novembre 23, 2024

CHAPITRE CINQ: LA TRINITE

La trinité est d’origine babylonienne, un Dieu en trois personnes coégales et coéternelles. Et pour symboliser cette doctrine de la Trinité, les Babyloniens employaient déjà le triangle équilatéral, exactement comme le font de nos jours l’église romaine et les "soi-disant églises évangéliques". Il s’est avéré que Cush, fils de Cham, fils de Noé, a introduit un culte à trois dieux : "père – fils – esprit", qui étaient tous égaux. Mais sachant que la "Semence de la femme" allait venir selon Genèse 3/15, il fallait donc faire intervenir une femme et sa semence. Ceci fut réalisé au moyen de son épouse Sémiramis la "mère du fils", puis Nimrod son fils comme étant le "zeroashta" ou le "zoroastre", c’est-à-dire la Semence promise de la femme. (Cf "Les deux Babylones d’Alexandre Hislop ")

Rom 1/18-32 : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa Puissance éternelle et sa Divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne Lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la Gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles… Eux qui ont changé la Vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !… »

Col 2 /8-10 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie (dogmes) et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes (le polythéisme), sur les principes élémentaires du monde (la géométrie) et non sur Christ : Car en Lui, habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité. Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le Chef de toute domination et de toute autorité.»

1- Origine de la Trinité

La trinité est d’origine babylonienne, un Dieu en trois personnes coégales et coéternelles.
Et pour symboliser cette doctrine de la Trinité, les Babyloniens employaient déjà le triangle équilatéral, exactement comme le font de nos jours l’église romaine et les « soi-disant églises évangéliques ».
Il s’est avéré que Cush, fils de Cham, fils de Noé, a introduit un culte à trois dieux : « père – fils – esprit », qui étaient tous égaux. Mais sachant que la « Semence de la femme » allait venir selon Genèse 3/15, il fallait donc faire intervenir une femme et sa semence. Ceci fut réalisé au moyen de son épouse Sémiramis la « mère du fils », puis Nimrod son fils comme étant le « zeroashta » ou le « zoroastre », c’est-à-dire la Semence promise de la femme.
(Cf « Les deux Babylones d’Alexandre Hislop « )

Cette symbolisation babylonienne représentée par un triangle équilatéral, est aimée des trinitaires !

Mais est-il vraiment possible de représenter Dieu mathématiquement, alors que ceci ne fut jamais mentionné ni dans le pentateuque (les cinq premiers livres écrits par Moïse), ni dans la vie et la tradition hébraïque, c’est-à-dire la conception de Dieu vue par les Hébreux ?

Tout a commencé en Genèse, le Livre des commencements.
La bonne comme la mauvaise semence, le monothéisme et le polythéisme débutèrent là en Genèse !
La vraie Adoration telle qu’Abel l’apporta à Dieu et agréée de Dieu, a été poursuivie par Seth et Enosch :
« Seth eut aussi un fils, et il l’appela du nom d’Enosch. C’est alors que l’on commença à invoquer le Nom de l’Eternel. » Ge.4/26

Mais bientôt après le déluge, apparaît dans la lignée de Cham, de Cush et de Nimrod le polythéisme qui tenta de surplomber le monothéisme. L’Adoration de l’Unique Seul Vrai Dieu qui n’était représentée sous aucune forme matérielle, ni aucune forme géométrique mais appréhendée uniquement par la Foi de la Révélation divine, fut changée en rituels et cérémonials, et matérialisée ou conceptualisée par des formes géométriques provenant des sciences et des mathématiques des Chaldéens.

Ces icônes issues de la conception babylonienne de la sainte trinité et adoptées par l’église romaine, représentent-elles vraiment l’Unique Dieu Véritable ? … Certainement pas !

« En effet, c’est à Babel, qui signifie la « porte de Bel » ou « porte des dieux » ou Babylone (confusion) que commença la rébellion contre Dieu, parce qu’elle formait le quartier général de la religion de Baal (le dieu soleil).
Nimrod, petit-fils de Cham, dernier fils de Cush « …devint puissant sur la terre, il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel… » Ge.10/8-10
De lui s’instaura la première hégémonie, c’est-à-dire la première domination politique et religieuse sur le reste des hommes.
Cette peuplade, partit de l’Orient, et ayant trouvé une plaine au pays de Schinéar, s’y établit et ils se dirent l’un à l’autre : « Allons bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom (ce qui est la dénomination organisationnelle et religieuse), afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. » Ge.11/4
C’est par ce peuple qui ne craignait pas Dieu, que le monothéisme se transforma en polythéisme et que le mensonge de Satan et ses mystères s’élevèrent contre la Vérité de Dieu.

C’est ainsi que partout où se propagea le système babylonien, les hommes furent livrés à la domination de la religion de Babylone. Son but était de soumettre tout le genre humain d’une manière aveugle et absolue à une hiérarchie religieuse qui dépendait entièrement des souverains de Babylone. A cet effet, toute la science sacrée et profane fut monopolisée par le clergé.

Ce clergé distribuait la connaissance de cette science sacrée et profane à ceux qu’il initiait aux mystères, selon que le demandaient les intérêts de son grand système de despotisme spirituel.

Les prêtes, seuls dépositaires des connaissances religieuses, possédaient la vraie tradition selon laquelle on devait interpréter les rites et les symboles de la religion du peuple ».
(cf Eusèbe Salverté des « Sciences occultes-dassim » et André Paul Morin « Tous les chemins mènent à Rome, Ed S.W.B C.P 30, Warden, Québec. JOE 2MO ; Page 161)

Nimrod qui signifie en hébreu « rebelle », commença à régner à Babel et devint puissant, d’où le proverbe même du temps de Moïse : C’est pourquoi l’on dit : « Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel ». (Ge.10/9)


Nimrod, mis en pièces, mourut d’une mort violente. Divinisé, il était adoré sous la forme d’un petit enfant dans les bras de sa mère. Il paraît avoir été le mari de Sémiramis, sa mère. Le nom Ninus, par lequel il est ordinairement connu dans l’histoire classique, signifie littéralement « le fils ».
Comme Sémiramis, la femme, était adorée sous le nom de Rhéa, dont le caractère distinctif était celui de la Déesse-Mère.
L’union de l’épouse avec l’époux sous le nom de Ninus ou « le fils », suffisait à expliquer l’origine du culte étrange de la Mère et du Fils, si répandu parmi les nations de l’antiquité ; et c’est là sans doute l’explication de ce fait qui a tant embarrassé ceux qui se sont occupés de l’histoire ancienne, que Ninus est quelquefois appelé l’époux, et quelquefois le Fils de Sémiramis. C’est aussi ce qui explique l’origine de la même confusion des rapports qu’il y avait entre Isis et Osiris, la Mère et l’enfant des Égyptiens ; car, ainsi que le montre Bunsen, Osiris était représenté en Egypte à la fois comme le fils et le mari de sa mère, et portait comme titre de dignité et d’honneur le nom de « mari de la mère ».
Cf « Les deux Babylones » d’Alexandre Hislop. P.31


La religion babylonienne se propageant à travers le monde, nous pouvons citer les représentations religieuses ou icônes adorées par des peuples de la terre, et montrer leur similitude avec la doctrine de la trinité :

  • En Asie, une image d’un corps avec trois têtes ;

  • Aux Indes, un dieu en trois formes ;

   

Dans l’Inde, la divinité suprême est aussi représentée de la même manière dans l’un des temples les plus anciens de ce pays; elle a trois têtes sur un seul corps et porte le nom de « Eko Deva Trimurti1 », « un dieu à trois formes ». Au Japon, les Bouddhistes adorent leur grand dieu Bouddha avec trois têtes, sous la même forme et sous le nom de « San Pao Fuh « . Toutes ces images existaient depuis l’Antiquité.

Tout en étant empreinte d’idolâtrie, la notion d’une Trinité de dieux était universelle chez toutes les nations anciennes du monde.

 au Japon, un bouddha avec trois têtes : le brahmâ (le créateur), vishnu (le conservateur) et le shiva (le destructeur).

L’adoration passe du père à la mère, et à l’enfant.

 En Egypte, nous trouvons Isis (mère) et Osiris (l’enfant).

 En Asie, nous trouvons Cybêle (mère) et Décius (l’enfant).

 A Rome, en Grèce et au Vatican, une madone et un enfant avec une auréole entourant la tête du petit enfant appelé le “zoroastre” c’est-à-dire la semence promise de la femme appelé aussi Thammuz (divinité des Phéniciens et des Syriens correspondant à l’Adonis des Grecs), ou Bacchus ou Baal le dieu soleil ou Saturne représenté aussi par un cercle et un serpent symbole du soleil.

Ez.8/14-15 : « Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de l’Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit : vois-tu, fils de l’homme ? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. »
La mère Sémiramis, « reine des cieux » fut remplacée par Marie qui est la dame du rosaire ; le rosaire étant la récitation du chapelet à quinze dizaines de grains (150 fois « Je vous salue Marie »), pratique empruntée aux rites hindous et aux mahométans de l’Islam en 1090 après JC. Marie fut encore élevée au rang de : « vierge immaculée conception » c’est-à-dire exempte de toute tâche du péché originel, « co-rédemptrice », « mère de Dieu », « reine de l’univers » et « mère du perpétuel secours »etc. en 1854 après JC par le pape Pie IX.
Jér.7/18-19 : « Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de M’irriter.
Est-ce Moi qu’ils irritent ? dit l’Eternel ; n’est-ce pas eux-mêmes, à leur propre confusion ? »

Jér 44/17 : « Mais nous voulons agir comme l’a fait notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem… »
Israël fut au plus bas de sa spiritualité, quand Jézabel la sidonienne, femme d’Achab roi d’Israël, et sa fille Athalie introduisirent le culte babylonien par l’adoration de Baal et d’Astarté, avec 400 prêtres de Baal et 450 d’Astarté. Il fut un peuple totalement désillusionné et trompé, enivré par le vin de l’idolâtrie. (1 Rois 16/30-33)
Notons que cette pratique d’occultisme babylonien fut aussi introduite dans l’église romanisée au 4ième siècle par Dionysius.
Il y a, en effet sur l’hostie des lettres qu’il vaut la peine de lire.
Ces lettres sont J. H. S. Que veulent dire ces lettres mystiques ?
Pour un chrétien, ces lettres signifient Jésus Salvator, Jésus Sauveur des hommes. Mais qu’un adorateur romain d’Isis (car du temps des empereurs il y avait à Rome d’innombrables adorateurs d’Isis) jette les yeux sur ces lettres, comment les expliquera-t-il ? Il le fera naturellement d’après son propre système d’idolâtrie, système maintenant bien connu, et lira : « Isis, Horus, Seb », c’est-à-dire: « la mère, l’enfant et le père des dieux », en d’autres termes, la Trinité Égyptienne.
(cf. « Les deux Babylones » d’Alexandre Hislop, P. 206)

Cette doctrine de trinité n’apparaît que vers l’An 180 chez Théophile d’Antioche dans le milieu chrétien et fut adoptée aux Conciles de Nicée (en l’An 325) et de Constantinople (en l’An 381).
Ainsi la trinité d’origine babylonienne fut adoptée par l’église Catholique Romaine. Cette doctrine n’a aucune origine apostolique et biblique : Elle est anti scripturaire.

Dans « Survivances païennes dans le monde Chrétien » de Weigall Arthur, il est dit : « La trinité est d’origine païenne. »

Dans le Dictionnaire biblique illustré, Anglais : « le mot trinité ne figure pas dans la Bible, il n’a été officiellement introduit dans le vocabulaire théologique de l’église qu’au IVème siècle. »
Dieu ne fit-Il pas déjà cette sévère mise en garde à Israël, et à tous les croyants de toute époque à travers les pages sacrées de l’Ecriture ?
« Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras point d’autres dieux devant ma Face.
Tu ne te feras point d’images taillées, ni de représentation quelconque, des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.
Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car Moi, l’Eternel, Je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui Me haïssent,
Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui M’aiment et qui gardent mes commandements. » Exo 20/2-6

De Babylone à Pergame, puis de Pergame à Rome

La science sacrée profane (les sciences occultes) était monopolisée par le clergé babylonien (Ez 21/26). Babylone est dans la main de l’Eternel une coupe d’or enivrant toute la terre… (Je 51/6-7). Quand Babylone tomba aux mains des Mèdes et des Perses, le roi-prêtre Athalus s’enfuit de la ville et vint demeurer à Pergame avec ses prêtres et ses mystères. Rien d’étonnant que Dieu commande à Jean d’écrire à l’église de Pergame :
Ap 2/13 : « Je sais où tu demeures, Je sais que là est le trône de Satan… Tu retiens mon Nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure.»

Une succession de prêtres-rois suivirent Athalus jusqu’au règne d’Athalus III lorsque, pour des raisons connues seulement par la Souveraineté de Dieu, il légua le royaume à Rome. Et Jules César prit à la fois le royaume matériel et le royaume spirituel, devenant le « souverain pontife maximus » de la religion babylonienne, et donc « prêtre-roi ». Ce titre de « souverain pontife » fut porté par les divers empereurs jusqu’au temps de Maximus III qui le refusa. D’après l’histoire de Stevens, c’est alors que le pape s’arrogea cette première place que l’empereur rejetait et, aujourd’hui, il y a un pontife dans le monde, et il est vraiment le « pontife maximus » ! Il porte une triple couronne et réside à Rome. Et en Apocalypse 17, Dieu ne parle plus de Pergame comme étant l’endroit où siège Satan. Non! La résidence de son trône, n’est plus Pergame, mais « C’est un mystère : Babylone le grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. » Ap.17/5

C’est une cité sise sur sept collines (Ap.17/9). Sa tête est l’antichrist, car il a usurpé la position de Christ, Lequel est le Seul Médiateur, et Lequel Seul peut pardonner les péchés (1 Tim 2/5). Lui, le « pontife maximus » est avec nous, aujourd’hui. » [L’une des absurdités des trinitaires est qu’ils mentionnent à la fois que le Fils est Eternel, mais ici, ils Lui trouvent un remplaçant!!! (Ndlr)]
(Cf. « Exposé des Sept Ages de l’Eglise » William Marrion Branham P.227 & « Tous les chemins mènent à Rome » André Morin P. 162-163)

« C’est ici la sagesse, que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante six (666). » Ap.13/18
Analysons donc les titres portés par les empereurs et les souverains pontifes de Rome : D’abord : « Latinvs Rex Sacerdos » (« Rois et Sacrificateurs latins »), puis « Vicarivs Filii Dei » (« Remplaçant du Fils de Dieu »). Et calculons le nombre de la bête :
L A T I N V S R E X S A C E R D O S
50 . + 1 . + 5 . . + 10 . . +100 . + 500  = 666

V I C A R I V S F I L I I D E I
5+1+100 + . +1+ 5 + . +1+50+1+1 500+.+1= 666
La papauté a dans quelques-unes de ses églises, comme par exemple dans le monastère des Trinitaires de Madrid, une image du Dieu en trois personnes, avec trois têtes sur un seul corps comme le représentent les Babyloniens, les Hindous ou les Egyptiens.


« Ainsi donc, étant la Race de Dieu nous ne devons pas croire que la Divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre sculptés par l’art et l’industrie de l’homme.
Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’Il a fixé un jour où Il jugera le monde selon la Justice… » (Actes 17/29-31)

Ap.18/4-5 : « Et j’entendis du ciel une autre Voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »

2- L’incohérence même du mot trinité

Selon le symbole d’Athanase : « Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois (3) Dieux, mais un Seul Dieu. Au sein de cette trinité, les personnes sont coéternelles et coégales ; elles sont au même titre incréées et omnipotentes ». Encyclopédie Catholique (Anglaise)

Dictionnaire Catholique Anglais : « La divinité de la 3ième personne a été réellement énoncée lors d’un concile qui s’est tenu en l’An 362 à Alexandrie et finalement avec le concile de Constantinople en l’An 381. »

Nouvelle encyclopédie Catholique – Anglais : « la trinité n’est pas venue directement et immédiatement de la Parole de Dieu. »

Le Jésuite Edmund Fortman déclare dans « Dieu Trin » : « L’Ancien Testament ne nous dit rien implicitement ou explicitement d’un Dieu trinitaire, qui serait Père, Fils et Saint-Esprit. Les rédacteurs du Nouveau Testament ne formulent aucune doctrine officielle de la trinité et ne donnent aucun enseignement explicite selon lequel il existerait Un Seul Dieu en trois personnes divines coégales. »
De ce point de vue, nous constatons que le débat lui-même n’a plus sa raison d’être, dans la mesure où la définition de ce mot et son origine proviennent de la pure invention de l’homme. Comment trois personnes coéternelles (chacune d’entre elles vit d’elle-même, et ce depuis l’éternité), incréées et coégales peuvent-elles former Dieu ? C’est vraiment de l’absurdité que d’affirmer pareille chose. Nous sommes tentés de nous demander, si c’est par accord qu’elles acceptent de former un seul dieu (alors là, pas Celui de la Bible) !

Toh Glacia n’a montré aucun passage révélant le mot « trinité », mais cela provient de déductions faites à partir des versets d’interprétation humaine. Or la Parole de Dieu ne peut être interprétée que par Elle-même, et Dieu est Son propre Interprète.
2 Pie 1/20-21 : « Sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ».

3- Les titres Père, Fils et Saint-Esprit

3-1- Le Père est-il un nom propre ?

Toh Glacia affirme que le Père est un nom (nom propre) alors que le Dictionnaire nous dit clairement que « père » est un nom commun. Et Esaïe 52/6 dit : « C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon Nom. » montrant que toutes les appellations antérieures : Père, Elohim, Eternel, Yahwé, Adonaï, Yahwé-Jiré, Yahwé-Shammah, Yahwé-Nissi, Yahwé-Shalom, Yahwé-Sabboath, El Shaddaï etc. étaient des Attributs du Seul Dieu vivant.
Dieu dans la paternité (Père), dans la Colonne de Feu et de Nuée, au dessus de nos pères les patriarches, leur révélant les Oracles Divins.
Puis Dieu vint par la Filiation (Fils),
Et maintenant, par le Saint-Esprit dans le croyant.

3-2- Le Père : qui est-il ? La signification des termes « Elohim » ou « Elohé »

Le père est l’appellation attribuée généralement à celui qui a donné la vie. Ainsi, Dieu est notre Père pour avoir créé les cieux et la terre, les êtres, les animaux et les hommes qui peuplent cette terre.

Mal 2/10 : « N’avons-nous pas tous un Seul Père ? N’est-ce pas un Seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? »
Dans les Ecritures hébraïques, le mot « Eloah » c’est-à-dire « Dieu Unique » a deux pluriels : Elohim (Dieu aux multiples attributs ou fonctions) et non Dieux ; et Elohé (Nom de l’Eternel au pluriel), qui désignent « le pluriel de Majesté » c’est-à-dire : « le cumul des grandeurs, des forces, des puissances et des gloires« … Ceci dénote aussi « la Plénitude de la force Divine, la somme de la Puissance que Dieu met en œuvre« . (Dictionnaire de la Bible – Anglais. William Smith)

Le Journal américain des littératures et des langues sémites dit ceci à propos du mot « Elohim » :
« Il est presque toujours construit avec un prédicat verbal au singulier. « Elohim«  ne peut être qu’un pluriel intensif, qui dénote la grandeur et la majesté. »

1Rois 8/27 : « Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent Te contenir: combien moins cette maison que je t’ai bâtie »!

Ps.96/4-6 : « Car l’Eternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par-dessus tous les dieux ; car tous les dieux des peuples sont des idoles. Et l’Eternel a fait les cieux. La splendeur et la magnificence sont devant sa Face, la gloire et la majesté sont dans son Sanctuaire. »

Le terme « Elohim », fut employé par Moïse et les prophètes, parce que l’Eternel est un Dieu aux multiples Attributs ou Fonctions ou Titres de Glorification… qui Seul, a fait Toutes choses et non « des Dieux multiples » comme l’on a voulu le faire croire !
Parlant ici des théologiens et des traducteurs de la Bible qui ont manqué de s’inspirer de la conceptualisation du Dieu d’Abraham, tel que les patriarches eux-mêmes et la tradition sémite l’ont reçue de Dieu !

Esaïe 44/24 : « Ainsi parle l’Eternel, ton Rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Eternel, J’ai fait toutes choses, Seul J’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. »
C’est pourquoi il est dit dans Esaïe 35/4 : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé : prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra Lui-même, et vous sauvera. »

Esaïe 43/11-12 : « C’est Moi, Moi qui suis l’Eternel, et hors moi il n’y a point de sauveur, c’est Moi qui est annoncé, sauvé, prédit, ce n’est point parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, c’est Moi qui suis Dieu. Je Le suis dès le commencement et nul ne délivre de ma Main. J’agirai : qui s’y opposera ? »
Esaïe 42/8 : « Je suis l’Eternel, c’est là mon Nom (de Glorification) ; Je ne donnerai pas ma Gloire à un autre(la Bible ignore ici la « sainte trinité » Ndlr), ni mon Honneur aux idoles. »

Esaïe 44/6-8 : «  Ainsi parle l’Eternel, Roi d’Israël et son Rédempteur, L’Eternel des armées: Je suis le Premier et je suis le Dernier, Et hors Moi il n’y a point de Dieu.
Qui a, comme Moi, fait des prédictions Qu’il le déclare et Me le prouve! Depuis que J’ai fondé le peuple ancien? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver!
N’ayez pas peur, et ne tremblez pas; Ne te l’ai-Je pas dès longtemps annoncé et déclaré? Vous êtes mes témoins: Y a-t-il un autre Dieu que Moi? Il n’y a pas d’autre Rocher, Je n’en connais point ! »

1 Co.10/1-4 : «Frères je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont été sous la nuée, qu’ils ont tous passés au travers de la mer… Qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel qui les suivait, et ce Rocher était Christ ! »

Quand Dieu répétait à chaque fois que « c’est Lui qui accomplit toutes choses », c’était dans le but de ne pas l’assimiler à plusieurs Dieux comme les païens, qui ont un dieu pour chaque chose : le soleil, la lune, les astres, les océans, la mer, les rivières, les montagnes etc. ou pour chaque évènement : la maternité, la fécondité, la pluie, les semences, les saisons etc.
En conclusion de cette partie, il n’y a pas de Sauveur que le Père, Eloah, Elohim ; Le Seul Sauveur promis depuis l’Ancien Testament, c’est : Eloah, Elohim, Yahwe, Jehovah qui est le Jésus du Nouveau Testament.

  3-3- Le Fils : qui est-Il ?

Les Juifs et les théologiens n’ont pas la même conception du « Fils de Dieu ». Pour les juifs le Fils de Dieu, c’est Dieu Lui-même dans toute sa Plénitude. Alors que les théologiens en font une deuxième personne d’une « sainte trinité » ; terme qui n’existe pas dans la Bible.

Premièrement, Le Fils : l’engendré du père (Ps.2/7) est celui qui porte le Nom du Père 

Prov 30/4-6 : « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ?
Qui a recueilli le vent dans ses mains ?
Qui a serré les eaux dans son vêtement ?
Qui a fait paraître les extrémités de la terre ?
Quel est son Nom, et quel est le Nom de son Fils ?
Le sais-tu ? »

Jn 17/6 : « (Père), J’ai fait connaître ton Nom aux hommes que Tu M’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à Toi, et Tu Me les as donnés ; et ils ont gardé Ta Parole. »

Jean 17/11 : «… Père Saint, garde-les en Ton Nom que Tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. » Version DarbyVersion Louis Segond non révisée : « … Père Saint, garde-les en Ton Nom, (ce Nom) que Tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous »
Ainsi le Nom propre du Père est « Seigneur Jésus-Christ » !
Et Jésus signifie « Jéhovah Sauveur »
(Encyclopédie biblique Faussets P. 359)

Par ailleurs, la Réponse à la question posée dans le Livre de Proverbes (Pr.30/4-6) est donnée par le Seigneur Jésus-Christ Lui-même :
Jn 3/13 : « Personne n’est monté au Ciel si ce n’est Celui qui est descendu du Ciel, le Fils de l’Homme qui est dans le Ciel. »

Ceci montre indubitablement que le Nom du Père : Jésus-Christ, est Celui du Fils, mais aussi Celui du Saint-Esprit. (Matt 28/19: « … Baptisez-les AU NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit. ») 

Et Paul s’exclame en ces termes :
« A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire Son Nom. » Eph 3/14 

Ce Nom pour le Salut de tout être humain, doit être porté par tous les fils de Dieu par l’Engagement du Baptême d’eau dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ et du Baptême du Saint-Esprit selon Actes 2/38, Ro 6/3 ; Ga 3/27 etc.  

Deuxièmement, Le Fils désigne : l’Envoyé du Père

A l’instar des « fils des hommes » – terme qui désigne : les prophètes envoyés par Dieu : (Jer 7/25-26 : « Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Egypte, jusqu’à ce jour, Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes. Je les ai envoyés chaque jour, dès le matin. Mais ils ne M’ont point écouté… ») Dieu Lui-même, s’est envoyé, se montrant (révélant) ainsi le « Dieu Prophète » ou « le Prophète Promis » (De 18/15 ; Jn 4/25)

Es.35/4 : « Voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra Lui-même (l’Emmanuel), et vous sauvera ! »
Ici, l’Envoyé (le Fils) n’est autre que l’Envoyeur (le Père) !
Encore la preuve que, le Yahvé de l’Ancien Testament est le Jésus du Nouveau Testament.

3-4- Le Fils, qui est une fonction de Dieu n’est pas éternel

La trinité présente trois personnes coéternelles sous-entendant que le Fils l’est également.

Ps 2/7 : « Je publierai le décret ; l’Eternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. » montre que le Fils a un commencement, donc il n’est pas éternel et sa fin est annoncée dans : 1 Cor 15/24 : « Ensuite viendra la fin, quand Il (le Fils) remettra le royaume à Celui qui est Dieu et Père, après avoir réduit à l’impuissance toute domination, toute autorité et toute puissance. »
Si le Fils est une partie de la divinité (la 2ième partie), alors Dieu devrait être incomplet avant l’engendrement du Fils.

3-5 – Le Fils est le Père ou le Dieu Véritable

Pour les Juifs, l’expression « Fils de Dieu » désignait « Dieu-Elohim en chair venu vers eux ». C’est pourquoi, ils voulaient lapider le Seigneur Jésus en Lui disant : « Toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » (Jean 10/33). Ainsi, comme dit l’Ecriture :

Eph 4/6 : «  il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous (Père), et parmi tous (Fils, Emmanuel), et en tous (le Saint-Esprit). »

Egrenons quelques Ecritures pour montrer avec exactitude que Jésus-Christ est le Père ou le Dieu Véritable et la Vie Eternelle :

Es. 9/5 : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, Et la Domination reposera sur son Epaule ; On L’appellera : Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel, Prince de la Paix. »

Za.12/10 : « …Alors ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu’ils ont percé ; ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier-né. »
600 ans avant la croix, Elohim montrait que c’est Lui qui fut crucifié.

Jn.14/8-9 : « Philippe Lui dit : Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je suis avec vous et tu ne M’as pas connu, Philippe ! Celui qui M’a vu a vu le Père, comment dis-tu : montre-nous le Père ? »

1 Jn 5/20-21 : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ, c’est Lui qui est le Dieu Véritable et la Vie Eternelle. Petits enfants gardez-vous des idoles. »

3-6-Les monologues divins : Dieu se parlant à Lui-même

La scène du baptême :

Toh Glacia pense figer Dieu et même Le limiter dans sa Puissance et dans son Omniprésence, lorsqu’il justifie la théorie de la trinité par :
· La Voix du Père qui retentit au dessus des cieux,
· Le Fils de Dieu étant dans l’eau du Jourdain avec Jean-Baptiste,
· Puis le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe qui descendit sur Christ.
Mais notons que l’Ecriture nous rapporte sous l’Ancienne Alliance une scène similaire avec Israël au mont Horeb :
Néh 9/13 : « Tu (l’Eternel) descendis sur la montagne de Sinaï, Tu leur parlas du haut des cieux, et Tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. »

L’Eternel Dieu était sur la montagne et sa Voix venait du ciel. Cela est la preuve de son Omniprésence ; de même que la scène du baptême dans Math 3/16. Comme il l’affirma Lui-même : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Jean 3/13

Les prières du Seigneur

Hé. 1/8-13 : « Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité;
Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes égaux.
Et encore: Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains;
Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point. Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied? »

Un monologue : l’Esprit magnifiant le Dessein Divin dans la fonction et la Dispensation future du Fils qui est l’Incarnation du Dieu Vivant !
Car le Fils n’est autre que l’image du Dieu Invisible ! (Col 1/15)

Relatons d’autres cas à travers l’Ecriture :
Zach 3/2 : « L’Eternel dit à Satan : Que l’Eternel te réprime, Satan que l’Eternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N’est-ce pas là un tison arraché du feu ? »

Dans Exo 34/6 : « Et l’Eternel passa devant lui (Moïse), et s’écria : L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité »,

Toutes ces Ecritures montrent, l’Eternel faisant une prière à l’Eternel comme à une personne étrangère : c’est Dieu dans un monologue comme dans Hébreux 1.

Aussi il n’est pas étonnant de voir le Seigneur Jésus faire une prière. Cela atteste l’Humanité et la Divinité de Jésus Christ (100% Homme et 100% Dieu).

En tant qu’Homme, Il pleura à la tombe de Lazare, et en tant que Dieu, Il ressuscita Lazare.
En tant qu’Homme, Il dormait dans la barque, Mais en tant que Dieu Il ordonna à la tempête de se calmer.
En tant qu’Homme, Il pria pour être délivré de la mort (Héb.5/7), mais en tant que Dieu, Il dit : « Détruisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai. » (Jn.2/19)
En tant qu’Homme, Il fut tenté, Il fut mis à mort mais en tant que Dieu, Il ne peut ni être tenté ni mourir. C’est pourquoi il est précisé : « Christ … ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit » (1Pi.3/18).

3-6- Que signifie « voir Dieu » ?

Ex.33/18-20 : « Moise dit : fais-moi voir ta gloire !… L’Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. »
Même les anges ne peuvent regarder cette Gloire (Es.6/2). Ainsi pour voir Dieu tel qu’Il est dans toute sa Gloire, il faudrait être de la même Nature que Lui : « nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. » (1Jn.3/2).
Aujourd’hui, Dieu se laisse voir par une représentation (Théophanie ou Dieu en morphe), c’est ainsi qu’Il se présentait à Moïse dans la tente d’assignation (Nb.12/7-8). Cette représentation peut-être une colonne de feu, une colonne de nuée, l’Ange de l’Eternel…
En Jésus-Christ, Dieu s’est présenté sous une Forme Humaine : L’Emmanuel (Dieu avec nous).

3-7- Le Saint-Esprit : qui est-Il ?

A sa Naissance, l’ange du Seigneur apparut à Joseph, et lui adressa ces paroles, montrant que d’une part : Le Saint-Esprit était le Père de notre Seigneur Jésus :

Matt.1/20 : « Comme il y pensait, voici un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit. »

Et d’autre part : Dieu est désigné comme étant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

1 Pi.1/3 : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une Espérance Vivante, par la Résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. »

Question : Jésus a-t-Il deux pères ?
Selon les trinitaires, le Père est différent du Saint-Esprit ; et le Saint-Esprit est différent du Père, Jésus a-t-Il donc deux Pères ?
Nous nous trouvons dans bien d’impasses avec la doctrine de la trinité. Elle nous éloigne toujours plus de la Parole qu’elle ne nous en rapproche !

Mais voici ce qu’il en est :
Jean 4/24 : « Dieu est Esprit. » C’est-à-dire le Père est le Saint-Esprit ! Le Père et le Saint-Esprit sont UNE Seule et même PERSONNE.
Et selon 2 Cor 5/19 : « … Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même… »
Nous comprenons que Jésus-Christ est le Dieu manifesté en Chair !
Et que toute la Plénitude de la Divinité est en Lui.

3-8- Qu’est-ce que la Divinité ?

2 Thes. 2/4 nous dit que : Dieu est ce qu’on adore.

Esaïe 42/8 et Luc 4/8 nous disent que seul l’Eternel doit recevoir l’Adoration.
Ayant reconnu que Jésus-Christ est la Plénitude de la Divinité manifestée en Chair (Col 2/9 ; 1 Tim 3/16 ; 1 Jn 5/20),
Il reçut l’Adoration :

· Les anges L’adorèrent : Hé 1/6 : « Et de nouveau, lorsqu’Il introduit dans le monde le premier-né, Il dit : Que tous les anges de Dieu L’adorent. » (Mat 2/13) 

· L’aveugle né de naissance L’adora : Jn 9/37-38 : « Tu L’as vu, lui dit Jésus, et Celui qui te parle, c’est Lui. Et il dit : je crois, Seigneur. Et il L’adora. »

· Thomas L’Adora : Jn 20/28-29 : « Thomas Lui répondit : Mon Seigneur et Mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce tu M’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru. »

· Ses disciples L’adorèrent :
Mat 28/17 : «Quand ils Le virent, ils L’adorèrent… »
Luc 24/51-52 : « Pendant qu’Il les bénissait, Il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel. Pour eux, après L’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. »
Actes 9/4-5 : « Il (Saul de Tarse) tomba par terre, et il en tendit une voix qui lui disait : Saul Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur (Adonaï) ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. »

· Jean L’adora : Ap 19/10 : « … Adore Dieu ! »

4- Les contradictions de Toh Glacia

4-1- La théorie de « l’unité composée » de Toh Glacia

Toh Glacia parlant de la trinité parle d’une unité composée à l’image de l’homme et de la femme qui forment une seule chair.
Il est important de relever que l’homme et la femme dans le mariage, ne sont que dans l’unité de l’esprit pour former un seul corps : celui du foyer !
Mais que celui qui a vu un homme n’a pas vu sa femme !
Or selon Jean 14/9, celui qui a vu le Fils, a vu le Père. Jésus réprimanda sévèrement Philippe en ces termes : « Il y a si longtemps que Je suis avec vous, et tu ne M’as pas connu Philippe ? Celui qui M’a vu, a vu le père. Comment dis-tu : montre-nous le Père ? »

En plus, l’on ne dira pas « cet homme et sa femme va » mais « cet homme et sa femme vont » car il y a deux personnes distinctes l’une de l’autre !
Alors que : Dans 1Thess.3/11, il est dit : « que notre Dieu et Père lui-même et notre Seigneur Jésus, nous fraye le chemin… » montrant qu’on a qu’une Seule et Unique Personne en Dieu, et non une unité composée !

Si Dieu était composé de 3 personnes, Jean aurait vu 3 personnes assises sur le Trône, ou un dieu monstrueux à 3 têtes, ou encore 3 personnes assises sur 3 trônes mais Jean n’a vu qu’une seule Personne assise sur le Trône de Dieu !

La théorie de « la coégalité du Père et du Fils »

Il dit d’une part que le Père et le Fils sont coégaux, et d’autre part il cite : « … le père est plus grand que moi » (Jn.17/5) montrant que la Trinité est absurde et fausse car le Seigneur Jésus-Christ dans sa fonction de Fils ne sait pas le jour de sa Venue.
Le Fils, nous l’avons dit plus haut, n’est pas éternel ; mais en tant que Père, il dit : « je viens bientôt » et il est appelé Père éternel (Es.9/5).

En ironisant ceux qui croient à la Suprême Divinité de Jésus-Christ, Toh Glacia avance que : « le Fils a ressuscité le Fils Jésus» preuve qu’il parle de choses dont il ne sait rien !

Que dira-t-il alors de cette déclaration du Seigneur Jésus ?

« Détruisez ce temple et, en trois jours Je le relèverai » (Jn.2/19),

C’est l’Esprit (le Père) en lui qui l’a fait : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous (c’est-à-dire le Saint Esprit) Celui (le Saint Esprit ou le Père) qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Ro.8/11).
Matt 22/45 : « Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-Il son Fils ? » 

Et Ap.22/16 : « … Je suis le Rejeton (la Racine, le Père) et la Postérité (le Fils) de David. »

En d’autres termes, Jésus-Christ est à la fois le Père et le Fils de David. Il ne peut être que le Dieu Vivant qu’adorait David, Lequel Dieu vint ensuite dans la Filiation comme Fils de David.

Col 1/16 : « Car en Lui (Fils) ont été créées toutes choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. »

Heb 1/3 : « … Il soutient toutes choses par sa Parole Puissante… »

Que dire aussi des deux Ecritures suivantes mentionnées d’une part par le Père ; et d’autre part par le Fils, 800 ans après ?

Esaïe 44/6-7 : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son Rédempteur,
L’Eternel des Armées : Je suis le Premier et le Dernier,
Et hors moi il n’y a point de Dieu… »

Ap.22/13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Commencement et la Fin. »

Y a-t-il deux premiers et y a-t-il deux derniers ? Non ! Et non !
Ceci nous montre clairement que le Père n’est autre que la Personne de Jésus-Christ !

5- Récapitulons en parcourant les différentes Dispensations et fonctions du Dieu Unique:

Son 1er Etre : le Père, c’est l’Esprit (Jn 4/24)
Une Ecriture qui authentifie Christ :

1Tim.6/16 : « … Jésus-Christ qui seul possède l’immortalité, qui habite une Lumière inaccessible, que nul homme n’a vu, ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle, amen ! »

Ro 9/5 : « … Et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! »

Son 2ème Etre, c’est la Théophanie
Une Ecriture qui authentifie Christ :

Jn.8/56 : « Abraham, votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : Il l’a vu, et il s’est réjoui (voir Ge.18/1) Abraham en compagnie d’Elohim et de deux autres anges, dans les chênes de Mamré »

1Co.10/4 : « Et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un Rocher spirituel qui les suivait, et ce Rocher était Christ »

Son 3ème Etre, Il vint en Chair
Une Ecriture qui authentifie Christ :

Es.35/4-6 : « Voici votre Dieu ! Il viendra Lui-même et vous sauvera »

1Tim.3/16 : « Et sans contredit, le mystère de la piété est grand ! Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la Gloire »

Sa Mort expiatoire sur le Calvaire,
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :

Za.12/10 : « Alors, Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem, un Esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.»

Son Ascension au Ciel
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :

Ps.24/7-10 : « Portes, élevez vos linteaux ; élevez-vous, portes éternelles !
Que le Roi de Gloire fasse son entrée !
Qui est ce Roi de Gloire ? L’Eternel fort et puissant, L’Eternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ; élevez-les, portes éternelles !
Que le Roi de Gloire fasse son entrée !
Qui donc est ce Roi de Gloire ?
L’Eternel des Armées : Voilà le Roi de Gloire ! »

1Co.2/8 : « Sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de Gloire (L’ADONAI-YAVEH). »

Sur le Trône,
Une Ecriture qui authentifie Christ, le YAVEH de l’Ancien Testament :
Ap.4/2-3 : « Aussitôt, je fus saisi par l’Esprit, et voici, il y avait un Trône dans le ciel, et sur ce Trône, Quelqu’un était assis. Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de Jaspe et de Sardoine »

Ex.28/10 : « Selon l’ordre de naissance des fils d’Israël ; la sardoine est la pierre de naissance de Ruben (V.17) et de Jaspe ; celle de Benjamin (V.20) ». En d’autres mots, Christ est le Premier et le Dernier de Jacob, l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin.

Le Saint-Esprit répandu dans nos cœurs
Une Ecriture qui authentifie Christ, le Dieu du ciel :
Col.1/26-27 : « Le mystère caché de tout temps et dans les âges, mais révélé maintenant à ses saints ; Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l’Espérance de la Gloire »

Voilà que nous revenons de nouveau à l’Unicité du Seul Vrai Dieu : C’est-à-dire que : Jésus-Christ est l’Unique Seul Vrai Dieu  et la Vie Eternelle! Petits-enfants gardez-vous des idoles ! (1 Jn.5/20-21)

« C’est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; Car si vous ne croyez pas ce que  » JE SUIS « , vous mourrez dans vos péchés » Jn.8/24

Il est le  » JE SUIS », le même Yahvé-Eternel d’Exode 3/14 qui parla à Moïse sous l’Ancienne Alliance à travers le buisson ardent ; le JESUS-CHRIST du Nouveau Testament « qui est au dessus de toutes choses, le Dieu béni Eternellement » ! (Ro.9/5)

« Et si quelqu’un veut l’ignorer, qu’il l’ignore ! » (1Cor.14/38)

 

Que Dieu vous bénisse richement !
Votre serviteur par le Sang de Jésus Christ, Pasteur Pierre ESSOH YAO