1Co.2/11-16 : « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.
Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.
L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne.
Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ ».
Comme dans les chapitres précédents, par des passages tirés hors de leur contexte, Toh Glacia tourne la vérité en dérision, qualifiée de mensonge, à travers des propos violents et incongrus, mêlés de haine : "Branham est brouillon" à la page 61 de son livre, et encore " l’âne Branham " à la page 72 ».
Propos qu’on ne doit même pas tenir à son ennemi, à plus forte raison à un frère. Il oublie que l’Ecriture déclare que celui qui dit à son frère "raca", c’est-à-dire "insensé" est passible de la géhenne (Mat 5/22). Tout ceci en effet témoigne de sa ferme volonté "d’obscurcir" les voies droites du Seigneur par des "discours sans intelligence" (Job 38/2), de jeter le discrédit sur le prophète de Dieu, sur son ministère et sur sa doctrine. Telle est l’idée centrale de ce chapitre qui se résume essentiellement dans un dénigrement.
A la lumière de ce chapitre, nous pouvons voir jusqu’à quel point peut aller la haine de Toh Glacia contre notre frère Branham. Le contenu creux de son analyse et la malhonnêteté avec laquelle il exploite les déclarations du prophète témoignent d’une réelle volonté de dénigrement et non d’un souci de vérité. Même les lapsus du prophète sont passés au peigne fin et, exploités pour ternir son image. Par ignorance et par mauvaise foi, les vérités historiques auxquelles se réfère frère Branham sont dédaigneusement rejetées par Toh Glacia.
A notre humble niveau nous ne pouvons baisser les bras et laisser faire. Nous nous proposons à cet effet, de rétablir point par point les faits.
Nous savons néanmoins par-dessus tout, que c’est Dieu qui rend témoignage de ses envoyés et les défend. (Nbres 16 ; à l’instar de Moïse et Aaron face à Koré, Dathan et Abiram)
1-Frère Branham ne connaît pas la Bible ! écrit Toh Glacia
Qui peut se vanter de connaître la Bible ? La Parole de Dieu ?
1 Cor 8/2 : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. » nous dit l’apôtre Paul !
Même en sachant lire, nous pouvons ne pas comprendre la Parole de Dieu car c’est un Livre cacheté !
Esaïe 29/11 : « Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : lis donc cela ! Et qui répond : je ne le puis, car il est cacheté. »
1Cor.13/9-12 : « Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra… Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu. »
À la remarque d’un ministre de Dieu, lui disant : « Vous ne connaissez vraiment pas votre Bible ! », William Branham, répond humblement : « C’est vrai, frère Booth, mais je connais vraiment l’Auteur… Vous savez, ce n’est pas de connaître sa Parole qui est la Vie, mais, Le connaître, Lui ! C’est la Vie ! C’est vrai ! Voyez : Que je connaisse sa Parole ou pas, si seulement je Le connais, Lui ! Et c’est certainement la Vérité ! » (WMB : "Divinité expliquée" ; 1961, Chicago)
D’abord, relevons que William Branham est vraiment respectueux dans ses propos envers ses frères. En face d’un reproche cinglant, il donne un enseignement profond à son frère. Car, « … La lettre tue, mais l’Esprit vivifie ! » (2 Cor 3/6)
En effet, les pharisiens, les Sadducéens et les Scribes qui se targuaient de connaitre toute la Loi (étant assis dans la chaire de Moïse selon Math 23/1-2), n’ont pas reconnu Jésus lorsqu’Il se tint au devant d’eux ; ils Le méprisèrent et Le traitèrent de "Belzébul" c’est-à-dire : "prince des démons" montrant ainsi leur méconnaissance notoire de cette même Parole !
Tandis que des gens illettrés, sans instruction, ceux du peuple, L’ont reconnu comme étant le Messie promis : à l’exemple d’André, de Simon (des pêcheurs), de Nathanaël… de l’aveugle-né (Jean 9/37-38), de la femme samaritaine au puits (Jean 4/19, 29, 41, 42) de laquelle survint un grand réveil en Samarie.
Aucun de tous ceux- là n’avait une connaissance livresque des Ecritures, « … sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » Actes 4/13 !
Et pourtant, c’étaient là, les adorateurs que le Père demandait !
Car ayant perçu par révélation le Dessein de Dieu, ils ont reconnu Christ le Messie.
« Et l’heure vient et elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en Vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en Esprit et en Vérité ». Jn.4/23-24
Le but de l’envoi de la Parole, c’est de connaître Qui est notre Seigneur Jésus-Christ !
Jn.8/24-25 : « C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que "JE SUIS", vous mourrez dans vos péchés.
Qui es-tu? Lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que Je vous dis dès le commencement ».
Il est le " JE SUIS", le même Yahvé-Eternel d’Exode 3/14 qui parla à Moïse sous l’Ancienne Alliance à travers le buisson ardent ; le JESUS-CHRIST du Nouveau Testament « qui est au dessus de toutes choses, le Dieu béni Eternellement » ! (Ro.9/5)
Et encore :
« Or, la Vie Eternelle, c’est qu’ils Te connaissent Toi le Seul Vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé Jésus-Christ. » Jean 17/3 .
« Puis Il leur dit : C’est là ce que Je vous disais lorsque J’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de Moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes. Alors Il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprennent les Ecritures » Luc 24/44-45.
C’est pourquoi les apôtres diront avec certitude !
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu Véritable, et la Vie Eternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » 1 Jn 5/20-21
Quand la Révélation fut donnée à Jean dans l’Apocalypse, c’était afin de Le connaître, non seulement comme "le Rédempteur", mais comme "le Tout-Puissant" :
Apo 1/1 : « Révélation de Jésus-Christ… »
Verset 8 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant ! »
1 Tim 3/16 : « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en Chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la Gloire ».
C’est avec raison que notre Seigneur Jésus, devant des conducteurs religieux, orgueilleux de leurs vaines connaissances ecclésiastiques, prononça cette sentence divine encore d’actualité :
« C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que "Je suis", vous mourrez dans vos péchés » Jean 8/24
Toh Glacia utilise une Ecriture qui semble contredire ce fait, il n’en est rien ! Jean 5/39 : « Vous sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en Elles la Vie Eternelle : ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. » Toujours les Ecritures rendent témoignage de son Auteur.
Aujourd’hui encore, le même constat que Christ, se tenant devant les Pharisiens avait fait, est d’une évidence manifeste et criante :
Jean 8/43 : « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma Parole. »
En effet, un langage découle toujours du contexte de la Parole
1 Cor 2/13 : « Et nous en parlons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. »
Il y a nuance entre la Parole de Dieu (matière à théologie qui est la pensée de l’homme sur Dieu), et la Parole de Christ (Parole Ointe, prophétique, support de la Révélation qui est la Lumière pour notre jour).
Rom 10/8 : « Que dit-elle donc ? La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est "la Parole de la Foi" que nous prêchons… » ;
V.17 : « Ainsi, la Foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de "la Parole de Christ". »
Ps 119/130 : « La Révélation de tes Paroles éclaire. Elle donne de l’intelligence aux simples. »
2 Pier 1/19 : « Nous tenons pour d’autant plus certaine la Parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’Etoile Brillante du matin se lève dans vos cœurs. »
C’est au travers de la Parole Ointe que le croyant se fortifie et accomplit la "lettre".
Jean 6/63 : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les Paroles que Je vous ai dites sont Esprit et Vie. »
La Parole de Christ nous met au dessus de la théologie humaine et nous fait accéder à la Pensée de Christ.
1 Cor 2/16 : « Car qui a connu la Pensée du Seigneur pour L’instruire ? Or nous, nous avons la Pensée de Christ. »
Ainsi avant de conclure sur ce point, écoutons à nouveau le prophète William Marrion Branham insister sur le fait d’avoir le Donateur ; car dit-il : « Ce qui est vital, essentiel et de premier ordre, c’est avant tout de L’avoir, Lui, le Donateur des dons ! Lui ; pas les dons en premier, mais Lui le Donateur ! Car si Christ est en vous, vous avez l’Espérance d’une Vie glorieuse » (selon Col 1/27).
WMB : "Là où je pense que les Pentecôtistes ont failli" 11/11/1955 à San Fernando, Californie, USA
« Mais vous voyez, vous les pentecôtistes, vous courez après les dons au lieu de chercher le Donateur. Voyez? Revenez à Dieu, ayez ce véritable amour Divin dans votre coeur, dans votre communion fraternelle, de sorte que, oh! Vous l'aimiez simplement de tout votre coeur. Frère, les dons, ça viendra de soi. Laissez simplement cela tranquille. Voyez ? Cela viendra. Dieu vous placera dans l'Église à la place de Son choix, après qu'Il vous aura adopté dans sa famille. Il vous appellera un jour dans une petite réunion de prière; la première chose, vous savez, Il vous revêtira d'une robe et dira: «Maintenant, mon fils, Je t'envoie prêcher l'Évangile.» Le monde entier le saura. C'est juste.
Il vous appellera et dira: «Mon fils, Je t'envoie prier pour les malades.» Voyez simplement comment les choses vont changer en ce moment-là, après qu'Il vous aura adopté dans Sa famille; mais vous ne pouvez pas forcer cela, vous ne pouvez pas vous le fabriquer par imagination. Dieu confirme Ses dons. Dieu rend témoignage de Ses dons. Mais qu'est-ce que le don sans le Donateur? Si vous avez- compris la Bible, juste comme un orthodoxe… C'est ça le problème aujourd'hui. »
WMB : "Le Péché Impardonnable" – 24.10.1954 Jeffersonville, in, usa ; § 243
« Et vous, recevez le baptême du Saint-Esprit. Formez une seule grande et heureuse famille. Après cela, ne venez pas en disant: «Oh, gloire à Dieu, j’ai reçu le Saint-Esprit. Je vais maintenant avoir des dons.» Laissez les dons tranquilles, ils s’occuperont bien d’eux-mêmes, voyez. Quand Dieu verra qu’Il a besoin de vous, Il vous dira quoi faire. Ensuite faites-le. Ne recherchez pas les dons. Recherchez le Donateur. Venez et recevez le Saint-Esprit. Je crois que nous allons avoir un temps merveilleux, n’est-ce pas? »
2- Les Messages de Branham qualifiés de "targums" c’est-à-dire des commentaires incontournables de la
Parole de Dieu.
Nous vivons les derniers temps où toutes les prophéties de l’Ecriture convergent sur la Venue du Seigneur Jésus-Christ et la préparation de l’Epouse qui doit s’en suivre !
Le peuple de Dieu a encore besoin d’une Voix afin de ramener l’Eglise-Epouse, au dessus de la mêlée, sur la Voie de la Restauration et de la Restitution promises (selon Joël 2/23-25) ; comme celle de Jean-Baptiste (Esaïe 40/3-5) au milieu de multiples controverses des partis religieux de son temps (pharisiens, sadducéens, zélotes, hérodiens etc.) ;
Amos 8/11-12 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les Paroles de l’Eternel.
Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du Septentrion à l’Orient. Ils iront çà et là pour chercher la Parole de l'Eternel, et ils ne La trouveront pas. »
D’où l’envoi dans ces derniers jours, d’un prophète promis avec l’Esprit d’Elie !
Mal 4/5-6 : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le Jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable… Il ramènera le cœur des enfants (de cette époque) à leurs pères (la Foi et l’Enseignement des Apôtres). »
Jésus le confirma dans l’Evangile de Matthieu au chapitre 17, le verset 11 : « Il est vrai qu’Elie doit venir pour rétablir toutes choses. »
N.B : Ici il ne s’agissait pas de Jean-Baptiste, ni des prophètes Elie et Moïse accordés à Israël pendant la tribulation selon Apo 11! Mais celui dont le Message apprête l’Epouse pour l’Enlèvement avant le Retour de Jésus-Christ, c’est-à-dire, avant les jours de détresses sur la terre qui sont les jours de la tribulation.
A ce sujet, écoutons le docteur SCOFIELD, célèbre théologien du milieu évangélique ; il reconnaît la venue de l’Elie de Malachie 4/5-6, et écrit à ce sujet :
« Il est vrai qu’Elie doit venir et rétablir toutes choses. » Matt17/11 ; Ici, comme dans Malachie, la prophétie réalisée par Jean Baptiste et celle qui doit l’être par Elie sont distinctes ». (Cf. note de page de Matt 17/11 de la Bible Scofield).
C’est pourquoi à la question du Rétablissement de toute la Parole ou de l’Elie qui doit venir premièrement et rétablir toutes choses avant le Jour de l’Eternel (la tribulation), Jean le Baptiste ne se sentit pas concerné : « Et ils lui demandèrent: Quoi donc? Es-tu Elie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non. » Jean 1/21
Apo 10/7 : « Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, tout le mystère de Dieu serait révélé comme Il l’a annoncé à Ses serviteurs les prophètes. »
Comme annoncé ici, l’envoi de l’ange messager, qui est celui de Laodicée, vient pour révéler ou compléter ou terminer le mystère de Dieu (selon la version Darby) c’est-à-dire l’ensemble de tous les mystères écrits dans la Parole de Dieu, à commencer par la Genèse jusqu’à l’Apocalypse.
Citons-en quelques-uns :
– La Semence du serpent – le mystère de la Divinité Suprême du Seigneur Jésus-Christ ; le mystère du Christ vivant le Même hier, aujourd’hui et éternellement – Qui est Melchisédek – le Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ – le mystère du Baptême du Saint-Esprit (le Scellement du croyant) sans aucune sensation – l’évidence initiale de la réception du Saint-Esprit – Mariage et Divorce – Le mystère de l’iniquité – le mystère du Royaume des cieux et la Révélation des 7 âges de l’Eglise – Le mystère des 7 étoiles d’Apo 1/20 – le mystère de l’aveuglement d’Israël et les 70 semaines de Daniel – la Révélation des 7 Sceaux – Le mystère de Babylone, la prostituée – Le mystère du retour de la Colonne de feu…
En effet, le prophète magnifie (rend manifeste) la Parole de Dieu. Car la Parole parlée éclaire la Parole écrite et la Parole écrite confirme la Parole parlée.
Mais cela ne sera pas évident pour tous !
2 Pier 3/15-17 : « … Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.
C’est ce qu’il fait dans les lettres où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine.
Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entrainés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »
3- Le symbole des Apôtres
Le symbole des Apôtres qualifié par Tôh Glacia de "Charte Magnifique possédant de puissantes racines dans la Parole de Dieu" est énuméré comme suit :
« Je crois en Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre… Je crois en la sainte église catholique, en la communion des saints… En la résurrection de la chair… »
Ce symbole n’existe pas dans la Bible, mais se trouve dans l’Almanach des conciles de l’église catholique.
Cela est apparu sous Constantin en 325 au Concile de Nicée.
– En 350, le culte des saints et des anges a été introduit par Basile Césarée.
– En 988 et 993 : introduction de la célébration de la fête des morts sous Odilon
– En 1075, Grégoire ordonne que quiconque n’est pas en communion avec l’église romaine ne peut être considéré comme catholique.
– En 1545 : Sous le 19ème concile œcuménique (concile de Trente) convoqué par le pape Paul III : il fut décidé l’invocation des saints, la vénération des reliques, des images et des peintures sacrées ainsi que le paiement des indulgences.
Or que nous dit l’Ecriture à propos de "la célébration des morts" qui est "la fête des morts" : "La Toussaint" célébrée le 1er Novembre de chaque année même dans les cimetières?
Lev 20/6-7 : « Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l'Eternel, votre Dieu. »
Deut 18/10-12 : « Qu'on ne trouve chez toi … personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.
Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel; et c'est à cause de ces abominations que l'Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »
1 Cor.10/2-23 : « Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?»
Quant à la résurrection de la chair, Paul dit ceci dans :
1 Cor.15/50 : « Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité. »
L’on ne doit donc pas croire à la résurrection de la chair qui va pourrir dans la tombe comme le stipule l’Ecclésiaste : « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit à Dieu qui l’a donné. » Car, selon:
1 Cor 15/51-53 : « Voici, je vous dis un mystère… en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.»
Voici plutôt la Charte des Apôtres consignée dans l’Ecriture :
1 Jn 5/20 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu Véritable, et la Vie Eternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. »
4- William Branham affirme : « Des faux prophètes et des faux docteurs sont oints du Saint-Esprit »
Cette assertion est biblique et limpide à travers toute l’Ecriture.
Mat 7/21-23 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux. »
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton Nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton Nom ?
Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton Nom ?
Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité. »
Il existe effectivement de "faux oints" ; oints de la bonne Onction du Saint-Esprit mais superficiellement ; c’est-à-dire une Onction au niveau de l’esprit (de l’homme) et non du Scellement de l’âme, ce qui est le réel Baptême du Saint-Esprit.
Il ne faut donc pas s’arrêter à la Justification, ni à la Sanctification, mais continuer son expérience jusqu’au Baptême du Saint-Esprit afin que notre âme soit scellée et que notre être entier soit à Dieu, occupant le premier rang de notre vie. Alors notre nature correspondra à la Nature de Dieu, c’est-à-dire : "la bonne Semence", qui est la Parole de Dieu (Luc 8/11), laquelle représente aussi "les fils du Royaume" (Matt 13/38) reflétant alors la nature de la Parole.
1 Thes 5/23-24 : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!
Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera. »
1 Jean 2/26-27 : « Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés. »
Heb 6/4-6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont gouté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont gouté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et L’exposent à l’ignominie Eternelle. »
Paul montre ici la déchéance de ceux qui ont été seulement oints extérieurement du Saint-Esprit c’est-à-dire ceux qui ont reçu le Saint-Esprit au niveau de l’esprit.
Ce qui est différent du scellement qui est le Baptême du Saint-Esprit au niveau de l’âme.
Car l’âme qui est la nature même de l’homme, c’est-à-dire le siège de toutes nos émotions sera toujours ainsi domptée par la Parole, par le Baptême du Saint-Esprit.
Seul le Message du temps de la fin nous ramène à cette réalité évidente de la Parole !
Examinons ici certains faits similaires :
– La même fiole (d’huile d’olive) du prophète Samuel qui a oint Saül, a aussi oint David. Pourtant l’un fut disgracié car son cœur haineux désobéissait à Dieu, et l’autre (David) fut agréé du Seigneur à cause de son humilité, étant l’homme selon le cœur de Dieu.
Saül prophétisa à l’instar des prophètes mais il haïssait David de toute son âme. Tandis que David l’aimait et ne voulut point porter la main sur lui. (1 Sam 10/1-11)
– Balaam, pour s’être obstiné à maudire Israël à cause d’un salaire que lui proposa le roi Barak (Nbres 21 ; 22 ; 23), fut désapprouvé et repris par Dieu par la bouche d’une ânesse.
Ne pouvant maudire Israël, il plaça un guet-apens, une voie par laquelle Dieu serait dans l’obligation de juger Israël. Ce fut le culte à Baal Peor où Israël entra dans la débauche avec les femmes moabites et où vingt-trois mille périrent en un seul jour.
C’est la raison pour laquelle il fut appelé un devin quoiqu’il apportât une prophétie juste à propos d’Israël et du Messie qui sortira de Jacob !
– Caïphe, l’un des ennemis de notre Seigneur Jésus a aussi prophétisé juste dans Jean 11/49-52 : « L’un d’eux, Caïphe qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : vous n’y comprenez rien ; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne disait cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul Corps les enfants de Dieu dispersés. »
Il donna par l’Esprit une prophétie juste mais son cœur n’était pas converti. Son âme, voilée par la religion demeurait dans l’obscurantisme du pharisaïsme.
– Judas Iscariot, qui eut part au ministère d’apostolat, (Actes 1/17-26) fut du nombre des douze à guérir les malades, à purifier les lépreux, à ouvrir les yeux des aveugles… (Luc 10)
Mais l’Esprit agissait en dehors de son âme. Il fut seulement oint au niveau de son esprit pour accomplir les miracles. Puis il trahi et vendit le Seigneur son Maître pour seulement trente pièces d’argent.
– Démas, cité dans 2 Tim 4/10 par Paul « Car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique. » Ce dernier (Démas) par amour du gain et pour la popularité quitta l’apôtre pour prêcher un évangile social.
5- Jésus n’est pas Juif !
Tôh Glacia affirme : « On le sait, est Juif, celui dont la mère est Juive… » et de ce fait, cette assertion s’applique aussi à la personne de notre Seigneur Jésus.
Cela, c’est notre législation qui le dit ! C’est aussi la loi moderne de l’immigration qui le stipule !
Mais aucune Ecriture parlant de Jésus-Christ notre Rédempteur, ne fait mention d’un sang Juif.
Bien au contraire, tous les prophètes ont annoncé et magnifié la Cellule de Sang d’Emmanuel venue du Trône de Dieu, pour accomplir l’œuvre expiatoire de la Rédemption par le moyen d’un Sang, le Sang Divin.
La venue du Juste annoncée par les prophètes de Dieu tout au long des dispensations
Le prophète Esaïe, 800 ans avant la Naissance de Jésus-Christ, montrait de quelle manière Dieu viendrait dans un Corps de Chair (selon Gen 3/15).
A propos de la Semence promise de la femme (Gen 3/15), il est à noter que la femme ne possède pas de semence – car elle est toujours fécondée par une semence venant de l’homme – Dieu voulant ainsi montrer avec évidence l’ORIGINE ENTIEREMENT DIVINE DU REDEMPTEUR !
Esaïe 7/14 : « C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un Signe : Voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un Fils, et elle Lui donnera le Nom d’Emmanuel ! »
Jer 33/15-16 : « En ces jours et en ce temps-là, Je ferai éclore à David un Germe de justice ; Il pratiquera la Justice et l’équité dans le pays… Et voici comment on L’appellera : L’Eternel, notre Justice (de l’hébreu : YAHVEH TSIDKENU ! )»
Zach 3/8 : « … Voici, Je ferai venir mon Serviteur, le Germe. (Ici, le Germe signifie la Cellule de Sang d’Emmanuel : (Dieu avec Nous) ; donc un Sang Divin !) »
Ro.3/23-25 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ.
C'est lui que Dieu a destiné, par son Sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire… »
Marie n’était qu’une mère porteuse !
Mat 1/18 : « Voici de quelle manière arriva la Naissance de Jésus-Christ : Marie, sa mère (porteuse)… se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit. »
Verset 20b : « Car l’Enfant qu’elle a conçu, vient du Saint-Esprit. »
MARIE N’ETAIT QU’UNE "MERE PORTEUSE" OU UNE INCUBATRICE ! C’est-à-dire jouant un rôle nourricier par le placenta !
Ce ne fut pas un ovule fécondé d’une femme ! Non ! Car le contraire signifierait évidemment une participation de la mère dans l’élaboration du patrimoine génétique du bébé et par conséquent elle prêterait aussi son sang (l’allèle X).
Le Germe ici est l’Œuf ou l’Embryon déjà prédisposé ou prédestiné (1 Pier 1/19-20) par Le Saint-Esprit dès avant la fondation du monde comme Solution du Rachat et de la Rédemption ! « Mais par le Sang précieux de Christ, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache ; prédestiné avant la fondation du monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous. »
Dieu, des millénaires à l’avance, a devancé la science par l’implantation d’un Embryon dans une matrice de femme à savoir : celle de Marie ; montrant par ce fait qu’elle ne fut qu’une mère porteuse.
Heb 9/14 : « Combien plus, le Sang de Christ, qui, par l’Esprit Eternel (la provenance), s’est offert Lui-même sans tâche à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu Vivant ! »
Remarquons que tout au long de l’Ecriture, Jésus n’a jamais appelé Marie "mère" mais plutôt "femme" (Jean 2/4 ; Jean 19/26); terme qu’Il employait aussi pour nommer les autres femmes.
Mais, parlant du Saint-Esprit, Il précisait toujours "Mon Père" ou "Mon Dieu"! C’est-à-dire Celui qui donne la Vie.
Aucunement un sang juif qui est un sang humain, ne pourra sauver !
Ecoutons l’apôtre Paul à ce sujet :
Ro.3/9-10 : « Quoi donc! Sommes-nous (Juifs) plus excellents ? Nullement ! Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul. »
Tôh Glacia et les siens devraient se voiler la face pour s’être encore une fois plantés dans l’un des moindres mystères de Dieu sans cesse révélés et cités par les apôtres de Christ, à travers les épîtres de la Bible !
Ce sont les "ABC" du Fondement de la Doctrine de toute la Bible qu’aucun croyant, encore moins un ministre de Dieu, ne peut ignorer !
La postérité naturelle diffère de la postérité spirituelle !
Depuis la chute dans Genèse, Dieu a annoncé le relèvement de l’humanité déchue, par l’effusion du Sang expiatoire de Christ (Gen 3/15) appelé la "Semence Promise de la femme". Ceci quatre mille ans avant la Croix.
Dieu, en vue de cette Rédemption, fit alliance avec Abraham, le premier Hébreux (Nom dérivé d’Héber ; Gen 14/13) de la lignée de Sem.
Quant au terme "Juif", venu plus tard, il désigne tous les Hébreux revenus de la captivité. Or :
« Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les apparences; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.
Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. » Ro 2/28-29
L’apôtre Paul illustre clairement cette différence !
« Et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité, c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. » Rom 9/8
Rom 9/3-5 : « Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! »
Quand Jésus dit : « le Salut vient des Juifs », Il fait référence à l’Alliance faite à Abraham et à sa Postérité c’est-à-dire à Jésus-Christ.
Gal 3/16 : « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une Seule: et à ta Postérité, c'est-à-dire, à Christ. »
Gal 3/28-29 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. »
6- Selon frère Branham, Jésus parla en langues sur la croix
« Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » Marc 15/34.
Cette phrase est en Araméen primitif et ceux qui étaient présents à la croix, n’ont pas compris cette langue qui leur était inconnue : « Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Elie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra Le sauver. » (Mat 27/47-49)
Christ parlait ainsi une langue inconnue à son auditoire sous l’inspiration du Saint-Esprit, selon l’Ecriture (Ps 22/2).
Cela s’appelle "le parler en langues", d’où son
Interprétation dans :
Matt 27/46 : «… C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ? »
7- L’Apôtre Jean trempé dans l’huile bouillante
Ce fait historique daté est encore contesté par Toh Glacia. Pourtant l’histoire de l’Eglise confirme bien cette vérité. L’apôtre Jean a été plongé dans l’huile bouillante pendant près de 24 heures sous l’empereur Domitien à l’An 81 de notre ère sans qu’il ne meure ; puisqu’il fut plus tard exilé sur l’île de Patmos.
L’histoire des martyrs n’est pas une légende, ni le fruit d’une imagination, mais une histoire vraie avec des faits réels, datés, retenus pour les générations futures.
Les ouvrages suivants mentionnent ce fait :
– "Une histoire de la torture" de Georges Riley Scott
– "L’histoire du Protestantisme"
– "Les premiers martyrs de la Réforme en France" par James A. Wylie
– Tertullien dans "L’apologétique et les Prescriptions", chapitre 36 écrit ceci : « Jean, apôtre et évangéliste, le bien-aimé du Seigneur, avait été élu alors qu’il était encore vierge. Après la Pentecôte, et quand les apôtres se furent séparés, il partit pour l’Asie, où il fonda un grand nombre d’églises. L’empereur Domitien, qui entendit parler de lui, le fit venir et jeter dans une cuve d’huile bouillante, à la porte Latine. Il en sortit sain et entier, parce qu’il avait vécu affranchi de la corruption de la chair. L’empereur ayant su que Jean n’en continuait pas moins à prêcher, le relégua en exil dans l’île inhabitée de Patmos et où le saint écrivit l’Apocalypse. »
8- L’histoire de Jeanne d’Arc
La même église catholique qui la fit brûler, plus tard l’a canonisée.
9- Branham face à la théorie de l’évolution
Dieu créa les espèces de manière progressive, de sorte que l’homme fut créé après le règne animal.
Branham ne légitimait pas la théorie de Darwin, mais montrait par l’exemple du phoque que Dieu pourvoyait en fonction de nos besoins.
10- Selon Branham, Jean Baptiste était dans le désert à l’âge de 9 ans.
Luc 1/80 : « Or, l’enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Et il demeura dans les déserts jusqu’aux jours où il se présenta devant Israël. »
2 Tim 3/8 : « De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à la vérité, étant corrompus… »
D’où Paul a-t-il aussi tiré les noms des deux magiciens, à savoir Jannès et Jambrès ?
Paul et Branham qui sont des prophètes ont parlé par révélation.
11- Selon Branham, l’homme peut être tout-puissant !
Dans Exo 7/1 : « L’Eternel dit à Moïse : vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète. »
Depuis lors, Dieu a accompli de puissants prodigues, montrant que la parole de Moïse était toute-puissante !
Jos 3/7 : « L’Eternel dit à Josué : Aujourd’hui, Je commencerai à t’élever aux yeux de tout Israël, afin qu’ils sachent que Je serai avec toi comme J’ai été avec Moïse. »
La foi parfaite manifeste toujours la toute Puissance de Dieu !
Marc 11/22-23 : « Jésus prit la Parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. »
Eph 1/19 : « … Et quelle est envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa Puissance, se manifestant avec efficacité par la Vertu de sa Force. »
Jos 10/11-14 : « … Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël :
Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon !
Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation ait tiré vengeance de ses ennemis.
Cela n’est-il pas écrit dans le Livre du Juste ?
Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta pas de se coucher, presque tout un jour.
Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Eternel ait écouté la voix d’un homme… »
L’homme pleinement soumis à Dieu est tout-puissant car Christ est venu pour relever la Semence d’Abraham pour qu’elle puisse reprendre sa position.
Ps 82/6 : « J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. »
12- Elie serait-il un misogyne selon Branham, comme le prétend Toh Glacia ?
WMB – Révélation des 7 Sceaux ; le 1ier Sceau, P. 147, § 179 :
«Quel genre d’esprit reposait sur Elie ? (…) Il était haï. Oh là là ! Et à quelle époque a-t-il paru ? A l’époque même de la popularité d’Israël, quand ils étaient tous tombés dans la mondanité. Il a apporté cela, et c’était un "misogyne" ! Et oui ! Oui monsieur ! Certainement ! Il aimait le désert. C’était sa nature. »
Que dire donc ?
Les gens disent qu’Elie détestait les femmes…
Elie ne détestait pas les vraies femmes à l’exemple de celle de Sarepta qui le logea. Mais il n’aimait pas les "Jézabel" !
En ces temps-là, la corruption avait gagné les filles de Sion : maquillage, bijoux, port de pantalons, corruption spirituelle de tout genre, avènement de femmes-pasteurs (telles Jezabel – Athalie etc.)… et c’est ce que dénonçait Elie !
Car l’Ecriture dit clairement dans 1 Tim 2/12 : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. »
Quoiqu’il ait eu des femmes lévites (descendant de Lévi), il n’y eut jamais de femme sacrificateur.
Ecoutons à nouveau le prophète qui clarifie sa pensée dans :
WMB : Mariage et Divorce ; § 188-192 :
« Eh bien, les gens, ils disent que je suis un misogyne. C'est loin d'être la Vérité. Je n'en suis pas un. Ils disent: "Un misogyne!" Souvenez-vous, ils ont traité Paul de misogyne. Il n'y a pas longtemps, une femme-prédicateur disait: «Oh, vous êtes comme le vieux Paul, tout ce qu'il trouvait à faire, c'est de rouspéter après nous, les femmes ! »
Un saint de Dieu, à qui il a été permis d'écrire la Bible, le Nouveau Testament, et contester ses Paroles? Il a dit: «Quand un Ange du Ciel enseignerait autre chose que ce que je vous ai annoncé, qu'il soit anathème», à plus forte raison une femme prédicateur.
Ils ont dit d'Élie que c'était un misogyne. Ce n'était pas un misogyne, pour ce qui est des vraies femmes. Il n'aimait pas les Jézabel, c'est tout. »
13- Branham se fait l’avocat de Jésus s’en offusque Toh Glacia
Actes 1/8 : «Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins… »
En quoi Toh Glacia est-il offusqué quand William Branham dénonce les maux multiples de notre génération et la démission de la quasi-totalité des conducteurs religieux à maintenir la Parole dans son authenticité sans faire de compromis ?
Le Seigneur n’a-t-il pas solennellement averti par cette parole : « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. » Marc 8/38
L’apôtre Paul prit lui aussi la défense du Seigneur et éleva cette sentence dans Heb 6/4-6 : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. »
Là-bas, c’était le Fils de l’Homme qui avait été crucifié ; Aujourd’hui, c’est le Fils de Dieu qu’on crucifie sur l’autel de la Parole en ne reconnaissant pas Jésus comme l’Elohim de l’Ancien Testament.
Tout comme Simon le pharisien fit honte à Jésus, les dénominations lui font aussi honte avec la doctrine de la trinité reniant ainsi la Divinité Suprême du Seigneur Jésus. Or que dit Jean, l’apôtre du Seigneur ?
1 Jn 2/23 : « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse ou se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père. »
Le patriarche Job ne défend-t-il pas lui aussi la cause de son Créateur ?
Job 36/1-3 : « Attends un peu, et je vais poursuivre, car j’ai des paroles encore pour la cause de Dieu.
Je prendrai mes raisons de loin, et je prouverai la justice de mon Créateur. »
14- Selon Branham, Judas a trahi Jésus à la Pentecôte
Il faut cerner la pensée de ce qui est dit et écrit. Judas en effet fut absent au rendez-vous du Scellement à la Pentecôte.
Il y a trois étapes dans le processus du Salut :
Justification, Sanctification et Baptême du Saint-Esprit.
William Branham montrait l’importance de saisir la Nouvelle Naissance en atteignant le Baptême du Saint-Esprit (le Scellement de l’âme) qui seul est l’Assurance de notre Salut. C’est l’Esprit qui achève la Nouvelle Naissance du chrétien. Au scellement, le chrétien est au Repos. Mais Judas n’a pas persévéré jusque là !
WMB : "Révélation de Jésus-Christ" ; P. 8, § 44
« Mais quand ce fut le temps de la pentecôte, le temps où Judas aurait dû recevoir le Saint-Esprit, c’est là qu’il montra ses couleurs (de traître)… il renia Jésus et le trahi… »
15- L’histoire des mages d’Orient
Les trois mages qui vinrent adorer le Seigneur guidés par son Etoile depuis l’Orient, n’étaient-ils pas des Hébreux ?
En effet, les Hébreux déportés en Babylonie, qui attendaient la Venue du Messie, furent rodés dans les sciences telles que l’astrologie. Ils pouvaient ainsi tirer des présages à travers l’observation des étoiles, en veillant au Signe du Messie dans le ciel (puisque "la première Bible" fut inscrite dans le zodiaque).
Les nations païennes ne s’y attendaient pas ! Seuls les Hébreux qui suivaient les prédictions divines, demeuraient dans cette expectative.
WMB : "Le Temps et le Signe de l’union" ; P. 8
« La première venue de Jésus n’était que pour les Juifs. »
Mat 15/24 : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
16- Selon Branham, Nahum a vu Chicago
Frère Branham paraphrasant le prophète Nahum, a mis sa vision en rapport avec la ville de Chicago !
Il convient de souligner qu’à l’époque, Chicago était l’une des premières métropoles dont les boulevards immenses étaient bondés de véhicules, roulant à vive allure.
Le prophète Nahum, 700 ans avant JC a décrit effectivement ces faits dans sa prophétie :
Nahum 2/5 : « Les chars s’élancent dans la campagne, se précipitent sur les places. A les voir, on dirait des flambeaux, ils courent comme des éclairs… »
Ecoutons frère Branham à ce sujet :
WMB : "Les dix vierges et les 144 000", prêché le 11/12/1960 Jeff, Ind, USA
« Avez-vous jamais pensé à Nahum, lorsqu’il vit le boulevard périphérique de Chicago, (il y a quatre mille ans) ? Il dit: "Les chars s’élancent avec furie dans les rues".
J’ai eu l’occasion d’aller dans les pays de l’ancien continent. Leurs rues sont comme à Oslo et à divers endroits, il n’y a presque pas de place pour passer, c’est juste assez large pour qu’un char puisse traverser la ville. Elles sont larges à peu près comme d’ici à ce mur, c’est tout. C’est juste suffisant pour qu’une charrette puisse passer dans la rue. Nahum dit: "Ils s’élancent dans les rues… ".
Il a dit aussi: "Ils courent comme des éclairs". Ce sont ces voitures. "Leur apparence est comme des torches". Ce sont leurs phares. Il a dit: "Ils trébuchent dans leur marche". Ce sont les accidents. Ce prophète s’est élevé au-dessus du voile du temps; il a regardé au loin (il y a quatre mille ans), et il a vu arriver cela. Pensez-y! C’est l’inspiration. »
Plusieurs prophètes ont eu aussi à décrire le futur mais avec le langage de leur temps.
1 Pier 1/10-12 : « Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations ; Ils voulaient sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »
Citons-en quelques-uns :
¨ Le prophète Ezéchiel : Il a vu la Restauration et le Rétablissement de l’Eglise à travers Israël dans la vision de la vallée des ossements desséchés. Eze 37
¨ Le prophète Daniel eut quant à lui, la vision des "quatre animaux" qui représentent les quatre grandes civilisations de la terre, à savoir :
La civilisation babylonienne qui passa à celle desMèdes et Perses,
Ensuite celle de la Grèce, puis vint,
La civilisation Romaine.
Il vit que ce quatrième animal (la civilisation romaine) fut extrêmement terrible.
Dan 7/17-28 : « Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait; et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres (Cette corne était Le Vatican, un Etat dans un autre composant l’empire de l’Occident).
Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux, [c’est l’instauration de la papauté, un clergé dominateur dans l’église, avec des titres jamais connus auparavant tels que archevêque, monseigneur, cardinal, "saint père", "vicaire de Christ sur la terre" etc. Ceci s’est fait par l’émergence du nicolaïsme (3Jn./9-11 ; Ap.2/6) dans le milieu chrétien : Nicolaïsme qui vient de Nikao qui signifie conquérir ou dominer ; et de Laos qui signifie les laïcs.
Ce qui était au départ les rumeurs d’une fausse inspiration (2Thess 2/2-12), s’est mué en une loi d’église, puis érigé plus tard en une doctrine (Ap.2/15).
Puis vint le balaamisme (Ap.2/14) ; le guet-apens de la substitution de la Parole par des traditions, telles que : le dogme de la trinité, le baptême trinitaire, l’aspersion, la mariolâtrie, l’eucharistie, le rosaire, le paiement des indulgences, avec son corollaire immédiat : la période de l’inquisition avec soixante-huit millions de martyrs selon le docteur S. S. Schmucker : « de l’époque de saint Augustin d’Hippone jusqu’à l’an 1586 où l’église catholique a mis à mort soixante huit millions de protestants »]
jusqu'au moment où l'Ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut [la Réforme par Luther, Wesley(…) et l’avènement du Message de la Restauration et de la Restitution, par l’envoi de l’Elie de Malachie 4/5-6],
Et le temps arriva où les saints furent en possession du Royaume [le Millénium avec le Règne de Christ, le Fils de David pour mille ans].
Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera…
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la Loi [la Bible remplacée par le "missel"(livre de liturgie catholique) avec des ajouts de textes non inspirés de Dieu ; la célébration de l’eucharistie : changement substantiel du pain (l’hostie) en chair et du vin en sang de Christ etc. substituant ainsi les dispensations mentionnées dans la Parole : le baptême du Saint-Esprit, la Restauration du peuple de Dieu et l’Avènement du Seigneur Jésus) ;
Et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps [trois ans et demi de tribulation].
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut.
Son Règne est un règne éternel, et tous les dominateurs Le serviront et Lui obéiront. Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé…»
Pour sa part, l’apôtre Jean exilé sur l’île de Patmos nous décrit cette église apostate.
Ap 17/3-9 : « Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.
Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement.
Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.
La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. – C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »
Notons ici que la Rome impériale fut décrite depuis l’antiquité par des historiens et des poètes comme étant la ville assise sur sept collines :
· Virgile qui vécut de 71-19 (av. JC) se réfère à elle : « Rome est devenue à la fois la plus belle cité du monde… de sept hauteurs avec une muraille. »
Cf. "Tous les chemins mènent à Rome" d’André Paul Morin Ed. SWB, Page 160.
· Prospertius qui vécut de 42-15 (av. JC), y fait allusion en la présentant en ces termes : « Rome, la noble ville sur sept collines qui gouverne le monde entier. »
· Horace parle d’elle en se référant à sept collines : « Les dieux qui ont établi leur affection sur les sept collines » Cf. Carmen Seculare Vol.7 page 497
Pour les citoyens romains, appeler Rome "la ville des sept collines" était aussi valable que de l’appeler par son propre nom.
Et en 1825, à l’occasion du jubilé, le pape Léon XII fit frapper une médaille portant d’un coté sa propre image et de l’autre l’église de Rome symbolisée par une femme qui tient à la main gauche une croix et de l’autre une coupe, avec cette légende : "sedet super universum" qui signifie : "elle a pour siège le monde entier".
Jean a aussi décrit le grand combat d’harmaguédon avec deux cent millions de cavaliers (soldats).
Apo 9/16-19 : « Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades: j'en entendis le nombre. Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre.
Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.
Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues ; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient du mal. »
Notons que les chevaux de feu décrits par Jean dans la vision sont aujourd’hui les chars et les blindés.
Parlant de Moïse, il a aussi vu refleurir le figuier qui est Israël :
Exode.19/4 : « Vous avez vu ce que J'ai fait à l'Egypte, et comment Je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers Moi. »
Cette parole de Moïse est un symbolisme. Elle s’est accomplie lorsque le 15 mai 1948, les Juifs exilés à travers toute la terre, revinrent dans leur patrie, portés par des avions (image de l’aigle).
L’apôtre Paul deux mille ans auparavant, a également vu la grande apostasie qui frappera tout le milieu chrétien :
L’œcuménisme qui est par définition le mouvement visant à l’union de toutes les églises chrétiennes en une seule ; voudra qu’on taise la Doctrine (la Parole) pour s’unir sous la papauté, une autre tête que Christ.
1 Tim 4/1 : « Mais l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. »
17- Branham et les langues bibliques : Toh Glacia sur ce point conteste l’usage de l’Araméen et de l’Hébreu dans la traduction du Nouveau Testament, traitant frère Branham de menteur
Après la déportation, les Juifs adoptèrent l’Araméen, une langue syriaque, (de l’Assyrie ou de la Syrie). Elle exerça une influence décisive sur l’Hébreux et finit par le supplanter comme langue parlée.
L’Araméen devint alors leur langue courante. L’Hébreu n’était parlé que dans les synagogues, les écoles et par les gens instruits.
Nous trouvons l’Araméen occidental dans certaines parties des livres comme : Daniel, Esdras, Jérémie, Genèse.
Selon le Dictionnaire Emmaüs, dans la Bible, l’Araméen tardif se rencontre dans des mots et des phrases du Nouveau Testament ; par exemple : « Eloï, Eloï, lama sabachtani ? » (Marc 15/34)
Quant à la Bible Version Louis Segond, elle a été traduite des textes originaux grecs et hébreux. Ainsi, la Bible est composée effectivement de textes en Araméen, en Hébreu et en Grec. Et Branham a dit vrai !
18- Selon Branham, la mort n’est pas venue par Adam : Toh Glacia affirme le contraire
Précisons pour commencer qu’Adam, fils de Dieu ne peut être vecteur de la mort, ou celui qui apporte la mort ! Mais, c’est Satan selon qu’il est écrit dans :
Héb 2/14 : « … Afin que, par la mort, Il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. »
Il a été dit que, par la désobéissance, la mort est "entrée" par Adam (Ro 5/12), et non "est venue"par Adam (1Co 15/21 Version Darby : « Car puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts) : Ce fut Eve qui séduite, a entraîné Adam dans la déchéance.
1 Tim 2/14-15 : « Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée…»
WMB : la Parole parlée est la semence originelle, P.56 1962
« Elle (la mort) ne vint pas par Adam. Honte à vous qui ne voyez pas cela ! Ce n’est pas la faute d’Adam. Il n’avait rien à faire avec cela. Si la mort vient par Adam alors elle vient par Dieu »
19- Selon Branham, le Seigneur Jésus ne s’est jamais identifié comme étant le Fils de Dieu… Il disait : « C’est vous qui le dites ; c’est dans ce but que Je suis né… » WMB, Mariage et Divorce ; P. 4
Oui ! Oui ! Là encore, frère Branham a vu juste ! C’est ce que dit aussi la Bible
Luc 22/70 : « Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et Il leur répondit : Vous le dites, Je le suis. »
William Branham voulait seulement montrer que l’Ecriture est rendue manifeste en son temps.
Car le Seigneur ne manifeste une Ecriture que quand son heure est venue ! C’est la Parole ou le Message de l’heure.
Ce n’est que lors de sa condamnation, qu’Il révéla cette identité de "Fils de Dieu" : « Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole Lui dit : je t’adjure, par le Dieu Vivant, de nous dire si tu es le "Christ", le "Fils de Dieu". Jésus lui répondit : Tu l’as dit… » Mat 26/63-64
Mat.27/54 : « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » c’est-à-dire : le Grand Esprit de Dieu YAHWEH qui a habité ce Corps, s’est pleinement manifesté. A présent, le Corps du Seigneur Jésus est le grand Vase d’albâtre brisé, qui laissa échapper l’Esprit de la Résurrection de toute Eternité.
Ainsi :
Le voile du temple se déchira de haut en bas, brisant le mur de l’inimitié,
La terre trembla, les sépulcres s’ouvrirent et plusieurs corps des saints sous l’Ancienne Alliance ressuscitèrent et apparurent dans la ville sainte (Mat 27/50-54)
He 10/19-20 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair,… »
Le Fils de l’homme en rapport avec son Ministère : "le prophète"
Jésus-Christ se manifesta à Israël d’abord comme étant le "Fils de l’Homme" qui signifie "le Prophète" (Jean 4/19, 25-26) ou "Dieu-Prophète" (Deut 18/15-19 ; Esaïe 35/4-6).
Le Fils de Dieu en rapport avec la dispensation du Saint-Esprit
Le Seigneur Jésus, durant les 3 ans et demi de son Ministère terrestre en tant que "Fils de l’Homme", a gardé sécrète cette autre Fonction à venir c’est-à-dire "Fils de Dieu". Il appela cela un "autre Consolateur" qui viendra en Son Nom (Jn.14/16) et qui Le glorifiera. « Il me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi, et vous l'annoncera. » Jn.16/14.
Il ne pouvait s’identifier comme "Fils de Dieu" qu’à l’avènement de la Pentecôte : Dieu en émanation sur son peuple par le "Saint-Esprit" Jn 7/37-39 : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture.
Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. »
Car Christ est l’Esprit, Il est Celui qui oint selon Jean Baptiste (Jn.1/33).
C’est pourquoi le prophète Esaïe lui attribue les qualificatifs du Saint-Esprit : Il est
– L’Admirable, Le Conseiller d’Esaïe 9/5
– Le Consolateur ou le Paraclet de Jean 14/17-19 : « L’Esprit de Vérité que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne Le voit point et ne Le connaît point ; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, Je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je vis, et vous vivrez aussi. »
C’est aussi là le Grand Mystère que l’apôtre Paul a montré à travers l’Evangile :
Col 1/26-27 : « le Mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce Mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’Espérance de la Gloire. »
Mat 18/20 : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je suis au milieu d’eux. »
Le Saint-Esprit venu au Nom de Jésus-Christ, ne se glorifiera pas lui-même, mais glorifiera toujours le Nom de Jésus !
Jn.15/26 : « … Il rendra témoignage de Moi… »
Jn.16/13-14 : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, Il vous conduira dans toute la vérité; car Il ne parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Il me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi, et vous l'annoncera. »
Contrairement à ces recommandations du Seigneur, les trinitaires insistent tout spécialement sur l’adoration séparée des prétendues "trois personnes de la trinité".
Ils saluent le Saint-Esprit ("bonjour Monsieur Saint-Esprit" ! je te salue ! je t’embrasse ! je t’aime !). Ils vont jusqu’à dire : Saint-Esprit, je te glorifie ! Je t’adore ! Ils l’ovationnent, l’acclament comme étant une Personne à part entière et à qui l’Adoration est aussi due !
Le pape Jean Paul II avait proclamé en son temps : 1997 : année pour le "Père" – 1998 : année pour le "Fils" – 1999 : année pour le Saint-Esprit – pour ensuite adorer ensemble les trois personnes unies en l’an 2000, déclarée "année sainte du jubilée".
Chose qui n’a jamais été mentionnée du temps des apôtres !
Jn.15/26 : « Quand sera venu le Consolateur, (…) Il rendra témoignage de Moi… »
En définitive, à la Révélation de l’Identité de Jésus-Christ, Simon Pierre montra que Jésus est indubitablement le Christ, ce qui signifie l’Oint c’est-à-dire "Celui qui oint", "le Saint-Esprit", dans sa fonction de Fils du Dieu vivant.
Jean le baptiste a pour sa part montré cette même évidence : « … Lui (Jésus-Christ), Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » Mat.3/11
Mat 16/16-20 : « … Alors Il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu’Il était le Christ. »
Marc 3/11-12 : « Les esprits impurs, quand ils Le voyaient se prosternèrent devant Lui et s’écrièrent : Tu es le "Fils de Dieu". Mais Il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître. »
20- William Marrion Branham confond "Mer morte et Mer rouge"
C’est un lapsus.
21- Le 7ème Endroit
Le septième endroit appelé la septième dimension n’est pas à confondre avec un septième ciel qui n’existe pas dans les Ecritures ! Ici, frère Branham parle de la septième dimension qui correspond au troisième Ciel, celui du Trône de Dieu.
Voici le tableau qu’il dresse à cet effet, dans la biographie :
WMB : Biographie, P.399-400
Les mondes visibles et invisibles : les sept (7) Dimensions
· Les Dimensions des mortels
On a 3 dimensions : La Lumière
Le Temps
La matière
· La 4ème Dimension : Les ondes Radios – Télécommunications.
· La 5ème Dimension : Les Régions inférieures
Elles comportent : La région des perdus
La région des démons (esprits) L’enfer
Luc.16/23 : « Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. »
Notez bien que le sein d’Abraham ou le paradis fut supprimé lors de la Résurrection de Christ d’entre les morts. Ainsi, les âmes des justes décédés ne partagent plus le séjour des morts avec les méchants.
Mais ceux-ci vont directement "sous l’autel" ou dans la "Présence de Dieu", dans la sixième dimension.
· Les Dimensions des immortels :
A La 6ème Dimension qui est le 1er Ciel
2 Cor 5/1-2 : « Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu (théophanie) qui n’a pas été fait de main d’homme. Aussi gémissons-nous dans cette tente désirant revêtir notre domicile céleste. »
Apo 6/9 : « Quand il ouvrit le cinquième Sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la Parole de Dieu et du Témoignage qu’ils avaient rendu. »
A Le 2ème Ciel : lieu de la rencontre dans les airs, de
L’Epouse de Christ avec son Divin Epoux Jésus-Christ au dessus du magma de la galaxie et du système solaire.
1 Thes 4/17 : « … A la rencontre du Seigneur dans les airs. »
C’est le type de la rencontre de Rébecca avec Isaac dans les champs.
Gen 24/63 : « Un soir qu’Isaac était sorti pour méditer dans les champs, il leva les yeux, et regarda ; et voici, des chameaux arrivaient. »
A La 7ième Dimension : le Trône de Dieu ; ou le 3ième Ciel
Apo 4/1-2 : « Après cela, je regardai, et voici, une Porte était ouverte dans le Ciel… Et voici, il y avait un Trône dans le Ciel et sur ce Trône, Quelqu’un était assis.»
Esaïe 6/1 : « … Je vis le Seigneur assis sur un Trône très élevé, et les pans de sa Robe remplissaient le Temple. »
Heb 12/22-23 : « Mais vous vous êtes approchés de la Montagne de Sion, de la Cité du Dieu Vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’Assemblée des premiers-nés inscrits dans les Cieux, du Juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. »
2 Cor 12/2 : « Je connais un homme en Christ qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel. »
1 Cor 2/9 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. »
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO