPORTANTE !

1 Jn. 2/22-26 : « Qui est menteur, sinon celui qui nie que JESUS est le CHRIST? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père.
Que ce que vous avez entendu dès le Commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le Commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père.
Et la Promesse qu'il nous a faite, c'est la Vie Eternelle.
Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent»

Actes 2/38-41 : « Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le Pardon de vos péchés; et vous recevrez le Don du Saint-Esprit.
Car la Promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, en disant : sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes. »

1-Les Paroles équivoques de Toh Glacia

D’emblée, Toh Glacia affiche une interrogation en ces termes : « Est-on bien sûr que "baptiser au Nom de Jésus" signifie prononcer cette formule lors du baptême ? ». Puis, il répond : « Rien n’est moins certain ! »
Il poursuit, en traitant : « le Livre des Actes des Apôtres et les Epîtres de "textes néo-testamentaires" » à la page 50 de son livre, c’est-à-dire venus après les Evangiles.
C’est déplorable pour une personne qui se présente comme un "évangéliste", donc ministre de la Parole, de dénaturer ainsi cette même Parole au profit de sa tradition religieuse et de ses propres opinions ! 
Ceci n’est pas nouveau ! Car c’est par cette même interrogation que le Serpent plaça le doute dans l’esprit d’Eve, afin de l’entrainer dans la désobéissance vis-à-vis de la Parole de Dieu  et de la faire tomber dans la déchéance : « Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? … » Et, poursuivant dans saséduction, le serpent porta l’estocade dans l’esprit d’Eve : «…Vous ne mourrez point ! » (Ge.3/1-4). – A juxtaposer ici avec les propos de Toh Glacia : « Est-on bien sûr que "baptiser au Nom de Jésus" signifie prononcer cette formule lors du baptême ? Rien n’est moins certain ! » –  Mais notre Seigneur Jésus a définitivement montré avec assurance et de manière immuable, que  les élus ne seront jamais séduits ! (Matt.24/24) Et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre son Eglise. (Matt. 16/18)

Toh Glacia et les adeptes de la trinité ont encore ignoré cette évidence : « Eh quoi ! Si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu ? Loin de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur selon qu’il est écrit : afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles et que tu triomphes lorsqu’on te juge ! » (Ro.3/3-4)

Toh Glacia en ironisant la formule du Baptême dans le Nom du Seigneur Jésus, s’oppose à la Parole de Dieu, traitant de "non sens" l’application accordée à cette recommandation de Paul dans Col.3/17 : «Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au Nom du Seigneur Jésus ». Il l’interprète de manière absurde, comme une invocation "du Père, du Fils et du Saint Esprit". (Page 50-51) Nous aimerions bien voir Toh Glacia chasser les démons dans l’invocation de "Père, Fils et Saint Esprit" !

Un véritable homme de Dieu à l’image de Paul et d’Apollos, apprendra toujours à « ne pas aller au delà de ce qui est écrit » (1Cor.4/6).
Quant à cette recommandation dans Colossiens 3/17 où Paul dit : « de faire toutes choses au Nom du Seigneur Jésus », nous nous accordons entièrement à cela ; même pour le voyage, la nourriture, le mariage, le sommeil, le baptême que Toh Glacia énumère avec sarcasme et ironie !

Mais OUI ! C’est en son Nom ! au Nom du Seigneur Jésus que nous accomplissons toutes choses , « Car nous sommes Son Ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions! » (Ep.2/10)
Et, c’est « en Lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être » ! (Actes 17/28)

Ainsi donc, c’est en son Nom ! au Nom du Seigneur Jésus que, priant pour notre voyage, nous prenons le train, l’avion, ou tout autre engin de transport ; comme le montre si bien l’apôtre dans ce passage, à l’instar de tout vrai chrétien ! « …Hors de la ville. Nous nous mîmes à genoux sur le rivage, et nous priâmes. Puis, ayant pris congé les uns des autres, nous montâmes sur le navire, et ils retournèrent chez eux. (Actes 21/5-6)

C’est en Son Nom ! au Nom du Seigneur Jésus que nous mangeons, en rendant grâces au Seigneur pour les aliments qu’Il accorde pour notre subsistance ! «Si je mange avec action de grâces, pourquoi serai-je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces !  » (1 Cor.10/30)

C’est en Son Nom ! Au Nom du Seigneur Jésus que nous nous marions, car « si L’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui bâtissent travaillent en vain ; et si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde, veille en vain… » (Ps.127/1). C’est en son Nom que, Lui confiant notre couche la nuit, nous dormons ! Et c’est en son Nom ! au Nom du Seigneur Jésus que nous nous faisons baptiser ! « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la Gloire de Dieu ! » a recommandé l’apôtre dans 1 Cor.10/31.
Toh Glacia persiste dans sa folie en disant que "Père, Fils et Saint Esprit" sont des noms propres de personnes distinctes les unes des autres (Page 51 de son livre) ; ce que contredit le Dictionnaire Universel de la Langue courante.
Paul dira : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ! » (Ro.1/22)

Les adeptes de la trinité ont un entendement différent de la Révélation reçue par les apôtres de Jésus-Christ, au jour de la Pentecôte avec l’Ordre de Baptiser dans "Le NOM" et non dans "Les NOMS" « car il n’y a qu’Un Seul NOM qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4/12) !

 

2- Le baptême tel que pratiqué par les différentes communautés ou confessions religieuses

2-1- Chez les Juifs

Paroles : ils confessent un Dieu unique.
Nom invoqué : Le Seigneur Dieu, l’Eternel (Deut 6/4)
Pratique : immersion complète, trois fois. (Evoquant la Sainteté du Dieu trois fois Saint)

 

2-2- Chez les Catholiques


 

Paroles : ils confessent une trinité de personnes.
Noms invoqués : Père, Fils et Saint-Esprit (Mat 28/19).
Pratique : une seule aspersion d’une eau appelée "eau bénite".

2-3 Chez les Catholiques orthodoxes


Paroles : ils confessent une trinité de personnes.
Noms invoqués : Père, Fils et Saint-Esprit (Mat 28/19).
Pratique : une seule immersion dans l’eau.

 

2-4 : Chez les Protestants 

Paroles : ils confessent une trinité de personnes.
Noms invoqués : Père, Fils et Saint-Esprit (Mat 28/19).
Pratique : les uns par immersion, les autres par aspersion.

2-4 : Chez les disciples de Jésus-Christ 



 Paroles : ils confessent le Grand Dieu Elohim, révélé en Jésus-Christ.
Nom invoqué : Seigneur Jésus-Christ (Actes 2/38 en accomplissement de Matthieu 28/19), comme l’ont pratiqué tous les disciples de Jésus-Christ, c’est-à-dire l’Eglise, décrite dans le Nouveau Testament.
Pratique : immersion complète, une fois.

3- Qu’est-ce que le baptême ?

Le Baptême est dérivé du grec "baptizein" ou "baptizô" qui signifie "immerger, plonger dans l’eau".

1 Pier 3/21 : « Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. »
Marc 16/16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

La Bible n’a jamais fait allusion à l’aspersion où l’on doit  verser de l’eau 3 fois sur la tête du néophyte, mais parle de l’ensevelissement avec Christ par la conformité en sa mort. (Rom 6/4-5 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. »)

Le croyant qui fait rupture avec le monde par la repentance, s’identifie à Christ dans sa mort. Il est donc aisé de comprendre que l’on ne saupoudre pas de poussière un cadavre, mais bien au contraire, il est enseveli !
Les Ecritures nous montrent que les disciples de Jésus immergeaient ou plongeaient dans l’eau :
– Jean le Baptiste immergeait ou plongeait dans l’eau, tous ceux qui venaient à lui pour la repentance : « Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on y venait pour être baptisé. » (Jean 3/23)

Jean 4/1-2 : «Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’Il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. »

Actes 2/41 : « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. 

Actes 8/38-39 : « Il fit arrêter le char; Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque. Quand ils furent sortis de l'eau… »

Actes 10/46-48 : « …Alors Pierre dit : Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur… »

Ecoutons à ce propos, le témoignage sincère de quelques dirigeants d’églises :

Jean Calvin (Presbytérien) : « Le mot "baptisé" signifie plongé. Il est certain que l’immersion était de l’église primitive. » In Institutes of the Christian Religion, Livre 4, chap. 15, sec. 19.

Martin Luther (Luthérien) : « Le baptême est un mot grec et peut être traduit par "plonger". Je souhaiterais que ceux qui doivent être baptisés, soient plongés. »

Jean Wesley (Méthodiste) : « Le terme Biblique "ensevelis" avec lui par le baptême fait allusion à l’ancienne manière de baptiser par immersion. »

Wall (Episcopal) : « Immersion était toute la probabilité, la manière dans laquelle notre Sauveur bénit. Et pour sûr, la voie dans laquelle les premiers furent baptisés. »

Stourdza (un grec originaire) : « Le verbe "baptiser" a une seule signification. Il signifie plonger. Quant au "baptême par aspersion", il serait mieux de dire "immersion par aspersion". »

Brenner (Catholique) : « Pendant les mille trois cents (1300) premières années, le baptême était l’immersion de la personne dans l’eau. »

Jérémie (un patriote grec) : « Les anciens n’ont pas aspergé les candidats au baptême, mais ils les ont plongés. »

Whiltfield (Méthodiste) : « C’est certain que le mot "ensevelis" dans Rom. 6/4 fait allusion au sujet du baptême par immersion. »

Un rebaptême ?

Toh Glacia parle du rebaptême aux pages 55 et 56 . Il n’en est pas un ! Soit on est baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ soit on n’a jamais été baptisé d’eau.
Dans Actes 19/5 ce ne fut pas un rebaptême car la question posée fut claire à ce sujet : « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? … De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? » ‘Act 19/2-3)
Ceci montre l’importance capitale que revêt le Baptême dans le Nom du Seigneur en vue de l’obtention du Saint-Esprit qui est donné en ce Nom !
Et tous ceux qui n’ont pas été correctement baptisés, doivent simplement s’y conformer.
Il n’y a rebaptême que lorsque le premier baptême est scripturaire ou biblique ! Ce qui n’est pas le cas ici chez les disciples de Jean, ni chez les trinitaires car pour commencer, il n’y a pas eu de Baptême selon l’Ordre de la Commission qui a été donnée.

 

4-L’Ordre de Mission

4-1La Véracité et l’authenticité du Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus 

Matthieu, celui qui mentionna dans son Evangile l’Ordre de baptiser "dans le NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit", était lui aussi présent dans la chambre haute le jour de la Pentecôte (Actes 1/13 ; Actes 2/1). Mais il ne contredit point Pierre quand celui-ci mentionna lors de son discours, l’Ordre de baptiser "dans le NOM de JESUS-CHRIST pour le Pardon des péchés", et quand par la suite, trois mille (3000) âmes reçurent ce baptême par immersion dans l’eau "au Nom de Jésus-Christ" ce jour-là ! (Actes 2/41)
Puis encore cinq mille (5000) âmes s’identifièrent à Christ dans cet Engagement du Baptême pour le Salut. (Actes 4/4) 
Ensuite la Judée toute entière fut visitée (Actes 5/16), puis ce fut le tour de la Samarie par l’évangéliste Philippe dans Actes 8/12 et ceux des Nations recevront ce même Ordre de Baptême dans " le Nom du Seigneur Jésus". (Actes 10/48 ; Actes 28/28)
En aucun moment, Matthieu qui évangélisa jusqu’en Ethiopie d’après l’Histoire, ou aucun autre disciple du Seigneur n’a relevé cette équivoque ! Mais bien au contraire, ils étaient tous dans une totale harmonie de l’Ecriture, par la Révélation de qui était Jésus-Christ (Matt16/13-18

Ainsi, l’Ordre dans Matt.28/19 (Version Darby) : « Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit… » est rempli et accompli dans Actes 2/38 «…et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ à cause du pardon de vos péchés… » 
En d’autres termes, tout croyant baptisé au Nom du Seigneur Jésus, s’inscrit dans la pleine et totale Volonté du Père, comme le dit l’apôtre Jean dans sa première épître : « quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; quiconque confesse (ou se déclare publiquement pour) le Fils a aussi le Père. » (1 Jean 2/23) ; Car le Nom du Seigneur Jésus est le Nom du Père qui est l’Esprit  Jn.4/24 : « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en Esprit et en Vérité »!

Jésus-Christ ressuscité passa quarante jours avec ses disciples, leur révélant entièrement son Identité – Et cela ne fut pas fortuit !
Il leur définit également la Mission qui est celle d’évangéliser le Monde.
Ici, Luc nous rapporte dans son Evangile les Propos du Seigneur :
Luc 24/44-48 : « Puis Il leur dit: C'est là ce que Je vous disais lorsque J'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de Moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.
Alors Il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Ecritures.
Et Il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'Il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la Repentance et le Pardon des péchés seraient prêchés en Son NOM à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses. »

A noter que  "le Pardon des péchés" s’obtient par la Repentance qui est un changement de vie, suivi du Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus, qui est l’Engagement nous identifiant à Christ. (Ro.6/3-5 ; 1 Pier 3/21)
Ce stade marque la Justification du croyant par la Foi ! (Ro.3/23).

Aussi, savons-nous que les Clés du Royaume furent remises à Simon Pierre selon Matthieu 16/18-19: « Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre (Petra : Roc, falaise qui typifie la Révélation de qui est Jésus) Je bâtirai Mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre Elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les Cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les Cieux. »
Pierre fut donc la première personne à ouvrir la Porte du Royaume des Cieux, premièrement aux Juifs, ensuite aux semi-Juifs (les Samaritains), et enfin aux Gentils (les Païens) selon l’Ordre de la Commission reçue :
« … Et vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.» (Actes 1/8)
En sus des voyages missionnaires de Paul jusqu’en Italie, de Pierre en Babylonie lesquels sont consignés dans le Nouveau Testament, L’œuvre missionnaire des autres apôtres se serait déroulée comme suit :
Matthieu serait parti en Ethiopie ; Marc en Egypte ; Simon le Zélote en Afrique du Nord et jusqu’en Angleterre ; Thomas aux Indes ; Jean à Ephèse ; Jacques à Jérusalem ; Epaphras et Archippe à Colosse ; Tite à Crète, etc.
Presque tout le Monde méditerranéen était touché par l’Evangile avant la fin du 1er siècle après Jésus-Christ !
« Jésus Christ etant le même hier, aujourd’hui, et éternellement. »(He 13/8)
La Divinité Suprême de Jésus-Christ commande donc au Baptême dans le NOM du Seigneur Jésus ; ainsi que le Baptême du Saint-Esprit qui est donné en son NOM. (Jean 14/26)

Premièrement à Jérusalem 

Actes 2/38-39 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que Le Seigneur notre Dieu les appellera. »

Deuxièmement en Samarie

Actes 8/12 : « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et du Nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. »
Actes 8/15-16 : « Ceux-ci (Pierre et Jean), arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint Esprit. Car Il n’était pas encore descendu sur eux ; ils avaient seulement été baptisés au Nom du Seigneur Jésus. »

Troisièmement aux Gentils (païens)

Actes 10/44-48 : (Pierre arriva chez Corneille, un centenier romain par l’envoi d’un ange du Seigneur: « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole… Alors Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? Et Il ordonna qu’ils soient baptisés au Nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux. »

Philippe, baptisa l’eunuque Ethiopien

Actes 8/36-38 : « Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque (Ethiopien) répondit : je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. »

A Damas, Le disciple Ananias baptisa Paul, lors de sa conversion

Actes 22/16 : « Et maintenant, pourquoi tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le Nom du Seigneur. »

A Ephèse, Paul baptisa les disciples de Jean Baptiste

Actes 19/2-7 : (A Ephèse, Paul adresse le Message de l’Eglise du Nouveau Testament à quelques disciples de Jean le Baptiste) : « Avez-vous reçu le Saint Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint Esprit. Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils répondirent : Du baptême de Jean. Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au Nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze (12) hommes »
Ainsi, La Commission de Mat 28/19 est bel et bien remplie et accomplie dans Actes 2/38.

A Rome, Paul montra l’évidence du Baptême dans le Nom du Seigneur Jésus à tout le Corps de l’Eglise de Christ, s’y incluant lui-même

Rom 6/3 -5: « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort … En effet, si nous sommes devenus une même Plante avec Lui par la conformité à sa mort ; nous le serons aussi par la conformité à sa Résurrection» (L’arbre de l’Epouse identique à l’Arbre de Vie : Jésus-Christ

Dans la Galatie, et à Corinthe, Paul montre que par le Baptême au Nom du Seigneur, le croyant est une propriété exclusive de Jésus-Christ.

Gal 3/26-27 : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. »

1 Cor 1/12-15 : «Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! – Et moi, d’Apollos ! – Et moi, de Cephas ! – Et moi, de Christ !  Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâce à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous excepté Cripus et Gaius, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom ! »

Notons que trois questions fondamentales furent posées à cette Eglise de Corinthe :
– Christ est-il divisé ?
– Paul a-t-il été crucifié pour vous ?
– Avez-vous été baptisés au Nom de Paul ? (Ce qui implique clairement qu’ils ont été baptisés dans un NOM !)

Il serait inutile d’être baptisé au nom Paul, car il n’est pas mort pour l’expiation des péchés et n’est pas ressuscité, ni élevé dans la Gloire comme Sauveur.
Le Baptême nous identifie à CELUI qui est mort pour le Rachat de nos âmes, qui fut Enseveli, puis Revenu à la Vie pour exercer le Droit de Rachat du Parent Rédempteur !

Dans l’Encyclopédie Hanstings de la Religion Vol.2 Page 377 sur Actes 2/38 : « Le Nom fut un ancien synonyme de personne. Le paiement fut toujours fait au Nom des personnes considérées comme les propriétaires. Donc quelqu’un qui est baptisé au Nom de Jésus devient Sa propriété personnelle. Nous sommes de Christ. »

C’est pourquoi nous ne sommes ni une organisation dénominationnelle ni une religion des hommes.

4-2 – Un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême

Toh Glacia, dans ses élucubrations s’aventure dans des déclarations hasardeuses, à la page 57 de son livre, ne donnant pas un son clair et distinct. Il écrit : « … Actes 2/38 est le commandement d’être baptisé avec profession de foi en Jésus-Christ, chose sur laquelle il fallait insister avec les Juifs ; alors que Matt.28/19 est la formule baptismale qu’il fallait utiliser pour mener à bien la mission de l’église dans le monde entier, tout au long des siècles de son Histoire. »

Selon son entendement, il y a un baptême pour les Juifs, celui dont la formule est "dans le Nom du Seigneur Jésus" -Actes 2/38 ;
Et un autre baptême pour les croyants du reste du monde, celui dont la formule est "au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit" – Matt 28/19.

Y a-t-il donc deux baptêmes d’eau à accomplir dans la Commission du Seigneur selon la nationalité du croyant ? Quelle absurdité !

Comme précédemment énumérés, Pierre, Philippe, Paul, Jean, Apollos etc.
N’ont présenté qu’un Seul Evangile que ce soit aux Juifs, aux Grecs ou aux Nations du monde entier.

Gal 3/28-29 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. »

Actes 26/20 : « A ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance. »

Aux Romains, Paul écrivit ceci en attestant et confirmant l’Ordre Universel du Baptême dans le Nom du Seigneur Jésus : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? » (Rom 6/3) 

Puis à ceux de la Galatie qui tous sont du monde païen appelé les "Gentils", il ajouta : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la Foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » (Gal 3/26-27) 

Nulle part dans les Saintes Ecritures, vous trouverez mentionnée la pratique d’un quelconque baptême dans les titres "Père, Fils et Saint-Esprit" car les apôtres de Jésus-Christ qui ont posé le Fondement de la Foi, une fois pour toutes, ont reçu l’Entier Agrément de Dieu, Jésus-Christ Lui-même étant la Pierre Angulaire. (Eph 2/20)

Dans l’Ordre de Mission laissé aux apôtres par le Seigneur Jésus, il n’y eut pas deux recommandations sur le Baptême !
Mais un seul Ordre de Baptiser en Son Nom !(Matt.28/19 ; Luc 24/47 ; Actes 2/38)

L’apôtre Paul montre cette évidence :

Eph 4/5-6 : « Il y a un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême, un Seul Dieu et Père de tous, Qui est "au-dessus de tous" (Père : la Paternité qui est un titre, une fonction) ;
Et "Parmi tous" (l’Emmanuel : Dieu avec nous, le Fils, Dieu dans la Filiation, s’introduisant dans la généalogie d’Adam, d’Abraham et de David) ;
Et "en tous" (Saint Esprit, Dieu en émanation sur son peuple scellant chaque élu sur la terre). »
Toh Glacia affirme que « ceux qui se font baptiser au nom de Jésus restreignent la portée de leur invocation », qu’ils « évincent la puissance du Père et du Saint-Esprit ». Il accuse Pierre, les apôtres, les 3000 baptisés à la pentecôte et tout le Corps de Christ d’enlever au Père sa Puissance.
Ceci n’est qu’une pure ignorance de sa part, ne sachant pas ce qu’il profère. C’est aussi s’attaquer au Saint-Esprit qui a rempli les apôtres et parlé à travers eux.

Dans le thème V sur la Trinité, nous avons déjà démontré que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont les Fonctions ou Attributs d’une Seule et Unique Personne.

Et que le Nom du Père est Seigneur Jésus-Christ (Jn.17/6 : « J’ai fait connaître ton Nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde… » ; Notre Seigneur Jésus-Christ dévoila Son Identité à Philippe et à tous ses apôtres dans Jn.14/8-9 : « Philippe Lui dit : Montre-nous le Père et cela nous suffit ! Jésus lui répondit « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne m’as pas connu Philippe, celui qui M’a vu a vu le Père comment dis-tu montre-nous le Père ? » (Es.9/5 ; Pro.30/4 ; Za.12/10)

La même réprimande du Seigneur adressée à Philippe il y a 2000 ans, est à nouveau adressée aux trinitaires d’aujourd’hui ! Car cette même Parole n’a pas varié. Elle demeure la Même hier, aujourd’hui et pour toujours ! (Héb 8/13)

4-3-Le Nom de Jésus-Christ, en relation avec le Salut des hommes

Matt.1/21 : « …On lui donnera le Nom de Jésus ; c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés »
Actes 4/12 : « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre NOM qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
Le Sauveur promis à l’humanité fut annoncé 800 ans avant la Croix par le prophète Esaïe : Es.52/6 «  C’est pourquoi mon peuple connaitra mon NOM ; c’est pourquoi il saura en ce jour que c’est Moi qui parle ; Me voici ! »

Esaïe 35/4-6 : « Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds; Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude ! »

Esaïe 9/5 : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père Eternel, Prince de la paix. »

Et le prophète revivaliste Joël, montre l’importance du NOM en relation avec le SALUT des hommes : Joël 2/32 « Alors, quiconque invoquera le NOM de l’Eternel, sera sauvé. Le Salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem ». (Allusion faite à la Rédemption acquise sur la Croix du Calvaire par Jésus Christ sur le mont "Crâne" à Jérusalem qui est vis-à-vis du Temple.)

Et le prophète Zacharie 500 ans avant la Croix a montré avec exactitude que Celui qui fut crucifié, n’est autre que le Yahvé de L’Ancien Testament : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un Esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zach 12/10) 

Jésus-Christ est le Nom Rédempteur de Dieu dans Son Humanité révélé à toute l’humanité : Il est l’Emmanuel Promis depuis l’Ancienne Alliance, le Dieu manifesté en Chair qui a habité avec nous, plein de grâce, et de Vérité… (Jean 1/14 ; 1 Tim 3/16)

He.2/14-16 : «Ainsi donc, puisque les enfants (les élus) participent au sang et à la chair, Il y a également participé Lui-même (Dieu fait chair), afin que, par la mort, Il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable … car assurément, ce n’est pas à des anges qu’Il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham.»

« … C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car Il leur a préparé une Cité. » (Hé 11/16)

C’est au Nom de Jésus-Christ que : tout malade est guéri (Act.3/6) car Il est le YAHWE RAPHA (Ex.15/26) ;

C’est au Nom de Jésus-Christ que  toute âme est délivrée (Act.16/18) car Il est le EL SHADDAI (Ge.17/1), le Dieu pleinement suffisant.

C’est au Nom de Jésus-Christ que  toute prière est exaucée (Jn.14/13) car Il est le YAHWE JIREH (Ge.22/7-14), l’Eternel qui pourvoit.

Le YAHWE SHAMMAH, "le Perpétuel Présent" d’Ez.48/35 est accompli en Jésus-Christ, toutes les fois que deux ou trois sont assemblés en Son Nom ! (Matt 18/20) etc.
Le diable désire occulter ou dissimuler ce Nom devant lequel tout genou fléchit. C’est le but de la trinité et de l’instauration du baptême trinitaire !

5- L’Originalité du Baptême Biblique 

Toh Glacia prétend apporter des preuves que le baptême trinitaire est antérieur au Concile de Nicée (325 après JC).

Est-il besoin de rappeler que la trinité apparaît vers l’an 180 par Théophile d’Antioche ? Aussi, il n’est pas étonnant que dès l’an 200, le baptême trinitaire ait été évoqué ; mais tout cela ne fut paraphé qu’au Concile de Nicée. Nous aurions aimé que Toh Glacia nous donne une citation de l’époque apostolique mentionnée dans les Saintes Ecritures.

Mais cela lui est impossible !

Selon "le Dictionnaire de la Bible de Scribners et l’Encyclopédie Canney" : « La formule originale du Baptême était "au Nom de Jésus-Christ ou du Seigneur Jésus" jusqu’au développement de la doctrine de la trinité »

D’après "la Nouvelle Encyclopédie de Collier" (Vol. 10, P. 3) : « le mot "trinité" ne se trouve pas dans les Ecritures, et il aurait été employé pour la première fois par Théophile, évêque d’Antioche, au 2ième siècle. »

Dans l’Encyclopédie britannique (Vol. 3, P. 365-366) : « le "un en trois personnes", la formule trinitaire, ne fut pas uniformément utilisée au début ; et jusqu’au 3ième siècle, le Baptême au Nom de Jésus-Christ était si largement pratiqué que le pape Etienne, en opposition avec St-Cyprien, le déclara valide. Mais les missionnaires Catholiques, en omettant une ou plusieurs personnes de la trinité lors du baptême, se virent excommuniés par l’église Catholique. Actuellement, la formule de Rome est : « Je Te baptise au Nom du Père, du fils et du Saint-Esprit ».
Vol. 3 P.82 : « Partout les anciens documents révèlent que le Baptême se faisait au Nom de Jésus-Christ. »

Encyclopedia Britannica, 11th Ed. Vol. 3 Page 365-366: «The baptismal formula was changed from the Name of Jesus-Christ to the words Father, Son, and Holy Ghost by the Catholic Church in the 2nd Century. »
Vol. 3 Page 82: «Everywhere in the oldest sources it states that baptism took place in the Name of Jesus-Christ. »

Encyclopédie Canney de la Religion Page 53 : « L’Eglise primitive baptisait toujours au Nom de Jésus-Christ jusqu’au développement de la doctrine de la trinité au 3ième siècle. »

Dictionnaire de la Bible par Ecriture Page 241 
« La forme originale des mots était au Nom de Jésus-Christ. Le baptême dans la trinité a été développé ultérieurement. »

Nouvelle Encyclopédie Internationale, Vol. 22, P. 476 
Doctrine de la trinité. L’église Catholique croit ceci : « Nous adorons un seul Dieu dans la trinité, mais il y a une personne, le Père, une autre, le Fils, et une autre, Saint-Esprit. La gloire est égale, la majesté coéternelle ».

« On ne trouve pas cette doctrine pleinement développée dans les Ecritures. La théologie moderne n’essaie pas de la trouver dans l’Ancien Testament. Au moment de la Réforme, l’église Protestante adopta la doctrine de la trinité sans l’examiner sérieusement. »

Encyclopédie mondiale, Vol. 16, P. 7270 
« La doctrine de "trois en un" est considérée comme un mystère pour lequel il n’y a pas d’explication adéquate. La première déclaration de foi dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit faisant autorité fut faite par le premier Concile des églises à Nicée en 325, qui déclara également que le Fils est de la même substance que le Père.
Si vous rejetez la doctrine des apôtres concernant le Baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ qui vous amènera à la Révélation de la Vérité, sachant que Jésus Lui-même a prié pour tous ceux qui croiraient en Lui par les paroles des apôtres. (Jean 17/20)
Et si vous continuez à accepter le baptême trinitaire en trois personnes séparées, vous serez automatiquement identifié à l’église Catholique romaine, car c’est son baptême que vous aurez reçu. »

Encyclopédie Hastings de la religion Vol.2 Page 377-389 :
« Les baptêmes chrétiens administrés utilisaient les mots "au Nom de Jésus".  L’emploi de la formule trinitaire n’a pas été de la sorte acceptée premièrement dans l’histoire de l’Eglise. Le Baptême était toujours "au Nom du Seigneur Jésus" jusqu’au temps de Justin le Martyr où la formule trinitaire fut employée. »

N.B : Justin le Martyr mourut vers l’an 165 après Jésus d’où sa fête le 13 Avril. Il était l’auteur d’une apologie de la Religion chrétienne du temps d’Anicetus, évêque de la 1ière église idolâtre de Rome, qui régna de 155-166 sous l’empereur Marc-Aurèle.

Encyclopédie Hastings de la Religion Vol.2 Page 377 sur Actes 2/38 

« Le Nom fut un ancien synonyme de personne. Le paiement fut toujours fait au Nom d’une personne considérée comme le propriétaire. Donc quelqu’un qui est baptisé au Nom de Jésus devient Sa propriété personnelle. Nous sommes de Christ. »

Nouvelle Encyclopédie Internationale Vol 22 Page 477 
« Le terme "trinité" émanait de Tertullien, un père de l’église catholique romaine. »

N.B. : Tertullien vécut de 160-240, docteur de l’église romaine catholique, né à Carthage qui est une île fondée au 7ième siècle av JC par les Phéniciens, capitale maritime, qui se substitua à Tyr en Occident, rivale de la ville de Rome détruite par les romains.

Les pères anté-nicéens, volume 1, page 412 
(Déclaration d’Irenée, disciple de Polycarpe qui est lui-même disciple de l’apôtre Jean): « Toutes les autres expressions sont également des titres d’un Seul et même Etre, le Seigneur de Puissance, le Seigneur, le Père de tous, le Dieu Tout-Puissant, le Très-Haut, le Créateur, le Faiseur, et d’autres titres; Ce ne sont pas là les noms et les titres d’une succession d’êtres différents, mais d’un Seul et même Etre. »

Le symbole des Apôtres

Le symbole des Apôtres qualifié par Tôh Glacia de "Charte Magnifique possédant de puissantes racines dans la Parole de Dieu" est énuméré comme suit :
« Je crois en Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre… Je crois en la sainte église catholique, en la communion des saints… En la résurrection de la chair… »

Ce symbole n’existe pas dans la Bible, mais se trouve dans l’Almanach des conciles de l’église catholique.

– Cela est apparu sous Constantin en 325 au Concile de Nicée.
– En 350, le culte des saints et des anges a été introduit par Basile Césarée.
– En 988 et 993 : introduction de la célébration de la fête des morts sous Odilon
– En 1075, Grégoire ordonne que quiconque n’est pas en communion avec l’église romaine ne peut être considéré comme catholique.
– En 1545 : Sous le 19ème concile œcuménique (concile de Trente) convoqué par le pape Paul III : il fut décidé l’invocation des saints, la vénération des reliques, des images et des peintures sacrées ainsi que des indulgences.

Or que nous dit l’Ecriture à propos de "la célébration des morts" qui est "la fête des morts" : "La Toussaint" célébrée le 1er Novembre de chaque année même dans les cimetières?

Lev 20/6-7 : « Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple.
Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l'Eternel, votre Dieu. »

Deut 18/10-12 : « Qu'on ne trouve chez toi … personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.
Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »

1 Cor 10/20-22 : « Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?»

Quant à la résurrection de la chair, Paul dit ceci dans :

1 Cor 15/50  Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.
L’on ne doit donc pas croire à la résurrection de la chair qui va pourrir dans la tombe comme le stipule l’Ecclésiaste : « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit à Dieu qui l’a donné. » Car, selon:

1 Cor 15/51-53 : « Voici, je vous dis un mystère… en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.» 

Voici plutôt la Charte des Apôtres consignée dans l’Ecriture :

1 Jn 5/20-21 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu Véritable, et la Vie Eternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » Amen ! Amen !

Prenez avec vous le Nom de Jésus !
Enfants de peine et de souffrance !
Il vous donnera la joie et le réconfort !
Alors, emportez-Le, où que vous alliez !
Nom Précieux ! Ô comme Il est doux !
Espoir de la terre ! Et Joie du ciel !
Nom Précieux ! Ô comme Il est doux !
Espoir de la terre ! Et joie du ciel pour toujours !

Nous sommes sur le Roc, le Roc des Ages !
Nous sommes sur le Roc des Ages !
Mon âme a trouvé Refuge en Lui,
Nous sommes sur le Roc des Ages ! Et Vous mes frères ?

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO
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CHAPITRE CINQ: LA TRINITE

Rom 1/18-32 : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa Puissance éternelle et sa Divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne Lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la Gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles… Eux qui ont changé la Vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !… »

Col 2 /8-10 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie (dogmes) et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes (le polythéisme), sur les principes élémentaires du monde (la géométrie) et non sur Christ : Car en Lui, habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité. Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le Chef de toute domination et de toute autorité.»

1- Origine de la Trinité

La trinité est d’origine babylonienne, un Dieu en trois personnes coégales et coéternelles.
Et pour symboliser cette doctrine de la Trinité, les Babyloniens employaient déjà le triangle équilatéral, exactement comme le font de nos jours l’église romaine et les « soi-disant églises évangéliques ».
Il s’est avéré que Cush, fils de Cham, fils de Noé, a introduit un culte à trois dieux : « père – fils – esprit », qui étaient tous égaux. Mais sachant que la « Semence de la femme » allait venir selon Genèse 3/15, il fallait donc faire intervenir une femme et sa semence. Ceci fut réalisé au moyen de son épouse Sémiramis la « mère du fils », puis Nimrod son fils comme étant le « zeroashta » ou le « zoroastre », c’est-à-dire la Semence promise de la femme.
(Cf « Les deux Babylones d’Alexandre Hislop « )

Cette symbolisation babylonienne représentée par un triangle équilatéral, est aimée des trinitaires !

Mais est-il vraiment possible de représenter Dieu mathématiquement, alors que ceci ne fut jamais mentionné ni dans le pentateuque (les cinq premiers livres écrits par Moïse), ni dans la vie et la tradition hébraïque, c’est-à-dire la conception de Dieu vue par les Hébreux ?

Tout a commencé en Genèse, le Livre des commencements.
La bonne comme la mauvaise semence, le monothéisme et le polythéisme débutèrent là en Genèse !
La vraie Adoration telle qu’Abel l’apporta à Dieu et agréée de Dieu, a été poursuivie par Seth et Enosch :
« Seth eut aussi un fils, et il l’appela du nom d’Enosch. C’est alors que l’on commença à invoquer le Nom de l’Eternel. » Ge.4/26

Mais bientôt après le déluge, apparaît dans la lignée de Cham, de Cush et de Nimrod le polythéisme qui tenta de surplomber le monothéisme. L’Adoration de l’Unique Seul Vrai Dieu qui n’était représentée sous aucune forme matérielle, ni aucune forme géométrique mais appréhendée uniquement par la Foi de la Révélation divine, fut changée en rituels et cérémonials, et matérialisée ou conceptualisée par des formes géométriques provenant des sciences et des mathématiques des Chaldéens.

Ces icônes issues de la conception babylonienne de la sainte trinité et adoptées par l’église romaine, représentent-elles vraiment l’Unique Dieu Véritable ? … Certainement pas !

« En effet, c’est à Babel, qui signifie la « porte de Bel » ou « porte des dieux » ou Babylone (confusion) que commença la rébellion contre Dieu, parce qu’elle formait le quartier général de la religion de Baal (le dieu soleil).
Nimrod, petit-fils de Cham, dernier fils de Cush « …devint puissant sur la terre, il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel… » Ge.10/8-10
De lui s’instaura la première hégémonie, c’est-à-dire la première domination politique et religieuse sur le reste des hommes.
Cette peuplade, partit de l’Orient, et ayant trouvé une plaine au pays de Schinéar, s’y établit et ils se dirent l’un à l’autre : « Allons bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom (ce qui est la dénomination organisationnelle et religieuse), afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » Ge.11/4
C’est par ce peuple qui ne craignait pas Dieu, que le monothéisme se transforma en polythéisme et que le mensonge de Satan et ses mystères s’élevèrent contre la Vérité de Dieu.

C’est ainsi que partout où se propagea le système babylonien, les hommes furent livrés à la domination de la religion de Babylone. Son but était de soumettre tout le genre humain d’une manière aveugle et absolue à une hiérarchie religieuse qui dépendait entièrement des souverains de Babylone. A cet effet, toute la science sacrée et profane fut monopolisée par le clergé.

Ce clergé distribuait la connaissance de cette science sacrée et profane à ceux qu’il initiait aux mystères, selon que le demandaient les intérêts de son grand système de despotisme spirituel.

Les prêtes, seuls dépositaires des connaissances religieuses, possédaient la vraie tradition selon laquelle on devait interpréter les rites et les symboles de la religion du peuple ».
(cf Eusèbe Salverté des « Sciences occultes-dassim » et André Paul Morin « Tous les chemins mènent à Rome, Ed S.W.B C.P 30, Warden, Québec. JOE 2MO ; Page 161)

Nimrod qui signifie en hébreu « rebelle », commença à régner à Babel et devint puissant, d’où le proverbe même du temps de Moïse : C’est pourquoi l’on dit : « Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel ». (Ge.10/9)


Nimrod, mis en pièces, mourut d’une mort violente. Divinisé, il était adoré sous la forme d’un petit enfant dans les bras de sa mère. Il paraît avoir été le mari de Sémiramis, sa mère. Le nom Ninus, par lequel il est ordinairement connu dans l’histoire classique, signifie littéralement « le fils ».
Comme Sémiramis, la femme, était adorée sous le nom de Rhéa, dont le caractère distinctif était celui de la Déesse-Mère.
L’union de l’épouse avec l’époux sous le nom de Ninus ou « le fils », suffisait à expliquer l’origine du culte étrange de la Mère et du Fils, si répandu parmi les nations de l’antiquité ; et c’est là sans doute l’explication de ce fait qui a tant embarrassé ceux qui se sont occupés de l’histoire ancienne, que Ninus est quelquefois appelé l’époux, et quelquefois le Fils de Sémiramis. C’est aussi ce qui explique l’origine de la même confusion des rapports qu’il y avait entre Isis et Osiris, la Mère et l’enfant des Égyptiens ; car, ainsi que le montre Bunsen, Osiris était représenté en Egypte à la fois comme le fils et le mari de sa mère, et portait comme titre de dignité et d’honneur le nom de « mari de la mère ».
Cf « Les deux Babylones » d’Alexandre Hislop. P.31


La religion babylonienne se propageant à travers le monde, nous pouvons citer les représentations religieuses ou icônes adorées par des peuples de la terre, et montrer leur similitude avec la doctrine de la trinité :

  • En Asie, une image d’un corps avec trois têtes ;

  • Aux Indes, un dieu en trois formes ;

   

Dans l’Inde, la divinité suprême est aussi représentée de la même manière dans l’un des temples les plus anciens de ce pays; elle a trois têtes sur un seul corps et porte le nom de « Eko Deva Trimurti1 », « un dieu à trois formes ». Au Japon, les Bouddhistes adorent leur grand dieu Bouddha avec trois têtes, sous la même forme et sous le nom de « San Pao Fuh « . Toutes ces images existaient depuis l’Antiquité.

Tout en étant empreinte d’idolâtrie, la notion d’une Trinité de dieux était universelle chez toutes les nations anciennes du monde.

 au Japon, un bouddha avec trois têtes : le brahmâ (le créateur), vishnu (le conservateur) et le shiva (le destructeur).

L’adoration passe du père à la mère, et à l’enfant.

 En Egypte, nous trouvons Isis (mère) et Osiris (l’enfant).

 En Asie, nous trouvons Cybêle (mère) et Décius (l’enfant).

 A Rome, en Grèce et au Vatican, une madone et un enfant avec une auréole entourant la tête du petit enfant appelé le “zoroastre” c’est-à-dire la semence promise de la femme appelé aussi Thammuz (divinité des Phéniciens et des Syriens correspondant à l’Adonis des Grecs), ou Bacchus ou Baal le dieu soleil ou Saturne représenté aussi par un cercle et un serpent symbole du soleil.

Ez.8/14-15 : « Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit : vois-tu, fils de l’homme ? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. »
La mère Sémiramis, « reine des cieux » fut remplacée par Marie qui est la dame du rosaire ; le rosaire étant la récitation du chapelet à quinze dizaines de grains (150 fois « Je vous salue Marie »), pratique empruntée aux rites hindous et aux mahométans de l’Islam en 1090 après JC. Marie fut encore élevée au rang de : « vierge immaculée conception » c’est-à-dire exempte de toute tâche du péché originel, « co-rédemptrice », « mère de Dieu », « reine de l’univers » et « mère du perpétuel secours »etc. en 1854 après JC par le pape Pie IX.
Jér.7/18-19 : « Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de M’irriter.
Est-ce Moi qu’ils irritent ? dit l’Eternel ; n’est-ce pas eux-mêmes, à leur propre confusion ? »

Jér 44/17 : « Mais nous voulons agir comme l’a fait notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem… »
Israël fut au plus bas de sa spiritualité, quand Jézabel la sidonienne, femme d’Achab roi d’Israël, et sa fille Athalie introduisirent le culte babylonien par l’adoration de Baal et d’Astarté, avec 400 prêtres de Baal et 450 d’Astarté. Il fut un peuple totalement désillusionné et trompé, enivré par le vin de l’idolâtrie. (1 Rois 16/30-33)
Notons que cette pratique d’occultisme babylonien fut aussi introduite dans l’église romanisée au 4ième siècle par Dionysius.
Il y a, en effet sur l’hostie des lettres qu’il vaut la peine de lire.
Ces lettres sont J. H. S. Que veulent dire ces lettres mystiques ?
Pour un chrétien, ces lettres signifient Jésus Salvator, Jésus Sauveur des hommes. Mais qu’un adorateur romain d’Isis (car du temps des empereurs il y avait à Rome d’innombrables adorateurs d’Isis) jette les yeux sur ces lettres, comment les expliquera-t-il ? Il le fera naturellement d’après son propre système d’idolâtrie, système maintenant bien connu, et lira : « Isis, Horus, Seb », c’est-à-dire: « la mère, l’enfant et le père des dieux », en d’autres termes, la Trinité Égyptienne.
(cf. « Les deux Babylones » d’Alexandre Hislop, P. 206)

Cette doctrine de trinité n’apparaît que vers l’An 180 chez Théophile d’Antioche dans le milieu chrétien et fut adoptée aux Conciles de Nicée (en l’An 325) et de Constantinople (en l’An 381).
Ainsi la trinité d’origine babylonienne fut adoptée par l’église Catholique Romaine. Cette doctrine n’a aucune origine apostolique et biblique : Elle est anti scripturaire.

Dans « Survivances païennes dans le monde Chrétien » de Weigall Arthur, il est dit : « La trinité est d’origine païenne. »

Dans le Dictionnaire biblique illustré, Anglais : « le mot trinité ne figure pas dans la Bible, il n’a été officiellement introduit dans le vocabulaire théologique de l’église qu’au IVème siècle. »
Dieu ne fit-Il pas déjà cette sévère mise en garde à Israël, et à tous les croyants de toute époque à travers les pages sacrées de l’Ecriture ?
« Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras point d’autres dieux devant ma Face.
Tu ne te feras point d’images taillées, ni de représentation quelconque, des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car Moi, l’Eternel, Je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui Me haïssent,
Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui M’aiment et qui gardent mes commandements. » Exo 20/2-6

De Babylone à Pergame, puis de Pergame à Rome

La science sacrée profane (les sciences occultes) était monopolisée par le clergé babylonien (Ez 21/26). Babylone est dans la main de l’Eternel une coupe d’or enivrant toute la terre… (Je 51/6-7). Quand Babylone tomba aux mains des Mèdes et des Perses, le roi-prêtre Athalus s’enfuit de la ville et vint demeurer à Pergame avec ses prêtres et ses mystères. Rien d’étonnant que Dieu commande à Jean d’écrire à l’église de Pergame :
Ap 2/13 : « Je sais où tu demeures, Je sais que là est le trône de Satan… Tu retiens mon Nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.»

Une succession de prêtres-rois suivirent Athalus jusqu’au règne d’Athalus III lorsque, pour des raisons connues seulement par la Souveraineté de Dieu, il légua le royaume à Rome. Et Jules César prit à la fois le royaume matériel et le royaume spirituel, devenant le « souverain pontife maximus » de la religion babylonienne, et donc « prêtre-roi ». Ce titre de « souverain pontife » fut porté par les divers empereurs jusqu’au temps de Maximus III qui le refusa. D’après l’histoire de Stevens, c’est alors que le pape s’arrogea cette première place que l’empereur rejetait et, aujourd’hui, il y a un pontife dans le monde, et il est vraiment le « pontife maximus » ! Il porte une triple couronne et réside à Rome. Et en Apocalypse 17, Dieu ne parle plus de Pergame comme étant l’endroit où siège Satan. Non! La résidence de son trône, n’est plus Pergame, mais « C’est un mystère : Babylone le grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. » Ap.17/5

C’est une cité sise sur sept collines (Ap.17/9). Sa tête est l’antichrist, car il a usurpé la position de Christ, Lequel est le Seul Médiateur, et Lequel Seul peut pardonner les péchés (1 Tim 2/5). Lui, le « pontife maximus » est avec nous, aujourd’hui. » [L’une des absurdités des trinitaires est qu’ils mentionnent à la fois que le Fils est Eternel, mais ici, ils Lui trouvent un remplaçant!!! (Ndlr)]
(Cf. « Exposé des Sept Ages de l’Eglise » William Marrion Branham P.227 & « Tous les chemins mènent à Rome » André Morin P. 162-163)

« C’est ici la sagesse, que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante six (666). » Ap.13/18
Analysons donc les titres portés par les empereurs et les souverains pontifes de Rome : D’abord : « Latinvs Rex Sacerdos » (« Rois et Sacrificateurs latins »), puis « Vicarivs Filii Dei » (« Remplaçant du Fils de Dieu »). Et calculons le nombre de la bête :
L A T I N V S R E X S A C E R D O S
50 . + 1 . + 5 . . + 10 . . +100 . + 500  = 666

V I C A R I V S F I L I I D E I
5+1+100 + . +1+ 5 + . +1+50+1+1 500+.+1= 666
La papauté a dans quelques-unes de ses églises, comme par exemple dans le monastère des Trinitaires de Madrid, une image du Dieu en trois personnes, avec trois têtes sur un seul corps comme le représentent les Babyloniens, les Hindous ou les Egyptiens.


« Ainsi donc, étant la Race de Dieu nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre sculptés par l’art et l’industrie de l’homme.
Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la Justice… » (Actes 17/29-31)

Ap.18/4-5 : « Et j’entendis du ciel une autre Voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »

2- L’incohérence même du mot trinité

Selon le symbole d’Athanase : « Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois (3) Dieux, mais un Seul Dieu. Au sein de cette trinité, les personnes sont coéternelles et coégales ; elles sont au même titre incréées et omnipotentes ». Encyclopédie Catholique (Anglaise)

Dictionnaire Catholique Anglais : « La divinité de la 3ième personne a été réellement énoncée lors d’un concile qui s’est tenu en l’An 362 à Alexandrie et finalement avec le concile de Constantinople en l’An 381. »

Nouvelle encyclopédie Catholique – Anglais : « la trinité n’est pas venue directement et immédiatement de la Parole de Dieu. »

Le Jésuite Edmund Fortman déclare dans « Dieu Trin » : « L’Ancien Testament ne nous dit rien implicitement ou explicitement d’un Dieu trinitaire, qui serait Père, Fils et Saint-Esprit. Les rédacteurs du Nouveau Testament ne formulent aucune doctrine officielle de la trinité et ne donnent aucun enseignement explicite selon lequel il existerait Un Seul Dieu en trois personnes divines coégales. »
De ce point de vue, nous constatons que le débat lui-même n’a plus sa raison d’être, dans la mesure où la définition de ce mot et son origine proviennent de la pure invention de l’homme. Comment trois personnes coéternelles (chacune d’entre elles vit d’elle-même, et ce depuis l’éternité), incréées et coégales peuvent-elles former Dieu ? C’est vraiment de l’absurdité que d’affirmer pareille chose. Nous sommes tentés de nous demander, si c’est par accord qu’elles acceptent de former un seul dieu (alors là, pas Celui de la Bible) !

Toh Glacia n’a montré aucun passage révélant le mot « trinité », mais cela provient de déductions faites à partir des versets d’interprétation humaine. Or la Parole de Dieu ne peut être interprétée que par Elle-même, et Dieu est Son propre Interprète.
2 Pie 1/20-21 : « Sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ».

3- Les titres Père, Fils et Saint-Esprit

3-1- Le Père est-il un nom propre ?

Toh Glacia affirme que le Père est un nom (nom propre) alors que le Dictionnaire nous dit clairement que « père » est un nom commun. Et Esaïe 52/6 dit : « C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon Nom. » montrant que toutes les appellations antérieures : Père, Elohim, Eternel, Yahwé, Adonaï, Yahwé-Jiré, Yahwé-Shammah, Yahwé-Nissi, Yahwé-Shalom, Yahwé-Sabboath, El Shaddaï etc. étaient des Attributs du Seul Dieu vivant.
Dieu dans la paternité (Père), dans la Colonne de Feu et de Nuée, au dessus de nos pères les patriarches, leur révélant les Oracles Divins.
Puis Dieu vint par la Filiation (Fils),
Et maintenant, par le Saint-Esprit dans le croyant.

3-2- Le Père : qui est-il ? La signification des termes « Elohim » ou « Elohé »

Le père est l’appellation attribuée généralement à celui qui a donné la vie. Ainsi, Dieu est notre Père pour avoir créé les cieux et la terre, les êtres, les animaux et les hommes qui peuplent cette terre.

Mal 2/10 : « N’avons-nous pas tous un Seul Père ? N’est-ce pas un Seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? »
Dans les Ecritures hébraïques, le mot « Eloah » c’est-à-dire « Dieu Unique » a deux pluriels : Elohim (Dieu aux multiples attributs ou fonctions) et non Dieux ; et Elohé (Nom de l’Eternel au pluriel), qui désignent « le pluriel de Majesté » c’est-à-dire : « le cumul des grandeurs, des forces, des puissances et des gloires« … Ceci dénote aussi « la Plénitude de la force Divine, la somme de la Puissance que Dieu met en œuvre« . (Dictionnaire de la Bible – Anglais. William Smith)

Le Journal américain des littératures et des langues sémites dit ceci à propos du mot « Elohim » :
« Il est presque toujours construit avec un prédicat verbal au singulier. « Elohim«  ne peut être qu’un pluriel intensif, qui dénote la grandeur et la majesté. »

1Rois 8/27 : « Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir: combien moins cette maison que je t’ai bâtie »!

Ps.96/4-6 : « Car l’Eternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux ; car tous les dieux des peuples sont des idoles. Et l’Eternel a fait les cieux. La splendeur et la magnificence sont devant sa Face, la gloire et la majesté sont dans son Sanctuaire. »

Le terme « Elohim », fut employé par Moïse et les prophètes, parce que l’Eternel est un Dieu aux multiples Attributs ou Fonctions ou Titres de Glorification… qui Seul, a fait Toutes choses et non « des Dieux multiples » comme l’on a voulu le faire croire !
Parlant ici des théologiens et des traducteurs de la Bible qui ont manqué de s’inspirer de la conceptualisation du Dieu d’Abraham, tel que les patriarches eux-mêmes et la tradition sémite l’ont reçue de Dieu !

Esaïe 44/24 : « Ainsi parle l’Eternel, ton Rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Eternel, J’ai fait toutes choses, Seul J’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. »
C’est pourquoi il est dit dans Esaïe 35/4 : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé : prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra Lui-même, et vous sauvera. »

Esaïe 43/11-12 : « C’est Moi, Moi qui suis l’Eternel, et hors moi il n’y a point de sauveur, c’est Moi qui est annoncé, sauvé, prédit, ce n’est point parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, c’est Moi qui suis Dieu. Je Le suis dès le commencement et nul ne délivre de ma Main. J’agirai : qui s’y opposera ? »
Esaïe 42/8 : « Je suis l’Eternel, c’est là mon Nom (de Glorification) ; Je ne donnerai pas ma Gloire à un autre(la Bible ignore ici la « sainte trinité » Ndlr), ni mon Honneur aux idoles. »

Esaïe 44/6-8 : «  Ainsi parle l’Eternel, Roi d’Israël et son Rédempteur, L’Eternel des armées: Je suis le Premier et je suis le Dernier, Et hors Moi il n’y a point de Dieu.
Qui a, comme Moi, fait des prédictions Qu’il le déclare et Me le prouve! Depuis que J’ai fondé le peuple ancien? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver!
N’ayez pas peur, et ne tremblez pas; Ne te l’ai-Je pas dès longtemps annoncé et déclaré? Vous êtes mes témoins: Y a-t-il un autre Dieu que Moi? Il n’y a pas d’autre Rocher, Je n’en connais point ! »

1 Co.10/1-4 : «Frères je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont été sous la nuée, qu’ils ont tous passés au travers de la mer… Qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel qui les suivait, et ce Rocher était Christ ! »

Quand Dieu répétait à chaque fois que « c’est Lui qui accomplit toutes choses », c’était dans le but de ne pas l’assimiler à plusieurs Dieux comme les païens, qui ont un dieu pour chaque chose : le soleil, la lune, les astres, les océans, la mer, les rivières, les montagnes etc. ou pour chaque évènement : la maternité, la fécondité, la pluie, les semences, les saisons etc.
En conclusion de cette partie, il n’y a pas de Sauveur que le Père, Eloah, Elohim ; Le Seul Sauveur promis depuis l’Ancien Testament, c’est : Eloah, Elohim, Yahwe, Jehovah qui est le Jésus du Nouveau Testament.

  3-3- Le Fils : qui est-Il ?

Les Juifs et les théologiens n’ont pas la même conception du « Fils de Dieu ». Pour les juifs le Fils de Dieu, c’est Dieu Lui-même dans toute sa Plénitude. Alors que les théologiens en font une deuxième personne d’une « sainte trinité » ; terme qui n’existe pas dans la Bible.

Premièrement, Le Fils : l’engendré du père (Ps.2/7) est celui qui porte le Nom du Père 

Prov 30/4-6 : « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ?
Qui a recueilli le vent dans ses mains ?
Qui a serré les eaux dans son vêtement ?
Qui a fait paraître les extrémités de la terre ?
Quel est son Nom, et quel est le Nom de son Fils ?
Le sais-tu ? »

Jn 17/6 : « (Père), J’ai fait connaître ton Nom aux hommes que Tu M’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à Toi, et Tu Me les as donnés ; et ils ont gardé Ta Parole. »

Jean 17/11 : «… Père Saint, garde-les en Ton Nom que Tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. » Version DarbyVersion Louis Segond non révisée : « … Père Saint, garde-les en Ton Nom, (ce Nom) que Tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous »
Ainsi le Nom propre du Père est « Seigneur Jésus-Christ » !
Et Jésus signifie « Jéhovah Sauveur »
(Encyclopédie biblique Faussets P. 359)

Par ailleurs, la Réponse à la question posée dans le Livre de Proverbes (Pr.30/4-6) est donnée par le Seigneur Jésus-Christ Lui-même :
Jn 3/13 : « Personne n’est monté au Ciel si ce n’est Celui qui est descendu du Ciel, le Fils de l’Homme qui est dans le Ciel. »

Ceci montre indubitablement que le Nom du Père : Jésus-Christ, est Celui du Fils, mais aussi Celui du Saint-Esprit. (Matt 28/19: « … Baptisez-les AU NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit. ») 

Et Paul s’exclame en ces termes :
« A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire Son Nom. » Eph 3/14 

Ce Nom pour le Salut de tout être humain, doit être porté par tous les fils de Dieu par l’Engagement du Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ et du Baptême du Saint-Esprit selon Actes 2/38, Ro 6/3 ; Ga 3/27 etc.  

Deuxièmement, Le Fils désigne : l’Envoyé du Père

A l’instar des « fils des hommes » – terme qui désigne : les prophètes envoyés par Dieu : (Jer 7/25-26 : « Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Egypte, jusqu’à ce jour, Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes. Je les ai envoyés chaque jour, dès le matin. Mais ils ne M’ont point écouté… ») Dieu Lui-même, s’est envoyé, se montrant (révélant) ainsi le « Dieu Prophète » ou « le Prophète Promis » (De 18/15 ; Jn 4/25)

Es.35/4 : « Voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra Lui-même (l’Emmanuel), et vous sauvera ! »
Ici, l’Envoyé (le Fils) n’est autre que l’Envoyeur (le Père) !
Encore la preuve que, le Yahvé de l’Ancien Testament est le Jésus du Nouveau Testament.

3-4- Le Fils, qui est une fonction de Dieu n’est pas éternel

La trinité présente trois personnes coéternelles sous-entendant que le Fils l’est également.

Ps 2/7 : « Je publierai le décret ; l’Eternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. » montre que le Fils a un commencement, donc il n’est pas éternel et sa fin est annoncée dans : 1 Cor 15/24 : « Ensuite viendra la fin, quand Il (le Fils) remettra le royaume à Celui qui est Dieu et Père, après avoir réduit à l’impuissance toute domination, toute autorité et toute puissance. »
Si le Fils est une partie de la divinité (la 2ième partie), alors Dieu devrait être incomplet avant l’engendrement du Fils.

3-5 – Le Fils est le Père ou le Dieu Véritable

Pour les Juifs, l’expression « Fils de Dieu » désignait « Dieu-Elohim en chair venu vers eux ». C’est pourquoi, ils voulaient lapider le Seigneur Jésus en Lui disant : « Toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » (Jean 10/33). Ainsi, comme dit l’Ecriture :

Eph 4/6 : «  il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous (Père), et parmi tous (Fils, Emmanuel), et en tous (le Saint-Esprit). »

Egrenons quelques Ecritures pour montrer avec exactitude que Jésus-Christ est le Père ou le Dieu Véritable et la Vie Eternelle :

Es. 9/5 : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, Et la Domination reposera sur son Epaule ; On L’appellera : Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel, Prince de la Paix. »

Za.12/10 : « …Alors ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu’ils ont percé ; ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier-né. »
600 ans avant la croix, Elohim montrait que c’est Lui qui fut crucifié.

Jn.14/8-9 : « Philippe Lui dit : Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je suis avec vous et tu ne M’as pas connu, Philippe ! Celui qui M’a vu a vu le Père, comment dis-tu : montre-nous le Père ? »

1 Jn 5/20-21 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ, c’est Lui qui est le Dieu Véritable et la Vie Eternelle. Petits enfants gardez-vous des idoles. »

3-6-Les monologues divins : Dieu se parlant à Lui-même

La scène du baptême :

Toh Glacia pense figer Dieu et même Le limiter dans sa Puissance et dans son Omniprésence, lorsqu’il justifie la théorie de la trinité par :
· La Voix du Père qui retentit au dessus des cieux,
· Le Fils de Dieu étant dans l’eau du Jourdain avec Jean-Baptiste,
· Puis le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe qui descendit sur Christ.
Mais notons que l’Ecriture nous rapporte sous l’Ancienne Alliance une scène similaire avec Israël au mont Horeb :
Néh 9/13 : « Tu (l’Eternel) descendis sur la montagne de Sinaï, Tu leur parlas du haut des cieux, et Tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. »

L’Eternel Dieu était sur la montagne et sa Voix venait du ciel. Cela est la preuve de son Omniprésence ; de même que la scène du baptême dans Math 3/16. Comme il l’affirma Lui-même : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Jean 3/13

Les prières du Seigneur

Hé. 1/8-13 : « Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité;
Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes égaux.
Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains;
Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point. Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied? »

Un monologue : l’Esprit magnifiant le Dessein Divin dans la fonction et la Dispensation future du Fils qui est l’Incarnation du Dieu Vivant !
Car le Fils n’est autre que l’image du Dieu Invisible ! (Col 1/15)

Relatons d’autres cas à travers l’Ecriture :
Zach 3/2 : « L’Eternel dit à Satan : Que l’Eternel te réprime, Satan que l’Eternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N’est-ce pas là un tison arraché du feu ? »

Dans Exo 34/6 : « Et l’Eternel passa devant lui (Moïse), et s’écria : L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité »,

Toutes ces Ecritures montrent, l’Eternel faisant une prière à l’Eternel comme à une personne étrangère : c’est Dieu dans un monologue comme dans Hébreux 1.

Aussi il n’est pas étonnant de voir le Seigneur Jésus faire une prière. Cela atteste l’Humanité et la Divinité de Jésus Christ (100% Homme et 100% Dieu).

En tant qu’Homme, Il pleura à la tombe de Lazare, et en tant que Dieu, Il ressuscita Lazare.
En tant qu’Homme, Il dormait dans la barque, Mais en tant que Dieu Il ordonna à la tempête de se calmer.
En tant qu’Homme, Il pria pour être délivré de la mort (Héb.5/7), mais en tant que Dieu, Il dit : « Détruisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. » (Jn.2/19)
En tant qu’Homme, Il fut tenté, Il fut mis à mort mais en tant que Dieu, Il ne peut ni être tenté ni mourir. C’est pourquoi il est précisé : « Christ … ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit » (1Pi.3/18).

3-6- Que signifie « voir Dieu » ?

Ex.33/18-20 : « Moise dit : fais-moi voir ta gloire !… L’Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. »
Même les anges ne peuvent regarder cette Gloire (Es.6/2). Ainsi pour voir Dieu tel qu’Il est dans toute sa Gloire, il faudrait être de la même Nature que Lui : « nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. » (1Jn.3/2).
Aujourd’hui, Dieu se laisse voir par une représentation (Théophanie ou Dieu en morphe), c’est ainsi qu’Il se présentait à Moïse dans la tente d’assignation (Nb.12/7-8). Cette représentation peut-être une colonne de feu, une colonne de nuée, l’Ange de l’Eternel…
En Jésus-Christ, Dieu s’est présenté sous une Forme Humaine : L’Emmanuel (Dieu avec nous).

3-7- Le Saint-Esprit : qui est-Il ?

A sa Naissance, l’ange du Seigneur apparut à Joseph, et lui adressa ces paroles, montrant que d’une part : Le Saint-Esprit était le Père de notre Seigneur Jésus :

Matt.1/20 : « Comme il y pensait, voici un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit. »

Et d’autre part : Dieu est désigné comme étant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

1 Pi.1/3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une Espérance Vivante, par la Résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. »

Question : Jésus a-t-Il deux pères ?
Selon les trinitaires, le Père est différent du Saint-Esprit ; et le Saint-Esprit est différent du Père, Jésus a-t-Il donc deux Pères ?
Nous nous trouvons dans bien d’impasses avec la doctrine de la trinité. Elle nous éloigne toujours plus de la Parole qu’elle ne nous en rapproche !

Mais voici ce qu’il en est :
Jean 4/24 : « Dieu est Esprit. » C’est-à-dire le Père est le Saint-Esprit ! Le Père et le Saint-Esprit sont UNE Seule et même PERSONNE.
Et selon 2 Cor 5/19 : « … Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même… »
Nous comprenons que Jésus-Christ est le Dieu manifesté en Chair !
Et que toute la Plénitude de la Divinité est en Lui.

3-8- Qu’est-ce que la Divinité ?

2 Thes. 2/4 nous dit que : Dieu est ce qu’on adore.

Esaïe 42/8 et Luc 4/8 nous disent que seul l’Eternel doit recevoir l’Adoration.
Ayant reconnu que Jésus-Christ est la Plénitude de la Divinité manifestée en Chair (Col 2/9 ; 1 Tim 3/16 ; 1 Jn 5/20),
Il reçut l’Adoration :

· Les anges L’adorèrent : Hé 1/6 : « Et de nouveau, lorsqu’Il introduit dans le monde le premier-né, Il dit : Que tous les anges de Dieu L’adorent. » (Mat 2/13) 

· L’aveugle né de naissance L’adora : Jn 9/37-38 : « Tu L’as vu, lui dit Jésus, et Celui qui te parle, c’est Lui. Et il dit : je crois, Seigneur. Et il L’adora. »

· Thomas L’Adora : Jn 20/28-29 : « Thomas Lui répondit : Mon Seigneur et Mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce tu M’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru. »

· Ses disciples L’adorèrent :
Mat 28/17 : «Quand ils Le virent, ils L’adorèrent… »
Luc 24/51-52 : « Pendant qu’Il les bénissait, Il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel. Pour eux, après L’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. »
Actes 9/4-5 : « Il (Saul de Tarse) tomba par terre, et il en tendit une voix qui lui disait : Saul Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur (Adonaï) ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. »

· Jean L’adora : Ap 19/10 : « … Adore Dieu ! »

4- Les contradictions de Toh Glacia

4-1- La théorie de « l’unité composée » de Toh Glacia

Toh Glacia parlant de la trinité parle d’une unité composée à l’image de l’homme et de la femme qui forment une seule chair.
Il est important de relever que l’homme et la femme dans le mariage, ne sont que dans l’unité de l’esprit pour former un seul corps : celui du foyer !
Mais que celui qui a vu un homme n’a pas vu sa femme !
Or selon Jean 14/9, celui qui a vu le Fils, a vu le Père. Jésus réprimanda sévèrement Philippe en ces termes : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu Philippe ? Celui qui M’a vu, a vu le père. Comment dis-tu : montre-nous le Père ? »

En plus, l’on ne dira pas « cet homme et sa femme va » mais « cet homme et sa femme vont » car il y a deux personnes distinctes l’une de l’autre !
Alors que : Dans 1Thess.3/11, il est dit : « que notre Dieu et Père lui-même et notre Seigneur Jésus, nous fraye le chemin… » montrant qu’on a qu’une Seule et Unique Personne en Dieu, et non une unité composée !

Si Dieu était composé de 3 personnes, Jean aurait vu 3 personnes assises sur le Trône, ou un dieu monstrueux à 3 têtes, ou encore 3 personnes assises sur 3 trônes mais Jean n’a vu qu’une seule Personne assise sur le Trône de Dieu !

La théorie de « la coégalité du Père et du Fils »

Il dit d’une part que le Père et le Fils sont coégaux, et d’autre part il cite : « … le père est plus grand que moi » (Jn.17/5) montrant que la Trinité est absurde et fausse car le Seigneur Jésus-Christ dans sa fonction de Fils ne sait pas le jour de sa Venue.
Le Fils, nous l’avons dit plus haut, n’est pas éternel ; mais en tant que Père, il dit : « je viens bientôt » et il est appelé Père éternel (Es.9/5).

En ironisant ceux qui croient à la Suprême Divinité de Jésus-Christ, Toh Glacia avance que : « le Fils a ressuscité le Fils Jésus» preuve qu’il parle de choses dont il ne sait rien !

Que dira-t-il alors de cette déclaration du Seigneur Jésus ?

« Détruisez ce temple et, en trois jours Je le relèverai » (Jn.2/19),

C’est l’Esprit (le Père) en lui qui l’a fait : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous (c’est-à-dire le Saint Esprit) Celui (le Saint Esprit ou le Père) qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Ro.8/11).
Matt 22/45 : « Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-Il son Fils ? » 

Et Ap.22/16 : « … Je suis le Rejeton (la Racine, le Père) et la Postérité (le Fils) de David. »

En d’autres termes, Jésus-Christ est à la fois le Père et le Fils de David. Il ne peut être que le Dieu Vivant qu’adorait David, Lequel Dieu vint ensuite dans la Filiation comme Fils de David.

Col 1/16 : « Car en Lui (Fils) ont été créées toutes choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. »

Heb 1/3 : « … Il soutient toutes choses par sa Parole Puissante… »

Que dire aussi des deux Ecritures suivantes mentionnées d’une part par le Père ; et d’autre part par le Fils, 800 ans après ?

Esaïe 44/6-7 : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son Rédempteur,
L’Eternel des Armées : Je suis le Premier et le Dernier,
Et hors moi il n’y a point de Dieu… »

Ap.22/13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Commencement et la Fin. »

Y a-t-il deux premiers et y a-t-il deux derniers ? Non ! Et non !
Ceci nous montre clairement que le Père n’est autre que la Personne de Jésus-Christ !

5- Récapitulons en parcourant les différentes Dispensations et fonctions du Dieu Unique:

Son 1er Etre : le Père, c’est l’Esprit (Jn 4/24)
Une Ecriture qui authentifie Christ :

1Tim.6/16 : « … Jésus-Christ qui seul possède l’immortalité, qui habite une Lumière inaccessible, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle, amen ! »

Ro 9/5 : « … Et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! »

Son 2ème Etre, c’est la Théophanie
Une Ecriture qui authentifie Christ :

Jn.8/56 : « Abraham, votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : Il l’a vu, et il s’est réjoui (voir Ge.18/1) Abraham en compagnie d’Elohim et de deux autres anges, dans les chênes de Mamré »

1Co.10/4 : « Et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel qui les suivait, et ce Rocher était Christ »

Son 3ème Etre, Il vint en Chair
Une Ecriture qui authentifie Christ :

Es.35/4-6 : « Voici votre Dieu ! Il viendra Lui-même et vous sauvera »

1Tim.3/16 : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand ! Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la Gloire »

Sa Mort expiatoire sur le Calvaire,
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :

Za.12/10 : « Alors, Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem, un Esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.»

Son Ascension au Ciel
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :

Ps.24/7-10 : « Portes, élevez vos linteaux ; élevez-vous, portes éternelles !
Que le Roi de Gloire fasse son entrée !
Qui est ce Roi de Gloire ? L’Eternel fort et puissant, L’Eternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-les, portes éternelles !
Que le Roi de Gloire fasse son entrée !
Qui donc est ce Roi de Gloire ?
L’Eternel des Armées : Voilà le Roi de Gloire ! »

1Co.2/8 : « Sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de Gloire (L’ADONAI-YAVEH). »

Sur le Trône,
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :
Ap.4/2-3 : « Aussitôt, je fus saisi par l’Esprit, et voici, il y avait un Trône dans le ciel, et sur ce Trône, Quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de Jaspe et de Sardoine »

Ex.28/10 : « Selon l’ordre de naissance des fils d’Israël ; la sardoine est la pierre de naissance de Ruben (V.17) et de Jaspe ; celle de Benjamin (V.20) ». En d’autres mots, Christ est le Premier et le Dernier de Jacob, l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin.

Le Saint-Esprit répandu dans nos cœurs
Une Ecriture qui authentifie Christ, le Dieu du ciel :
Col.1/26-27 : « Le mystère caché de tout temps et dans les âges, mais révélé maintenant à ses saints ; Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l’Espérance de la Gloire »

Voilà que nous revenons de nouveau à l’Unicité du Seul Vrai Dieu : C’est-à-dire que : Jésus-Christ est l’Unique Seul Vrai Dieu  et la Vie Eternelle! Petits-enfants gardez-vous des idoles ! (1 Jn.5/20-21)

« C’est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; Car si vous ne croyez pas ce que  » JE SUIS « , vous mourrez dans vos péchés » Jn.8/24

Il est le  » JE SUIS », le même Yahvé-Eternel d’Exode 3/14 qui parla à Moïse sous l’Ancienne Alliance à travers le buisson ardent ; le JESUS-CHRIST du Nouveau Testament « qui est au dessus de toutes choses, le Dieu béni Eternellement » ! (Ro.9/5)

« Et si quelqu’un veut l’ignorer, qu’il l’ignore ! » (1Cor.14/38)

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO

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CHAPITRE QUATRE: LA SEMENCE DU SERPENT

2 Cor 11/1-3 : « Oh ! Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, supportez-moi ! Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un Seul Epoux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. »
Apo 12/9 « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

« Il faut que la confrontation de la contradiction aille jusqu’à son terme. Derrière cela, se tient l’Immuable et Absolue Vérité de la Parole du Dieu Vivant. » William Marrion Branham.
La Parole du Seigneur est un tout dans lequel il n’y a pas de contradiction. Dans le livre de la Genèse, la Bible nous présente le péché originel qui a plongé toute l’humanité dans la douleur et la mort. Quel est l’acte posé dans le jardin d’Eden par nos premiers parents et qui a plongé l’humanité dans la mort et la douleur ?
S’agit-il d’un fruit mangé par nos premiers parents ? Si oui, le fait de manger ce fruit est toujours condamnable et la Bible doit nous mettre en garde contre ce fruit qui demeure toujours un péché !

En outre, que sont devenus les arbres au milieu du jardin ? Si ces arbres, en particulier l’arbre de la connaissance du bien et du mal sont des arbres physiques, – comme le prétendent Toh Glacia et les siens – ne devons-nous pas en faire attention aujourd’hui ?
Autant de questions qui ne trouvent toujours pas leurs réponses quand bien même on veuille s’en débarrasser en simulant une pomme, un abricot ou tout autre fruit végétal, qui somme toute, faisaient déjà partie de l’alimentation primaire de l’Homme, à lui accordée par Dieu !
« L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. » Ge. 2/16-17

"La semence du serpent" selon Genèse 3/15, est un enseignement apporté pour la première fois dans son assemblée, par frère Branham le 28/09/1958. Ceci provoqua un tollé général dans le milieu chrétien pour son caractère inédit car il venait là de lever le voile sur le péché originel.  Jamais on n’avait su jusqu’à ce jour-là que, "le fruit défendu" qu’Adam et Eve avaient mangé n’était rien d’autre que le péché du sexe !
« Maintenant, là-dessus, je n’ai pas encore trouvé de prédicateur qui soit d’accord avec moi jusqu’à maintenant. Ils essaient de dire que ça s’est passé autrement, mais n’empêche que pour moi, ça ne tient pas debout. Ils essaient de dire qu’Adam et Eve auraient mangé des pommes. Frères… je ne dis pas ça pour plaisanter, mais je veux le dire… En effet, si manger des pommes fait prendre conscience aux femmes qu’elles sont nues, on ferait mieux de passer les pommes de nouveau. Et vous savez que c’est vrai ! Vous savez bien que manger une pomme ce n’est pas ça qu’ils ont fait, qui leur a fait prendre conscience de leur nudité ! Certainement pas ! Il a fallu que ce soit sexuel forcément, parce que c’est par là qu’ils se sont rendus compte qu’ils étaient nus, quand ils ont pris de ce "fruit" défendu.
La femme n’est-elle pas un arbre fruitier ?
N’êtes-vous pas "le fruit de votre mère" ?
C’était ça le fruit qu’il était défendu de prendre. » W.M.B dans la prédication sur la semence du serpent le 28/09/1958 à Jeffersonville, Indiana.

Tout ce parcours devrait amener le lecteur sincère, soucieux de la vérité, à reconnaître ce que c’est que le péché originel. Jugez en vous-même : Enfante-t-on des enfants par la dégustation d’une pomme ? Pourquoi n’est-il pas écrit : « tu mangeras tes aliments avec douleur ? », Sentence qui logiquement devrait frapper la bouche d’Eve, puisque c’est d’elle qu’il s’agit ; Puis toute la gent féminine par la suite ! Qu’est ce qui s’est donc réellement passé ?

Interrogeons l’Ecriture.

Le Serpent ancien

Dans Ge.3/1 apparaît le serpent, ou encore le "serpent ancien" d’Apocalypse 12/9, appelé aussi le diable et Satan. Notez bien que la Bible anglaise version roi Jacques établit la différence entre le "serpent ancien" et le "serpent reptile" qui provient de la mutation biologique survenue sur le "serpent ancien" après la malédiction divine de Ge.3/14. L’un est appelé "the serpent" (le serpent) et l’autre "the snake" (le serpent – reptile) selon cette version.
Depuis longtemps, les chronologistes et les scientifiques essaient de trouver le chaînon manquant depuis 6000 ans entre l’homme et le chimpanzé ou entre l’homme et le règne animal. La Bible dit que cet être était le plus rusé de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits selon Ge 3/1. Or, le mot "rusé" signifie astucieux, ou intelligent pour tromper. L’appellation en hébreux "mahah" veut dire : "qui possède une véritable connaissance des principes de la vie".

En plus, il avait l’usage de la parole : « Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Ge.3/1b 
Or seul l’homme parle car doté de l’intelligence ! Ceci dénote de réelles facultés et aptitudes intellectuelles et même biologiques semblables à celles de l’homme chez cet être singulier !

Ecoutons la bouleversante découverte des scientifiques parue dans le journal "le Monde" publié le 21 Avril 2006, qui conforte et confirme aussi l’Enseignement prophétique donné par William Marrion Branham : 

UN NOUVEAU FOSSILE A L’ORIGINE DES SERPENTS
Publié le 21 avril 2006 dans le journal "le Monde"

« Un récent fossile, découvert dans la région de Rio Negro (Argentine) par deux paléontologues sud-américains, vient faire pencher la balance en faveur d’une origine terrestre des serpents. L’ancêtre du serpent était un animal fouisseur doté de solides pattes postérieures .Cette conclusion est tirée par les deux scientifiques sud américains après l’analyse du squelette quasi complet d’un serpent vieux de plus de 65 millions d’années, trouvé en Patagonie. Son nom : "Najash rio-négrina", inspiré du nom hébreu du serpent biblique, Najash, et de celui du lieu de la découverte, la province de Rio Negro. » Encore une fois, le Dieu des prophètes vient de confirmer la parole de son envoyé !

Le serpent ancien était en quelque sorte "l’homme sauvage ou l’homme des champs", plus évolué que le chimpanzé. C’est le chaînon manquant qui avait disparu entre le règne animal et l’homme ; car Dieu avait créé les espèces animales de manière évolutive contrairement à la théorie de Darwin. "L’homme créé à l’Image de Dieu" ne provient nullement de l’animal ni d’aucune autre espèce. Le Mystère sur lequel est maintenant jetée la Lumière de la Révélation selon Apocalypse 10/7 qui dit : « qu’aux jours de la Voix du septième ange-messager, quand il sonnerait de la trompette c’est-à-dire annoncerait l’Evangile, le Mystère de Dieu selon Col 2/3 qui regroupe tous les mystères contenus dans la Parole, serait révélé comme Il l’a annoncé à ses serviteurs les prophètes»; Le mystère ici, dis-je, C’EST L’IMMIXTION DE LA RACE ANIMALE DANS L’ESPECE HUMAINE PAR LE SEXE. La capacité génétique du " serpent ancien" étant très proche de celle de l’homme (46 chromosomes), il pouvait féconder par sa semence la femme. Et c’est ce qui arriva!

W.M.B. : Exposé des 7 âges de l’Eglise ; P.99

« C’était un animal vertical, et il était quelque part entre le chimpanzé et l’homme, mais plus proche de l’homme. Il était si proche de l’homme que sa semence pouvait se croiser, et s’est croisée avec celle de la femme, ce qui l’a fit concevoir (Caïn). Quand ceci s’est passé, Dieu a maudit le "serpent ancien". Il a changé chaque os du corps du "serpent ancien" pour l’obliger à ramper comme les serpents que nous voyons aujourd’hui (Ge 3/14). [Cette espèce disparut de toute la planète car Dieu le fit prendre la forme du membre dont il se servit pour séduire et faire tomber Eve dans l’interdit : En effet, le serpent n’est autre que le symbole du phallus. C’est la vérité toute crue ! ndrl]. Les scientifiques peuvent essayer tant qu’ils veulent, ils ne trouveront pas le chaînon manquant. … Ils essaient de l’expliquer par l’évolution. Il n’y a pas d’évolution !… C’est là un des mystères de Dieu qui étaient restés cachés, mais le voici révélé ! »

Pourquoi en est-on arrivé là ?

C’est parce que deux modes différents de reproduction s’offraient à l’Homme afin de multiplier, de remplir et d’assujettir la terre selon le commandement laissé par Dieu dans Genèse 1/28.

Les deux voies de reproduction

– L’une était la voie donnée par Dieu aux animaux par laquelle ils devaient se multiplier et remplir toute la terre (Ge. 1/22-24 : « Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre… Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. ») Cette voie de reproduction animale est la voie du sexe. Mais l’homme créé à l’image de Dieu, quoique doté de sexe dans ce vase de poussière, devrait se garder d’en user, et se multiplier par une voie autre que par le désir sexuel. Ce fut là l’épreuve à laquelle Dieu le soumit !Notons par ailleurs que cette voie de reproduction animale est représentée par l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui est le personnage emblématique de Satan, vecteur du mal. Ne pouvant pas créer, car étant lui-même un esprit créé, il usa du suppôt animal le plus proche de l’homme c’est-à-dire le serpent ancien afin de séduire et de faire tomber Eve dans cette voie qui lui fut proscrite. Ez. 28/12-13 : « … (Lucifer) parfait en beauté, tu étais en Eden, le jardin de Dieu… » Cette Ecriture nous montre la présence de l’ennemi des gens de bien ; l’antagoniste ou l’adversaire de Christ, il se présente comme un ange de lumière aiguisant la convoitise d’Eve comme il a toujours procédé. Celui qui séduit toute la terre (Apo 12/9)
Il investit un corps animal (le cas des pourceaux de Gadara dans Matt 8/30-32).
Il investit aussi un être humain ayant les mêmes prédispositions à se laisser posséder par l’esprit impur (le cas de Judas Iscariot qui livra le Seigneur Jésus dans Jean 13/27).

– Par contre, l’autre Voie, celle qui fut divinement accordée à l’Homme, symbolisée par l’Arbre de Vie qui est la présence de "Christ" dans sa Théophanie au milieu du jardin d’Eden (Ge. 2/9 ; Apo 22/2), est la Voie originelle par excellence, par laquelle les fils et les filles de Dieu peupleraient la terre afin de l’assujettir. C’est le mode de reproduction par la Parole de la multiplication. Elle est la Semence Incorruptible et permanente de Dieu par laquelle tout ce qui existait auparavant a été créé (1 Pie 1/23 ; Col 1/16). En Elle était la Vie et la Vie était la Lumière des hommes (Jean 1/1-4).

Ecoutons l’évangéliste Jean nous résumer ici les deux modes de reproduction, l’un aboutissant à la mort ; et l’autre à une Vie de Plénitude en Dieu : « Elle (la Semence – Parole) était dans le monde, et le monde a été fait par Elle, et le monde ne L’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne L’ont point reçue. Mais, à tous ceux qui L’ont reçue, à ceux qui croient en son Nom, Elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang (sexe), ni de la volonté de la chair (convoitise), ni de la volonté de l’homme (désir sexuel), mais de Dieu. (Jean 1/10-13) (Par la Nouvelle Naissance c’est-à-dire naître de la Parole et de l’Esprit) » 
Notre Seigneur ne l’a-t-il pas rappelé tout au long de son Ministère terrestre et singulièrement au grand docteur d’Israël nommé Nicodème dans Jean 3/3-12 ? « … Car ce qui est né de la chair (sexe) est chair. Et ce qui est né de l’Esprit (Parole) est Esprit ! Ne t’étonne pas que Je t’aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau… Si vous ne croyez pas quand Je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand Je vous parlerai des choses célestes ? »

Il fustigea les Juifs et les conducteurs religieux incrédules et hypocrites, les traitant de "serpents" et de "race de vipères" (Matt 23/33), leur montrant ainsi leur provenance ou leur filiation : «Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma Parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8/43-44

L’apôtre Paul fit à l’église de Corinthe une mise en garde par ces mots :« Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. » 2 Cor 11/3
L’apôtre Jean montra sans détours le lien de parenté entre Caïn et son père le diable selon 1 Jean 3/11-12 : « … Et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises… »

Autant de passages de l’Ecriture qui aisément éclairent tout croyant sincère et soucieux de connaître les vérités fondamentales sur le péché originel, lequel ouvra la voie à une généalogie autre que celle d’Adam : la généalogie de Caïn (Ge.4/16-24). Toute la vie de Caïn est marquée par des traits de caractère parfaitement diaboliques :
– Il est meurtrier (Gen4/8)
– Il pratique une fausse religion apparemment séduisante (Gen 4/5)
– Il est coléreux (Gen 4/5)
– Il est menteur (Gen 4/9)
– Il est fuyant (Gen 4/16)
– Sa postérité est violente (voir Lémec Ge 4/23)
– Sa postérité est la mère de la civilisation moderne (Gen 4/3, 21-22).

Toh Glacia niant toute évidence, affirme que "l’Arbre de Vie" et "l’arbre de la connaissance du bien et du mal" au milieu du jardin étaient des arbres naturels. Mais tout au long de la Bible, les hommes et mêmes des nations sont comparés à des arbres !

– Le psalmiste ne qualifie-t-il pas l’homme pieux, méditant chaque jour la Parole de Dieu comme étant un "arbre" planté près d’un courant d’eau, dont le feuillage ne se flétrit point, et qui porte son fruit en sa saison ? (Ps 1/3)

– Dans le livre des Juges, n’est-il pas dit d’Israël à travers une métaphore que « Les arbres partirent pour aller oindre un roi et le mettre à leur tête : Ils dirent à l’olivier : règne sur nous. Mais l’olivier répondit : Renoncerais-je à mon huile, qui m’assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres ? … » (Juges 9/8-15)

– Balaam n’a-t-il pas quant à lui qualifié Israël « d’aloès et de cèdres plantés le long des eaux par l’Eternel Dieu tout Puissant ? » Nbres 24/6

– Jean Baptiste appelant à la repentance, ne montra-t-il pas au peuple, l’imminence du jugement de Dieu en ces termes ? « Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. » Matt 3/10 

– Notre Seigneur Jésus Christ n’a-t-il pas aussi usé de ce même symbolisme pour montrer l’évidence de la bonne semence ? Car dit-Il : « Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ou un mauvais arbre porter de bons fruits… C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Matt 7/17-20. N’est-il pas dit de Christ Lui-même qu’Il est le vrai Cep et les croyants, les sarments ? (Jean 15/1-2)

Comment Toh Glacia et tous ces détracteurs peuvent-ils ignorer ce Langage parfait de Dieu à travers toute l’Ecriture ? Cela pouvait étonner plus d’un ! Mais la Parole nous montre que leur folie sera manifeste et qu’ils ne feront pas de plus grands progrès ! Car se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ayant endurcis leur entendement !

Continuons et montrons dans notre exposé que :
Même le corps de la femme dans l’Ecriture est comparé à un jardin fermé avec des arbres fruitiers en son sein ! «Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troènes avec le nard ; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l’encens ; la myrrhe et l’aloès, avec tous les principaux aromates ; une fontaine des jardins, une source d’eau vive, des ruisseaux du Liban. Lève-toi, aquilon ! Viens, Autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s’en exhalent ! » Cant 4/12-16
 
Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts !
Sa Parole est notre seul baromètre car il n’y a pas d’autre unité de mesure que la Parole de Dieu ! Elle est notre Fil d’aplomb, et aussi le Poteau d’attache final, c’est-à-dire notre Absolu !

Cette révélation que Satan hait, permet de mieux comprendre notre besoin de Rédemption. Ainsi les deux personnages (l’un typifié par l’Arbre de Vie, et l’autre par l’arbre de la connaissance du bien et du mal), demeuraient au centre de la décision de l’Homme, luttant épaule contre épaule, chacun désirant s’introduire dans la race humaine : L’Arbre de Vie, Celui qui portait en soi la Vie « … s’est élevé devant Lui comme une faible plante, comme un Rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire »Es.53/2. Cet Arbre surnaturel représentait la théophanie de Dieu, visible, mais inaccessible à l’homme, qui était dans la chair. Il ne pouvait donc pas aller directement à cet Arbre de Vie et s’en nourrir. Car cette Vie éternelle de l’Arbre devait d’abord s’incarner afin de lui être accessible.

« Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l'Adoption » Ga.4/4

« C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » Jn.6/50-51

Quoique cette parole eut scandalisé les soixante dix disciples, et tant de religieux tout au long des âges, elle reste la preuve incontournable de cette Présence Divine de l’Arbre, autrefois en Eden et qui se manifesta Lui aussi en Chair. Ceci demeure néanmoins jusqu’aujourd’hui un élément surnaturel qu’il faut saisir par la foi, dans la matrice de l’âme du croyant : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui écoute ma Parole, et qui croit à Celui M’a envoyé, a la Vie Eternelle. Et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie. » Jean 5/24

Ainsi les croyants se nourrissent de la Chair-Parole du Fils de Dieu ! Amen ! «Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la Vie Eternelle, et que cette Vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la Vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la Vie. » 1Jn.5/11-12

Puisque c’est dans la chair que survint la chute, Dieu le Créateur va Lui-même procéder au Rachat par le Sang en devenant "LE PLUS PROCHE PARENT-REDEMPTEUR" de l’homme, par une Naissance Virginale ; c’est-à-dire sans apport du sexe appelée aussi: "la Semence promise de la femme" de Ge.3/15

Esaïe 7/14 : « C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe : Voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils. Et elle lui donnera le Nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » (Matt 1/23.)
Or la femme n’a pas de semence ! Toute semence vient de l’homme.C’est pourquoi : « Marie dit à l’ange : comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la Puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le Saint Enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. … car rien n’est impossible à Dieu. » Luc 1/34-37

LE GERME DE JUSTICE OU LA CELLULE DE SANG D’EMMANUEL

« Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où j'accomplirai la bonne parole Que j'ai dite sur la maison d'Israël et sur la maison de Juda. En ces jours et en ce temps-là, Je ferai éclore à David un germe de justice; Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays… Voici comment on l’appellera : "l’Eternel notre justice" . » de l’hébreu : Yahvé Tsidkenu. Je.33/14-16

Les apôtres montraient que cette Cellule de Sang d’Emmanuel fut prédestinée dès avant la fondation du monde. C’est la Semence de l’Esprit même (le Père) venue du Trône de Dieu qui s’incarna.

1 Tim 3/16 :« Et, sans contredit, le Mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la Gloire. »

« Combien plus le Sang de Christ, qui, par un Esprit éternel, s'est offert Lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant »! He.9/14

« Mais par le Sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous » 1Pie.1/19-20

De même que la Semence promise de la femme était littéralement Dieu se reproduisant Lui-même dans la chair humaine, de même la semence du serpent est précisément la voie que Satan avait trouvée pour s’ouvrir une porte dans la race humaine à travers le serpent ancien ! Ce serpent ancien, suppôt de Satan comme nous l’avons mentionné antérieurement traita charnellement, en montrant la voie de la reproduction par le sexe ; ce qui était plus accessible à Adam et Eve puisque étant dans un vase animal (la chair).

Le terme "Manger"

« J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait… » Cant5/1 

Le terme "Manger", c’est s’approprier, communier.
"Manger de l’Arbre de la Vie", c’est s’approprier la Vie, communier avec la Vie même de Dieu.
"Manger de l’autre arbre", celui de la connaissance du bien et du mal, c’est faire entrer en soi la mort !

« Telle est la voie de la femme adultère : elle mange, et s’essuie la bouche, puis elle dit : je n’ai point fait de mal. » Prov 30/20
« Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. » 1 Cor 6/16 
Nous y reviendrons dans la suite de notre exposé !

C’est à juste titre que la Bible montre que tout ce qui est né du désir sexuel est conçu dans le péché (Ps. 51/7 ; Job 14/4). En effet, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Ro. 3/23).
Mais Christ qui vint par la Naissance virginale pouvait dire : « Qui me convaincra de péché ? » Jn. 8/46.

Considérons un instant les points saillants des faits bibliques concernant le péché originel : avant, pendant et après la malédiction prononcée par l’Eternel.

Dans la traduction Chouraqui, il est mentionné : « Elle prend son fruit (celui de l’arbre). Elle mange. Elle en donne aussi à son mari avec elle. Il mange » Ge.3/6

Dans la traduction Segond : « Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle et il en mangea » Ge.3/6.

Dans la traduction Darby : « Elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari, pour qu’il en mangea avec elle, et il en mangea » Ge.3/6.

1. Tous ces récits prouvent qu’Adam ne fut pas présent quand la femme fut séduite par le "serpent ancien". Il eut donc deux actes : le premier avec le serpent ancien et le deuxième avec Adam.
2. Adam et Eve se cachèrent de honte, après la désobéissance à la Parole qui leur interdisait de "manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal" au milieu du jardin. Recommandation donnée à Adam par Dieu avant même l’existence physique et biologique d’Eve, sa femme Ge.2/15-17. Ils fuirent donc la présence de Dieu, et couvrirent, ici, leurs parties intimes qui avaient servi à l’acte ; et non la bouche ! Comme la pensée générale voudrait le faire croire ! Ge.3/7 : « Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, et ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuiers, ils s’en firent des ceintures ».
3. A l’interpellation de Dieu, Adam rejeta la faute sur Eve : « l’homme répondit : La femme que Tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre et j’en ai mangé » Ge.3/12
La femme à son tour rejeta la faute sur le "serpent ancien" : « La femme répondit : Le serpent m’a séduite et j’en ai mangé » Ge.3/13
Dans 2 Co 11/3, Paul mentionna ce fait : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. »

Ici, revenons sur l’un des chefs d’accusation portés à l’endroit de Branham et à son Enseignement sur le terme "séduire".
Tôh Glacia, juxtapose Gen 3/13  et 2 Co 11/3 et en déduit qu’il s’agit uniquement d’une "séduction spirituelle" et non physique !

Qu’en est-il exactement ?

Dans le Dictionnaire Universel "Hachette Edicef" troisième édition :
"Séduire : du Latin "seducere" signifie : conduire à l’écart, faire tomber en faute (de l’hébreu "Nasha" : séduction morale).
Parlant d’un homme, c’est amener une femme à lui accorder ses faveurs hors mariage" (de l’hébreu "Apatao" : séduction sexuelle). Le verbe hébreu "Nasha" va aussi correspondre à la séduction sexuelle physique et pas seulement spirituelle, surtout dans les rapports "hommes-femmes". L’apôtre Jacques ne met-il pas cela en évidence ? Jacq 1/14-15 : « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis, la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché, et le péché, étant consommé, produit la mort. »

Eve fut premièrement séduite spirituellement bien entendu ! Car Satan l’amena à douter de la Parole prononcée par le Seigneur. Elle fut saisie par la convoitise (Ge.3/6) : « Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. »

Ge.3/6 : « La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea».

Le résultat de cette convoitise fut le péché (l’acte sexuel entre Eve et le "serpent ancien", puis entre elle et Adam) et le péché consommé a produit la mort sur toute l’humanité.
Dans ce sermon du prophète William Branham, ce qui vient d’être dit a été explicité : « …Premièrement, il y a eu un accouplement spirituel lorsqu’elle accepta le mensonge de Satan et le laissa entrer dans la matrice de sa pensée, ce qui souilla son âme et installa la mort; ensuite l’acte naturel fut accompli » WMB-La Parole parlée est la Semence originelle 18/03/62 Jeff. Indiana.

L’expression "séduire une femme", c’est donc la déshonorer sur le plan sexuel, charnel etc.…
Un groupe de théologiens "modernistes" essayent de combattre l’orthodoxie de cette réalité : c'est-à-dire l’originalité de ce fait biblique ! Alors que la pensée Orthodoxe du péché originel fut l’immixtion de la race animale dans l’espèce humaine par le sexe. C’est bien des relations sexuelles dont il est question ici. Puisque le mot séduire veut dire plaire à quelqu’un afin d’obtenir de lui une faveur ou de l’amour.
Séduire, c’est aussi conquérir l’estime, la confiance de quelqu’un, c’est charmer, captiver. Ainsi, la séduction est d’abord un acte agissant sur la pensée !

1 Cor 6/18 : « fuyez la débauche. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps. Mais celui qui se livre à la débauche, pèche contre son propre corps. »

Prov 30/20 : « Telle est la voie de la femme adultère : Elle "mange", et s’essuie la bouche, puis elle dit : je n’ai point fait de mal. »

De quel acte répréhensible est-il question ici ?
S’agit-il de l’acte de manger un fruit naturel ?
La Bible s’est-elle trompée de terme ?
Les soi-disant évangéliques ont-ils ici à redire ?
"Mais, la Parole du Seigneur demeure éternellement ! Et cette Parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile" 1 Pie.1/25
Citons encore quelques passages de l’Écriture… Dieu voulant insister sur ce qui s’est réellement passé dans le jardin d’Eden.

Cant 4/12-16 : «Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troènes avec le nard ; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamone, avec tous les arbres qui donnent l’encens ; la myrrhe et l’aloès, avec tous les principaux aromates; une fontaine des jardins, une source d’eau vive, des ruisseaux du Liban. Lève-toi, aquilon! Viens, Autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s’en exhalent ».

Ici,  le corps de la femme est semblable à un jardin fermé, comparativement au jardin d’Eden ; et Eden signifie délices. C’est aussi une Vérité biblique !

Sondons encore l’Écriture dans :

Cant 4/16b : « Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits excellents ! »

Cant 5/1: «J’entre  dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates. Je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait… »

Le terme "manger" dans ce contexte, c’est non seulement communier (faire entrer en soi) mais aussi consommer à la dérobée, c’est-à-dire prendre furtivement l’objet de sa convoitise ; à l’instar des amants brûlants, qui commettent l’acte sexuel avant le mariage légal.

Prov 9/17-18 : « Les eaux dérobées sont douces, et le pain du mystère est agréable ! Et il ne sait pas que là sont les morts, et que ses invités (ceux de la prostituée) sont dans les vallées du séjour des morts» parlant d’un éventuel client qui s’aventure vers la prostituée…

Ceci est différent de l’acte sexuel légal entre l’homme et la femme dans leur foyer après la cérémonie du mariage. Dans ce cas la Bible utilise le verbe "connaître".
Après que Dieu les eut renvoyés du jardin d’Eden, et à vivre leur ménage dans Sa "Volonté permissive" (ou Sa "Volonté accordée" car Sa première Volonté ne fut pas que l’homme se reproduise par le sexe), « Adam connut Eve, sa femme… » Ge.4/1 ;

Ge.4/25 : « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth… »

Dans le "Livre juif Zohar" (1, 4a), (le Livre des Splendeurs) : Ouvrage cabalistique d’exégèse, écrit au XIII siècle qui est un ensemble des traditions juives relatives à l’Interprétation de l’Ancien Testament ; Rabbi Eléazar déclarait : ‘‘lorsque le serpent eut injecté à Eve le venin d’impureté, elle reçut ce germe et lorsque Adam cohabita avec elle, elle enfanta deux fils, l’un, Abel est à l’image du monde supérieur ; et l’autre, Caïn, à l’image du monde inférieur, et c’est pourquoi leurs chemins se séparèrent. Caïn, fils des démons impurs, fils du serpent malfaisant et pervers, devint meurtrier lui-même et fut le père de tous les gîtes d’impureté et de tous les esprits et démons du mal.’’

WMB : Exposé des 7 Ages, page106 : « C’est un fait quasiment universel parmi les différentes tribus primitives que de voir le serpent associé au sexe et souvent adoré en relation avec ce dernier. Les études en sexologie le démontrent dans bien des cas… Tout comme l’histoire du déluge est connue dans le monde entier, de même, cette vérité de la chute de l’homme est répandue sur toutes les contrées de la terre. Ils savent ce qui s’est passé là-bas en Eden. Le serpent a toujours représenté ce qui est bon et mauvais à la fois ; La personnification de la passion du mal. Il a été un symbole phallique (sexe mâle) à toutes les époques. »

Toh Glacia, à la page 32 de son ouvrage, a rapporté une citation saisissante de Paul Fueter dans "la Révélation des Origines", page 142-143, montrant la réaction des "Nyakusa" et des "Safwa" de Tanzanie (une peuplade de l’Afrique Australe) : « Nous savons bien que vous les Européens, vous nous cachez la vérité ; Le serpent a enseigné l’acte sexuel à Eve, qui l’a commis ensuite avec Adam ! »
Ces deux points prouvent réellement, une fois encore de plus que l’acte commis était le péché du sexe.

Les deux naissances gémellaires de Caïn et d’Abel

A propos de la naissance gémellaire :

Pour ceux qui pensent que ce n’est pas possible, sachez que des dossiers médicaux sont remplis de cas de femmes qui ont portés des enfants jumeaux issus d’ovules distincts et d’inséminations séparées, (ayant des pères différents), la fécondation de chaque ovule ayant lieu à plusieurs jours d’intervalle. De plus, certains des dossiers montrent que les jumeaux avaient des pères différents.
Récemment, le monde entier a entendu parler d’une mère norvégienne qui avait intenté un procès à son mari pour obtenir une pension pour elle-même et pour ses deux jumeaux, dont l’un était blanc et l’autre noir. Elle a admis avoir eu un amant noir. Les deux enfants avaient été conçus à trois semaines d’intervalle ! [confère article de journal page 26].

 

A Beaumont, Au Texas, en 1963, les dossiers nous fournissent encore un exemple de naissances multiples, dont les fécondations avaient eu lieu à plusieurs jours d’intervalle – tellement longtemps, en fait, que la mère avait failli mourir avec l’un des enfants lors de l’accouchement. (WMB : Exposé des sept ages de l’Eglise, page 101)

Ici même en Côte d’Ivoire, le journal "Dialogue" dans sa parution N° 80 du 02 Juin 2009 relate :
« Mia Washington a admis avoir eu une relation extraconjugale qui expliquerait la fécondation de ses ovules par deux hommes différents. La femme et son partenaire, James Harrison ont décidé de faire une série de tests ADN après avoir remarqué que leurs jumeaux, Justin et Jordan avaient des visages complètement différents. Selon le test de paternité, il y’a plus de 99,99 % de chances que les deux enfants n’aient pas le même père. Le laboratoire n’avait jamais vu un tel résultat avant, mais confirme qu’il s’agit bien là de la réalité. Selon le Docteur Chris Dreiling, cela peut arriver lorsque l’ovaire d’une femme libère plusieurs ovocytes pendant l’ovulation. Si la femme a plusieurs partenaires sexuels au même moment, ceux-ci peuvent féconder deux œufs séparés»

Puis, le journal "le jour plus" dans sa parution N°1908 du 30 au 31 janvier à la page 08 relate aussi :
« Un phénomène très rare chez les humains. Mais pas impossible. C’est l’histoire de A.K., qui apprend qu’il est le père que d’un seul de ses jumeaux… L’information provient du quotidien turc Sabah. Cet agent de sécurité à Istanbul doutait de la fidélité de son épouse et a fait faire des tests ADN sur ses jumeaux âgés de trois (03) ans. Fiables à 99,9 %, les résultats de ces tests ont montré qu’il n’était que le père d’un seul des garçons. Selon Joëlle Bellaïsch-Allart, gynécologue obstétricienne, il s’agirait non pas "d’une superfécondation – intervient lorsque la femme est déjà enceinte et qu’une autre fécondation a eu lieu- mais d’une double fécondation". "Les spermatozoïdes ayant une durée de vie de huit jours, cette femme a pu avoir des rapports avec deux hommes différents. Son ovulation aurait donc eu lieu au même moment, mais l’ovule aurait été fécondé par deux spermatozoïdes ne venant pas du même homme". Une thèse que défend également le professeur Rusen Aytac, chef du département de gynécologie de l’Université d’Ankara : "Si cette femme a des relations sexuelles avec deux hommes différents dans une courte période, cela peut aboutir à une grossesse double, chaque ovule portant un matériel génétique différent". Et il s’avère que la mère entretenait une relation avec un homme peu de temps avant que sa famille ne l’oblige à se marier avec A.K.* Le dénouement de l’histoire ? Le père a engagé une procédure de divorce. Il a décidé de conserver la garde de son enfant biologique. Quant au frère jumeau, il a été placé en institution. »

Encore une fois, le Dieu de Vérité vient de faire éclater sa Gloire à travers cette vérité fondamentale méconnue du monde religieux, mais révélée par l’Esprit de la prophétie envoyé en ce temps de la fin, tel qu’Il nous l’a fait connaître par le prophète William Marrion Branham, confirmant ainsi la Parole dans Daniel : « … Tiens sécrètes ces paroles, et scelle le Livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront et la Connaissance augmentera. » Da.12/4
Amen !

 

Les deux lignées

L’Ancien et le Nouveau Testaments mentionnent très clairement deux lignées bien distinctes sorties du sein d’Eve. D’ailleurs, la première appellation d’Eve fut "Isha" : femme, qui vient de "Ish", l’homme Adam (Ge.2/23); puis celle d’"hawwàh" ou Eve qui signifie "la mère de tous les vivants" (qu’ils soient bons ou mauvais) (Ge.3/20). Par ailleurs, aucun verset de l’Ecriture ne nous dit qu’Adam est le père de tous les vivants, tandis que "Eve" de l’hébreu "hawwàh" signifie : la mère de tous les vivants (Ge.3/20). Cette mention est faite juste après l’acte sexuel et la sentence d’un enfantement gémellaire avec douleur; car elle devrait très bientôt donner naissance à deux lignées distinctes. Ge.3/20-21 : « Adam donna à sa femme le nom d’Eve : car elle a été la mère de tous les vivants… »

Pourquoi la Bible nous donne-t-elle cette précision de taille ?
Parce que désormais, l’humanité sera composée de deux lignées 

– L’une venant d’Adam, fils de Dieu Ge.5/1-32: « Adam, à la ressemblance de Dieu ; puis Seth, en remplacement d’Abel que Caïn a tué ; Henosch ; Kenan ; Mahalaleel ; Jéred ; Henoc… jusqu’à Noé. »

1 Chr 1/1: « Adam, Seth, Henosch, Kenan, Mahaleel ; Jéred ; Henoc…»

Luc 3/23-38: « Jésus avait environ trente ans lorsqu’Il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d’Héli… fils d’Enosch, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu »
Cette précision de taille est que Caïn ne fut cité nulle part dans la généalogie d’Adam.

Pourquoi ? « Car ce qui vous été annoncé et ce que vous avez entendu dès le Commencement…Ne pas ressembler à Caïn, qui était du Malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait » 1Jn.3/11-13 :

– L’autre venant de Caïn, fils du Malin : Une race issue du chaînon manquant entre le règne animal et l’Homme, appelée aussi "la race des hommes de sang" ou "des hommes violents" qui ont peuplé aussi la terre. Ge.4/16-24 : « Caïn ; Hénoc ; Irad ; Mehujaël ; Metuschaël ; Lemec… »

C’étaient des hommes de renom, mais leurs voies furent celles de la mort : la poudre à canon, les armes à feu, les armes nucléaires, les bombes atomiques etc. ils produisirent la religion "nicolaïte" qui sert à conquérir, à balkaniser, et à dominer les Laïcs… Le constat est toujours le même : c’est la voie de la mort !

Cette double conception dans le sein de la femme, issue d’une double fécondation par le serpent ancien d’une part, et par Adam d’autre part, eut donc pour conséquence une naissance gémellaire : Caïn et Abel, se succédant comme l’ivraie et le froment mélangés dans le champ nourricier d’Eve.

Ge.3/15 : « Je mettrai inimitié(c’est-à-dire une aversion, un sentiment d’antipathie ou un rejet) entre toi (le serpent) et la femme, entre ta postérité ("la semence" : version Darby) et la Semence de la femme (représentée par notre Seigneur Jésus-Christ). »
Ceci fut accompli par la Victoire de Christ sur la Croix du calvaire où Il fut meurtri, mais en retour, rendit captifs la mort et le séjour des morts.

Pourquoi le déluge vint-il sur la terre ?

C’est à cause de l’hybridation de la race des fils de Dieu !

Ge.6/2-6 : « Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Eternel dit : mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans … L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; et Il fut affligé en son cœur… »

Le terme "fils de Dieu" est différent des anges célestes qui eux, sont des êtres asexués c’est-à-dire, n’ayant pas de sexe (Matt 22/29-30) ;

Nous voyons que la tactique suivie est toujours la même : le mélange des semences afin d’étouffer la race élue, la lignée de Seth (fils de Dieu). L’hybridation due aux unions maritales avec la race impie de Caïn appelés fils ou filles des hommes survint sur cette race d’Adam. C’est la raison pour laquelle Dieu détruisit la quasi-totalité de l’humanité d’alors, par le déluge. Il repeupla la terre à travers Noé : « Il (Dieu) a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure. » Actes 17/26

Mais tout comme en Eden, le mal surgira aussi de l’arche de Noé, à travers le petit-fils de Noé né de Cham, que Dieu maudit, c’est-à-dire Canaan et ses frères Puth, Mitsraïm et singulièrement Cush, dont la mère est issue indiscutablement de la lignée de Cain. Cush engendra aussi Nimrod. C’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un "vaillant chasseur" devant l’Eternel (Ge.10/8-9). Et, c’est de lui qu’arriva le polythéisme. Il y eut résurgence des caractères moraux (méchants, malicieux, cupides, sanguinaires, religieux) et aussi physiologiques (géants) de leur ancêtre le serpent ancien.
Le sexe et le désordre qu’il entraîne, furent la cause principale de multiples châtiments et jugements divins sur la terre :
Les exemples :
¨ du déluge du temps de Noé (Ge.6) ;
¨ du châtiment sur les villes de Sodome et Gomorrhe (Ge.19) ;
¨ du jugement sur Israël qui commit la débauche avec les filles des Moabites (Nbres 25/9 ; 1 Co.10/8) ;
¨ le châtiment à perpétuité survenu sur les fils et la maison d’Eli le sacrificateur (1 Sam 2/22 ; 1 Sam 3/12) ;
¨ le châtiment futur élevé contre Hollywood et ce monde impie etc.

« …Mais le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur. Et le Seigneur pour le corps. » 1 Co.6/13

La Semence Vivante de la Parole Permanente de Dieu, conduira tous les croyants à nouveau dans un Monde à l’état originel, des fils de Dieu créés à l’Image de Dieu, c’est-à-dire à l’absence définitive du sexe ! Gloire ! Gloire ! Gloire à Dieu !

« Jésus leur répondit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la Puissance de Dieu. Car à la Résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. » Matt 22/29-30

Conclusion

En définitive, l’homme et la femme dans le jardin d’Eden, quoique résidant dans un vase de chair, devaient supporter l’épreuve et le test de Dieu, jusqu’à son terme, et jusqu’à ce que la Vie Eternelle de l’Arbre s’incarne afin de leur être accessible ; et que par Elle (la Parole divine de la multiplication : la Semence royale de Dieu), Adam puisse appeler à l’existence chaque fils et chaque fille de Dieu ayant droit à la Vie et dont les noms étaient contenus dans le Titre de Propriété de toute la terre, qui est le Livre de Vie. Tout comme Christ fut annoncé dans la Prophétie depuis l’Ancienne Alliance, mille ans avant sa Nativité à Bethlehem dans David : Ps 2/7 : « Je publierai le décret : l’Eternel m’a dit : Tu es mon Fils ! Je T’ai engendré aujourd’hui ! ». Ainsi, chaque fils annoncé par Adam devait venir par une naissance virginale, après qu’Eve ait contracté grossesse, non par le sexe, mais par la Puissance de l’Esprit Saint !
Alléluia ! Gloire à Dieu !

Malheureusement Adam et Eve, puis toute l’humanité s’en sont écartés, s’exposant ainsi à une vie périssable, éphémère, passagère, pleine de déboires. Mais Christ, notre Parent Rédempteur, le Second Adam nous ramène par le Rachat par son Sang et par la Nouvelle Naissance, à une Vie impérissable à travers la Parole de l’Esprit ! A nouveau la Parole appelle! La Parole délivre! La Parole guérit! Elle restaure l’âme affligée et la place dans une haute Naissance!
« Car ce n’est rien d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une Nouvelle Création. » Ga.6/15
« Puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible (le sexe), mais par une Semence Incorruptible, par la Parole Vivante et Permanente de Dieu. Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe : Mais la Parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette Parole est celle qui vous a été annoncée par l’Evangile. » 1 Pie 1/23-25 
Amen ! Et Amen !

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO
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